Chapitre 2√

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Sébastien: Hey soeurette, on s'entraine?

Moi: Ça me va.

Pendant une heure de temps de combat, je gagnais tout le temps. Éreinté, il dit: C'est bon, tu es meilleure que moi, maintenant prenons une pause.

Moi: Bonne idée, dis-je en rangeant mon épée.

Sébastien: Je vais nous chercher quelque chose à boire, dit-il en partant.

Cinq minutes plus tard, il n'était toujours pas revenu, alors je décidai de partir à sa recherche.

Moi: Sébastien? Sébastien, où es-tu?

Soudain, j'entendis un bruit vers les buissons et je me tournai en hâte pour voir si c'était mon frère, mais dès que je me retournai, il se tenait tout près de moi avec son épée en disant: Désolé soeurette, dit-il en enfonçant l'épée dans mon ventre.

Dès que je tombai sur le sol, il retira son arme de mon corps en me laissant pourrir en pleine forêt. Après quelques minutes, je mourrus.

...

«COCORICO!!!» Je me réveillai en sursaut en sortant mon épée pour ma sécurité et non, fausse alerte, ce n'était qu'un cauchemar. Je me levai et allai fouiller dans mon sac pour grignoter un morceau de pain ainsi qu'une pomme. J'allai également nourrir mon cheval près du lac où est-ce que j'ai dormi. Je lavai mon visage, rinçai ma bouche pendant une trentaine de minutes et en m'assurant qu'il n'y aucun intru, je pris une douche rapidement dans le lac et remis mon armure. J'embarquai sur le cheval qui commença à courir direction le Nord pour un bon moment. Arrivé l'après-midi, je m'arrêtai en plein village avec des marchands qui vendaient de la nourriture. Je me suis achetée une boîte d'oranges et de raisins, du lait et une bouteille de vin.

-Hey poupée, ça roule? lança un homme ivre assis par terre.

Moi: Je ne crois pas que nous nous connaissons.

L'homme ivre: Pourquoi t'as besoin de cet habit hein? Allez, n'ai pas peur de montrer c'que tu nous réserves en dessous, dit-il en plantant sa main sur ma jambe, viens poupée, qu'on s'réchauffe.

Je brandis mon épée à 2cm de son visage et lui dit, d'un ton menaçant: Touche-moi encore et cette épée te transpercera le corps, compris?

Il retira sa main et hocha la tête,. Je le laissai dans son coin et vis deux bandits sur le point d'agresser une marchande. Je courrus vers eux en les séparant de la dame et leur dit: Laissez la tranquille.

Un des bandits: Oh parce que tu voulais la remplacer?

L'autre: Qui dit qu'elle sait se battre contre des hommes hein?

Moi, m'adressant à la dame en chuchotant: Partez et le plus vite possible.

Dès qu'elle courut, je sortis mon arme et l'enfonça dans le corps d'un bandit. Lorsqu'il s'effondrait au sol, l'autre agresseur eut le visage blême en montrant qu'il a peur de moi, je lui dis donc: Alors, toujours sur que je ne peux pas me battre ou...?

Et il courrut à toute vitesse, mais je lui tirai une flèche dans la jambe et il rencontra le sol à son tour. 

Moi: Ne jamais sous-estimer les femmes.

En reprenant ma marche, tous les marchands me regardèrent d'un air ébahi, mais je faisais comme si de rien était. Je pris un papier de ma poche en enlevant le sang de mon épée pendant que je demandais à un marchand: Savez-vous si je suis près du royaume du Nord?

Le marchand: Environ à 10km.

Moi: Merci.

Et en route pour 10km de plus. Quarante minutes passèrent et j'ai dû faire un dernier arrêt pour manger deux oranges ainsi que des raisins. Au moment que je m'apprêtais à partir, j'entendis des hurluments. Lorsque je m'approchais, c'était une fillette qui s'est fait voler par cinq bandits. Je me cachai derrière un arbre pour tirer sur les trois hommes sur cinq. Par surprise, je tirai sur un, suivi d'un autre et du troisième. Les deux derniers étaient terrifiés de ne pas voir qui était la génie qui les a tués. Dès que la fillette me vit, je lui fis signe de se taire. L'un des bandits se tournai vers moi et en moins d'une seconde, ma lame traversait déjà son coeur et il tomba. Le dernier bandit, en me suppliant, dit: S'il te plait, ne me tue pas, je n'ai rien fais pour mériter tout ça, je t'en pris.

Moi: De même que pour cette fillette, elle ne méritait pas de se faire voler.

Le dernier bandit: Je jure devant Dieu que je n'ai...

''PANG!!'' Sa tête se retrouva à terre en gigotant.

Moi: Va en enfer.

La fillette me regarda d'un air terrorisé et dit, en grelotant: Vous...vous les avez tous tués? dit-elle étonnée.

Moi: Où sont tes parents?

La fillette: Morts...

Moi: Tu n'as pas de place où aller?

La fillette: Oui, juste là-bas, dit-elle en me pointant l'endroit.

Arrivées à son hébergement, je lui donnai ma boîte de raisins, une orange et la moitié de mon lait.

La fillette: Merci beaucoup.

Moi: Surtout prends soin de toi.

La fillette: D'accord.

Moi: Quel est ton prénom?

La fillette: Chélia.

Moi: Chélia, je te confies une petite somme d'argent et voilà une couverture et je dois partir, dis-je en les lui donnant.

Chélia: Merci pour tout, dit-elle en me donnant un câlin.

Et j'embarquai sur mon cheval et lui fis signe d'aurevoir en m'éloignant de plus en plus d'elle...

Tome1-La chevalière du Nord : À la recherche de l'homme aux pouvoirs cardinauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant