-Rien. J'dis juste qu'ce n'est pas dans ces habitudes de aider des gens et moins de leur filer une affaire aussi grosse qu'celle la.

-J'ai besoin d'argent. Alors j'en prends tout les risques.

-Façon si cel'arrivé, il vous lâchera pas. Dés qu'il s'attache à quelqu'un, il avoir mauvaise habitude de pris trop soin d'lui.

"Pourquoi j'ai l'impression qu'il me vise en disant sa? Qu'il la ferme juste j'ai envie de l'étrangler."

-Tant mieux pour cette personne alors, Dominik m'a beaucoup aidé moi et ma femme, je lui en serais reconnaissant pour ce qu'il fait.

-Oui c'qu'on dit dés qu'on obtient c'qu'on veut de lui, plus de nouvelle. Il est têtre le chef d'un gang mafieux, mais jamais il fait quelque chose de mauvais. Tout le sale boulot, ce n'est pas lui qui s'en occupe.

-Pourquoi tu me dis tout ça gamin?

-Par ce que , ce'que vous allez faire. Vous allez obtenir l'argent et partir et le laisser.

-Sans blague? Je ne savais pas. Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, c'est la base du contrat. Je livre la marchandise et moi je récupère le pognon. Je ne suis pas sa femme pour le laisser mais un client. Alors pas la peine de me faire un discours sur les vœux du mariage.

-Vous pas comprendre. Il tient à vous.

Je ne réponds pas et lui laisse le bon soin de conduire. Je suis fatigué et je veux dormir.

Après de longues heures nous sommes enfin arrivés à la frontière. Les choses vont être beaucoup plus difficiles. Les cannabis est bien camouflés, mais le risque de se faire prendre, la police qui va débarquer, être en prison me font transpirer de peur. Je tremble au point où je suis à deux doigts de me faire pisser dessus. Une fois qu'on est confronté aux choses sérieuse, sa n'as plus rien à voir avec les scènes qu'on regarde à la télé.
Par contre, le petit blond à côté m'a l'air très serin.

-Relax, nous pas nous faire pris. Une fois avoir l'habitude, le reste tout seul.

Putain de merde. La police de la frontière débarque. Ils vont nous fouiller. Je suis foutu. Je suis mort de chez mort. Je vais mourir comme un rat et ils me feront cuir dans une de leur espèce de plat bizarre. On me mangera et je terminerais dans un estomac chinois pour finir ingurgiter dans les toilettes. Putain j'ai envie de vomir. Je sens toute la peur au travers de ma gorge.
Je suis sous-pression et fait appel à tout le contrôle de mon corps, de mon esprit, mon âme pour paraître normal. Arrivés devant moi, je baisse la vitre.

-Nǐ hǎo, nǐ zài nǐ de kǎchē jìnxíng? (Bonjour, que transportez-vous dans votre camion?)

Mon voisin blond dont j'ignore le nom répond dans un parfait chinois.

-Ní hǎo, wǒmen shì sòng dào huòwù tuìhuí dào xǐ fǎ shuǐ qǐyè "wēnhé xǐ fǎ rǔ"
(Bonjour, nous sommes envoyés pour remettre la marchandise de shampoing à l'entreprise "Shampoing-Doux")

-Chēliàng zhèngjiàn hé wénjiàn certifed nǐ de huò.
(Les papiers du véhicule et les documents qui certifient votre livraison)

Je suis largué, je ne comprends rien à rien de se charabia. Je vois juste le petit blond lui rentre des documents. Le policier de frontière, un type petit et maigre regarde les papiers, reporte notre attention sur nous d'un air suspicieux. Je le sens pas, son regard à l'air de dire à son cerveau "fait gaffe ils mentent ces petits blancs."

-Dǎkāi hòumén.
(Ouvrez la porte arrière.)

Petit blond descend, et part à l'arrière sûrement pour ouvrir le centenaire pour que le flic vérifie bien la marchandise. Je deviens vraiment pale, j'ai chaud, je su, je suis à deux doigt de faire une syncope. Je descends à mon tour pour prendre l'air et là je lâche tout. Je vomis mes tripes tellement que je me mes à tousser fort ce qui alerte petit blond et petit flic.

Vice Caché (BoyxBoy)Where stories live. Discover now