Hello...

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*Si vous trouvez la présentation trop longue et ennuyeuse, passez tout de suite à la partie de ses 17 ans*

Depuis ma première année (CM2), je n'ai plus d'amis. Je n'en ai même jamais vraiment eu. Ma seule, unique et vrai amie a déménagé cette tragique année où tout à commencé.Elle et moi avions commencé à nous faire persécuter. Tous les élèves étaient contre nous. Lorsqu'ils étaient énervés, ils n'hésitaient pas à passer leurs colères sur nous.Ils nous traitaient, nous menaçaient, nous harcelaient.... Nous étions blessées. Pas physiquement mais psychologiquement.

Un jour, n'en pouvant plus, elle en parla à ses parents. Trois semaines plus tard, elle partait. Me laissant seule face à cette classe. Me laissant seule face à ces harcèlements. Je n'en ai jamais parlé à mon père. Je ne voulais pas lui causer de soucis supplémentaires.

Ma mère est morte en me mettant au monde. Je ne suis jamais allée voir sa tombe. Mon père disait que ça lui ferait trop mal. Je n'ai donc jamais insisté. Il était ma seule famille. L'épaule sur laquelle je pouvais m'appuyer en cas de besoin. Il voyait bien que je n'allais pas bien. Mais voyant que je n'en parlais pas, soit il se disait que je n'avait pas envie d'en parler, soit il osait me demandait se que j'avais. A chaque fois je répondais la même chose et cela semblait lui allait : « J'aurais tellement voulu savoir ce que ça fait d'avoir une maman ». Ce n'était pas tout à fait faux. J'avais toujours voulu savoir. D'après mes soit disant « camarades de classe », c'était super.Mais ce n'était pas la véritable raison de mon mal être.

Quelques semaines après le départ de mon amie, je n'étais plus seulement harcelée psychologiquement, mais également physiquement.Il y en a certains, qui ne me faisait rien. Mais, ils faisaient quelque chose qui à mes yeux, me faisait souffrir : ils m'ignoraient. Ils faisaient comme si de rien n'était.

Mon père tenait un restaurant de nouilles à quelques rues de chez moi. Assez éloigné pour ne croiser aucun de mes assaillants. Ma maison aussi d'ailleurs. Enfin à une exception près : Henry Lau. Il était dans ma classe depuis l'année où tout à commencé. Il s'était toujours montré froid et distant à mon égard. Il faisait parti de ceux qui m'ignoraient. Mais rien qu'à voir son regard froid se poser sur moi, c'est comme si il m'avait donné un coup de poing dans le ventre et qu'il me coupait le souffle.

A partir de mes seize ans, les garçons commencèrent à tous m'ignoraient. Ils ne me torturaient plus et seul quelques un m'insultaient encore. Mais les filles, toujours pareilles. J'étais leur souffre douleur. Et elles ont même inventé une nouvelle façon de me blesser : les lettres. Elles les m'étaient dans mon casier et je les découvraient en allant chercher mes affaires. Au début je les lisaient, après je les survolaient.

Un jour, lors de mes dix-sept ans et que j'allais chercher mes affaires dans mon casier, il y avait un attroupement de filles qui semblaient avoir vu Dieu. Elle n'arrêtaient pas de parler, crier, s'exclamer... Lorsqu'il y a un groupe d'hystériques de ce genre, c'est qu'elles sont en train de contempler un ou des « populaires » . Les populaires= personnes faisant parti du top 50 des meilleurs résultats de leurs niveaux et étant plutôt beaux gosses / magnifiques filles.

Moi, j'étais vingt septième du classement. On va féliciter toutes les personnes du top 50. Même la cinquantième personnes du classement. Moi, personnes ne m'a félicité. Non, personne.

J'ai détourné mon regard de cette scène énervante et ai ouvert mon casier . Un gros bruit à retentit. Neuf lettres ne venant sûrement pas d'admirateur étaient tombé suivies d'un de mes livres. Là, le groupe c'est tut et c'est tourné vers moi. J'ai senti le rouge de honte me monter au joues et ai regardé dans leur direction. J'ai alors pu apercevoir l'un des « populaires ». Ça tête me disait quelque chose mais son nom, je ne l'avais pas. Il me fixait avec un sourire à la fois moqueur et amusé. Malgré ma gêne, j'ai fait mon maximum pour rester stoïque. Puis l'une des filles à soudain soufflé puis s'est écrié : « P'tin ! Quel boulet cette meuf ! » Là, le sourire du populaire c'est effacé et il a eu une mine contrariée. Décidément, ce n'était pas M.Pokerface.

J'ai donc tout ramassé sous les regards pesant de ce groupe et les moqueries de certaines filles. J'allais (enfin) pouvoir partir quand j'ai sentis une main une main me retenir. Par réflexe, je me suis retournée et ai mis mes bras devant mon visage afin de me protéger . Mais, ce n'était pas une fille qui comptait me frapper. Devant moi se dressait un autre populaire au nom indéfini. Il m'a regardait surpris puis ma tendu une trousse. Ma trousse. « Tiens, tu l'as fait tomber ». J'ai pris l'objet en tremblant et l'ai remercié à voix presque inaudible. N'ayant qu'une envie : fuir tous ces regards pesant de ceux groupe, je me suis retournée si vite afin de fuir que dans ma précipitation, je suis rentrée dans quelqu'un. Devinez-qui?Henry !!

Il s'est reculé et m'a toisé avec son regard toujours aussi froid. Je me suis vaguement excusée et suis partie en toute hâte. Les dernières choses que j'entendis furent les cris des hystériques, les menaces des filles enragées et les insultes des autres.

Tout en fuyant, je repensais à Henry. Derrière ce garçon froid et quelque peu sinistre, se cache un garçon avec un QI très élevé. Il n'est pas premier du top 50 pour rien. Mais au fond, il à un certain charme. Depuis qu'on se connaît, on ne s'est presque jamais parlé. Et moins on le ferra mieux, on se portera.

SHINee-Stand by me!Where stories live. Discover now