Petite ff sur le ship Jayvik car je trouve qu'il n'y en a vraiment pas assez en français ici 🥸.
Cette fanfiction se passe dans un monde Alternatif où Jayce et Viktor sont des étudiants.
— Et toi, tu pourrais apprendre à faire des schémas fonctionnels avant de m’impliquer.
Jayce éclata de rire, un son franc qui résonna dans la bibliothèque et attira des regards désapprobateurs.
— Touché. admit-il en se grattant la nuque.
— Écoute, je te propose un deal. On travaille ensemble sur ce projet, rien de trop sérieux, juste pour voir jusqu’où on peut aller. Si ça ne t'intéresse plus, tu pourras toujours partir.
Viktor plissa les yeux, analysant Jayce comme s’il essayait de déceler une quelconque arrière-pensée.
— Pourquoi insistes-tu autant ?
— Parce que je crois qu’on pourrait faire quelque chose de grand, répondit Jayce avec une sincérité désarmante. Et, je sais pas… Je crois que travailler avec toi pourrait être… fun.
Le mot fit tiquer Viktor. "Fun" n’était pas un terme qu’il associait souvent à ses travaux, mais il y avait une part de lui, aussi infime soit-elle, qui voulait voir où cette collaboration pourrait mener.
Il poussa un soupir résigné.
— Très bien, dit-il enfin.
Les deux retournèrent à leurs travaux, et bien que Viktor ne l’aurait jamais admis, une petite étincelle d’excitation naissait en lui. Peut-être que, pour une fois, il valait la peine de laisser quelqu’un entrer dans son univers.
Le temps passa, et la bibliothèque se vida peu à peu. Lorsque la cloche retentit pour signaler la fermeture, Viktor remarqua avec surprise qu’il n’avait pas vu les heures défiler.
— On continue demain ? proposa Jayce en ramassant ses affaires.
Viktor hésita une fraction de seconde avant d’acquiescer.
— Peut-être.
Jayce le salua joyeusement avant de s’éloigner. Viktor, lui, resta un moment assis, pensif. Une chose était certaine, il n’avait pas prévu que cette journée prenne un tel tournant.
Le soir tombait lorsque Viktor rentra chez lui. Il laissa tomber son gilet sur la chaise et s’installa à son bureau, son esprit encore occupé par les idées de Jayce.
Il n’avait pas prévu de se laisser emporter par un projet comme celui-ci, et pourtant, il ne pouvait nier une certaine curiosité. Malgré l’enthousiasme débordant de Jayce, il y avait quelque chose de fascinant dans l’ingéniosité qu’il apportait. Viktor soupira et se laissa tomber dans sa chaise, les mains croisées sur son ventre. Ses pensées vagabondaient entre les schémas de mécanique et l’idée étrange qu'il avait eu d'accepter un tel projet.
Il se leva soudainement, sa frustration montant. Pourquoi se laisser entraîner dans ce tourbillon d’innovations à la fois risquées et incertaines ? Mais, quelque part au fond de lui, il savait qu’il ne pouvait pas simplement ignorer ce projet.
Viktor se tourna vers son établi, où des prototypes et des outils étaient éparpillés. Un éclair de clarté traversa son esprit. Peut-être que cette collaboration pourrait l’amener à quelque chose de plus grand, quelque chose qu’il n’aurait pas atteint seul.
Il se pencha sur son bureau et commença à griffonner de nouvelles idées, les schémas de Jayce mêlés aux siens dans un mélange d’innovation et de calcul.
La nuit était maintenant bien installée, et les bruits de la ville se faisaient de plus en plus lointains, noyés par le silence pesant de son atelier. Viktor, absorbé par ses réflexions, ne se rendait même pas compte du temps qui passait.Ses doigts effleurèrent les contours de son dernier dessin : une série de mécanismes qui, selon lui, pourraient rendre le carrousel non seulement fonctionnel mais aussi plus stable, une idée qui n’était pas forcément présente dans les croquis initiaux. Viktor fronça les sourcils en repensant aux discussions de l'après-midi, à cette énergie que dégageait Jayce lorsqu’il parlait de son projet. Il était évident que ce dernier voyait quelque chose de bien plus grand, de plus ambitieux que ce qu'il semblait à première vue.
Il se tourna vers son bureau, rassemblant ses croquis et ses outils. Si cette collaboration devait avoir lieu, il fallait qu'il prenne les devants. Viktor savait que, tout comme le mécanisme complexe qu’il avait esquissé sur le papier, la réussite de ce projet ne résidait pas seulement dans l’association des idées, mais aussi dans la manière de les harmoniser, de les synchroniser parfaitement.
Il esquissa un léger sourire. Il était prêt.
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