Viens à moi.

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|| éclipse ||

Un affreux bipbip résonne dans mon crâne. Cette foutue alarme ne m'a pas manqué, alors là..

Je sors mon bras de sous la couverture et tente d'atteindre mon téléphone afin de couper mon réveil. Finis les réveils tardifs, les nuits blanches devant mes films à l'eau de rose, les sorties ici et là. Bonjour les cours, l'odeur répugnante de cigares au bouche de profs, tout comme camarades. Bonjour lycée de merde aux couloirs complètement étroit.

Pas besoin de détailler quoi que ce soit, je me prépare. J'enfile un jean bleu basique taille haute, un simple haut blanc et descend mes baskets à la mains, après m'être brossé les cheveux, que je pose à l'entrée.

Comme chaque matin, depuis quelques semaines, le petit déjeuner m'étais déjà préparé.: quelques toast, mon bol de céréales supplément fruits rouges avec à côté un ou deux billets pour le déjeuner ou affaire personnel.

Depuis l'accident, maman se réveille assez tôt afin de préparer mon petit déj' avant de se réfugier dans la chambre de mon frère. Rien est pareil sans lui à la maison.. Bref, bref, bref! J'engloutis le tout assez rapidement, ajuste ma tenue ainsi que mes cheveux, enfile mes chaussures et prend la route pour rejoindre l'arrêt de bus.

Le bus s'arrête sur le grand parking. Je descends assez rapidement pour ne pas me faire piétiner par ces sauvage impatient. Une foule immense composé uniquement de Terminal s'avance vers l'amphithéâtre, je suis le mouvement.

Le proviseur et autres personnes de l'administrations sont déjà présents. Je m'installe au fond, un peu à l'écart des autres. Ils sont censés prendre la parole dans une dizaine de minutes le temps que les retardataires nous rejoignent. Je regarde autour de moi sans but précis et voient les autres se retrouver entre amis. Dieu que je me sens seule à ce moment précis.. Je me demande si les autres me reconnaissent, je ne suis pas nouvelle dans l'établissement pourtant. Oh.. ça c'est mes amies, c'était je devrais dire. Tous se sont éloignés de moi car je m'étais enfermé sur moi ces derniers temps. N'étaient-ils pas censé être là pour moi? Hm.

Ils passent tous à côté de moi, en me dévisageant, rejoindre des places un peu plus avancés.

Le proviseur murmure une chose dans le micro, ce qui atténue le brouhaha présent juste avant et part pour un discours général et ennuyeux. À côté de lui, mon professeur de littérature de l'an passé qui ne cesse pas de m'envoyer des petits sourires dès qu'il croise mon regard. Disons que j'étais un peu sa petite chouchou.. Je lui renvoie un sourire quand petit à petit ma vision se trouble, je vois blanc. Un nuage de fumé m'a envahie, alors là je m'y étais pas préparée. Je me lève subitement, toussant sans savoir m'arrêter. Autour, certains ricanaient.

Moi qui me suis mises à l'écart pour éviter tout accident, moi qui voulait juste terminé cette journée sans me faire remarquer, bh bravo. Merci à l'enfoiré qui a fumé sa clope en plein dans ma gueule.

À suivre.