Chapitre 7√

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Rendue dans ma chambre, je remplissai mon sac de vêtements de rechange, de nourriture, de mes armes et la boîte de remèdes. Ensuite, je plongeai dans un sommeil profond. À 4h00 du matin, je me préparais en m'habillant avec mon armure et  en allant rejoindre Olando dans la salle à manger qui, lui aussi était déjà prêt. Il posa un petit bec sur ma bouche en me disant: Bon matin.

Je pris une assiette rempli de raisins, de saucisses, de patates et chaussons aux pommes. Dès qu'Olando et moi finissons nos assiettes, Robert nous rejoignit et dit: Bon jeune gens, êtes-vous prêts pour votre départ au Sud?

Moi: Oui.

Olando: N'oubliez pas de prévenir les autres dès que nous serons partis.

Robert: Oui ne vous inquiétez pas et j'ai équipé les chevaux, ils sont devant la cabine.

Olando, en se levant: Merci de toujours nous apporter votre aide, vous êtes une homme de confiance, dit-il en lui donnant un câlin.

Robert: Depuis votre jeune âge, j'ai promis votre protection et malgré ma vieillesse, je serais toujours là pour vous, dit-il en tapotant le dos d'Olando.

Olando, en s'écartant de lui: Mais je suis toujours jeune.

Robert, en riant: Haha, surtout bel homme et considère-toi chanceux d'avoir une merveilleuse belle fille à tes côtés parce que ces chances-là sont très rares de nos jours.

Je regardais Olando avec un sourire et lui fit de même en me lançant un clin d'oeil et on se tint la main.

Robert: Puisque l'amour termine toujours par la trahison, la jalousie et la chicane et je crois, enfin j'espère, que vous pourriez surmonter tout ça.

Olando: Bien sur que nous le pouvons.

Robert: J'espère bien et je crois qu'il est temps que vous partiez, jeune gens.

Olando: Vous allez me manquer Robert.(Commencez la musique que j'ai mis en média)

Robert: Ah on se verra d'ici quelques jours et prenez soin d'elle, dit-il lorsqu'on quitta la pièce.

On se rendit dehors rejoindre les chevaux, accrocher nos effets personnels, faire nos prières et enfin, partir pour le Sud. Vers 16h30, on arriva à la forêt tout près du village. Pendant que je grignotais quelques raisins, Olando s'assura que l'endroit était sur puisque c'est là qu'on va dormir. Quelques heures plus tard, j'étais allongée sur mon amant qui caressait mes longs cheveux blonds.

Moi: Tu avais l'air vraiment attaché à Robert.

Olando: Je le considère comme un père pour moi.

Moi: Comment vous êtes-vous connus?

Olando: Quand mon père m'a mis à la porte, dû que je savais où est-ce qu'il mettait ses chevaux, j'en ai pris un et je me suis rendu jusqu'au village pour me nourrir ensuite, quand j'étais arrivé au Nord, je me suis réfugié à la cabine pendant un long moment jusqu'à ce qu'un jour je rencontre Robert. Il m'a élevé comme si j'étais son propre fils, il m'a appris à manier l'épée et il m'a protégé depuis toujours.

Moi: Wow, alors il a vraiment pris soin de toi.

Olando: Oh que oui et il me racontait de belles histoires pour m'endormir...

En racontant les histoires que Robert lui racontaient, mes paupières devenaient lourdes et quelques minutes plus tard, je finis par m'endormir dans ses bras.

...

«L'épée s'enfonça dans mon ventre, je m'écroulais sur le sol en pourrissant et en mourrant seule...»

Tome1-La chevalière du Nord : À la recherche de l'homme aux pouvoirs cardinauxWhere stories live. Discover now