Don't Judge Me

Prologue

La pluie tombait ce soir, le ciel était gris, les orages éclataient, j'adorais ces moments là. Je me sentais en phase avec la nature. On aurait dit que le ciel faisait un copié collé de ma vie, de mon moral. Vous allez me dire que c'est glauque, que je suis étrange. Mais je n'y peux rien, enfin presque rien..

Je me présente je m'appelle Yuki, j'ai un prénom japonais et pourtant je suis coréenne. J'aurais bien aimé demander à mes parents pourquoi ce prénom mais les choses font que je ne peux pas. D'ailleurs je ne sais pas si ce prénom me correspond vraiment. Yuki signifie neige et je ne suis pas si pure que la neige. Peut être que je m'appelle comme cela parce que je suis plutôt pâle. Passons sur le prénom, je vis déjà depuis 17 années, qui furent autant pénible les unes que les autres. Je ne suis pas très grande je mesure environs 160 cm. Mon poids n'est pas très élevé non plus, enfin c'est ce que je supposes car cela fait une éternité que je ne me suis pas pesée et vu le peu de nourritures que j'avale cela ne m'étonnerais pas que je fasse moins de 50kg. Ma chevelure quant à elle, est courte, pour le moment, et d'un brun ténébreux exactement comme la couleur de mes yeux. Quand je vous disais que mon prénom ne m'allait pas du tout. Et il correspond encore moins à mon caractère. Je suis plutôt du genre renfermées sur moi, je ne sors pas beaucoup, quand je sors je suis seule et je ne parles à personne. Je n'ai pas d'amis, aucune vie sociale. Mes passes temps sont, la lecture, les dramas, les films ou encore les jeux vidéos. Rien d'intéressant en soit. Je m'ennuyais, principalement parce que je vivais seule.

Pour mes études, j'avais abandonné depuis bien longtemps. Rien que de voir toute ces personnes avec une joie de vivre me dégoûtait. Ces gars qui ne faisait que de se venter, ces filles maquillées comme des pots de peintures. Tout ces gens égoïstes et plein d'orgueil qui te montraient un sourire jusqu'aux oreilles à longueur de journées. Ils me dégoûtaient tous. Même les profs qui faisaient semblant de se préoccuper de moi, cette conseillère d'orientation qui ne faisait que de m'ennuyer avec ses histoires de stages. J'avais juste une envie, les voir brûler devant moi. De toute manières leurs vies n'était d'aucune utilité, tout comme la mienne et celles de toutes les personnes présentes sur cette terre. Comme vous avez pus le comprendre. Pour moi la vie ne sert absolument à rien.