Petite ff sur le ship Jayvik car je trouve qu'il n'y en a vraiment pas assez en français ici 🥸.
Cette fanfiction se passe dans un monde Alternatif où Jayce et Viktor sont des étudiants.
Viktor leva les yeux au ciel, mais il ne put cacher le léger sourire qui passa sur son visage alors que Jayce quittait la pièce.
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Dans la cuisine, Jayce mit de l'eau à chauffer, observant distraitement les rues à travers la fenêtre. L'après-midi avançait lentement, et l'appartement était toujours plongé dans une tranquillité douce.
Il trouva du thé dans l'un des placards - un mélange d'herbes qu'il n'arrivait même pas à identifier - et prépara la tasse avant de retourner dans la chambre.
Viktor était à moitié assis, calé contre les oreillers. Il semblait plus éveillé, mais toujours fatigué. Jayce lui tendit la tasse, qu'il accepta avec un léger hochement de tête.
- Merci.
Jayce s'installa à nouveau à côté de lui, l'observant boire en silence. Après quelques gorgées, Viktor poussa un soupir et posa la tasse sur la table de chevet.
- Ça va un peu mieux, admit-il finalement.
Jayce sourit, satisfait.
- Content de l'entendre.
Le silence s'installa de nouveau, mais cette fois, il n'avait plus cette lourdeur du matin. Viktor semblait plus détendu, moins accablé par la fièvre.
- Désolé pour tout à l'heure, lâcha-t-il soudainement.
Jayce haussa un sourcil.
- Désolé de quoi ?
Viktor évita son regard, ses joues rouges, jouant distraitement avec la manche de son pull trop grand.
- D'avoir un peu gâché l'ambiance avec mes pleurs et aussi le fait de t'avoir monopolisé... Dit il avec un léger sourire nerveux. Je sais que toi tu doit t'en fiché mais je préfère le dire quand même.
Jayce éclata de rire.
- T'étais pas insupportable, Viktor. C'est juste mon charme naturel qui fait effet.
Viktor roula des yeux, mais un sourire discret passa sur son visage.
- C'est vrai. T'es comme une sangsue, impossible de s'en débarrasser.
- Charmant, répliqua Jayce avec un faux air offensé. T'as le droit de dire que ma présence est rassurante, tu sais. Je vais pas te juger.
Viktor lui lança un regard sceptique, puis haussa les épaules.
- Si tu veux.
Jayce rit doucement avant de s'adosser à son tour.
- Tu penses pouvoir manger un vrai truc ce soir ?
Viktor fit mine d'y réfléchir avant d'hocher la tête.
- D'accord, mais à une condition.
- Laquelle ?
- C'est moi qui cuisine.
Jayce le fixa, surpris.
- T'es sûr que tu veux te lever ?
Viktor leva les yeux au ciel.
- Je vais pas mourir en allant jusqu'à la cuisine, Jayce.
- Hm... pas convaincu. Mais ok, marché conclu.
Viktor secoua la tête, amusé, et termina son thé.
L'après-midi continua ainsi, dans une atmosphère plus légère. Viktor reprenait doucement des couleurs, et Jayce veillait sur lui sans le brusquer. Ils parlèrent un peu, parfois en silence, et parfois en plaisantant sur des sujets futiles.
Le soir venu, Viktor finit par sortir du lit, plus stable sur ses jambes. Jayce lui tendit sa canne et il se dirigea vers la cuisine avec Jayce sur ses talons, prêt à l'attraper au moindre signe de faiblesse.
- Tu me prends pour un vieillard ou quoi ? râla Viktor en attrapant une poêle.
Jayce haussa les épaules, le regard malicieux.
- Pas un vieillard, mais un malade qui refuse d'admettre qu'il a besoin de repos.
Viktor souffla, exaspéré, mais il ne le contredit pas.
Alors qu'il préparait le repas, Jayce s'appuya contre le plan de travail, l'observant avec un sourire satisfait. Viktor allait mieux. Ce n'était pas parfait, il restait fatigué, mais il avait retrouvé son mordant habituel.
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