MARIAGE ARRANGÉ -- RÉÉCRITURE

IV

Chaque matin se ressemblait depuis cette histoire de mariage, j'ai toujours soupçonné mon géniteur de ne pas me porter dans son coeur mais loin de moi l'idée qu'il puisse me marier de force ! Il me déteste à point ? J'ai l'impression que ma famille s'en fout de mes sentiments, que même si je me battais pour mettre fin à cette folie cela ne servirait à rien mais bon, me lamenter ne résoudra à rien en plus au lieu de réflechir à ma triste vie je vais plutôt envisager de convaincre c'est homme d'annuler le mariage, peut-être que lui aura plus de chance que moi. Je suis de nature ponctuelle donc c'est vers quatorze heure trentre que je quitta mon bureau aprés avoir lancer un bisou volant à Lilia qui me souhaite bonne chance pour la confrontation.

Ellipse du trajet

L'hotel était magnifiquement bien decoré, un mot pouvait le décrire "luxe". J'eusses à peine poser mon pied dans l'hotel qu'une femme à la peau noire vint à ma rencontre.

-Bonjour, je me présente ou tu commences? De toute le façon je te connais alors moi c'est malika, je suis une fan de vos tableaux merde comme j'admires vos oeuvres c'est trop d'emotions dis-moi un peu où vous tirez votre inspiration ? Oh c'est vrai je suis trop curieuse ça doit être un secret oh mon Dieu je suis devant vous oh putain...Continue-elle sans me laisser en place une. Je me laissa guider par cette perruche jusqu'au restaurant de l'hotel où s'est trouvé un homme au yeux marrons ressemblant vaguemment à tony.

-Et pour l'occasion, je pensais que vous...Voulu continuer Malika mais Dieu merci le jeune l'en empêche. Ce n'est que je suis une femme hautaine ou un truc dans le genre mais les gens qui parlent beaucoup sans laisser les autres en placer une me fatigue, et m'énerve par la même occasion.

-Stop ! Tu ne vois pas que tu l'as gavée du genre vraiment ? Vas y bouge de là, tu ne sers à rien à part bourrer le crâne de Mademoiselle Winter qui a mieux à faire comparé à toi maintenant apporte moi la malette qui est dans ma suite. T'attends quoi ? Ne m'énerve pas Malika. Comme l'éclair, la jeune femme disparue non pas sans avoir lancer un sourire sincére de ma part.

-Excusez ma soeur pour son comportement, veuillez vous assoir. Nous le fîmes en même temps.Vous désirez quelque chose?.

-Non merçi, je suis là pour une affaire donc passons au chose serieuse. Ma sécretaire m'a dit que vous n'aviez pas voulu régler la facture par un chéque mais que vous vouliez que je viennes personnellement, pourrai-je en savoir la cause?. Il me fait un sourire qui se veut charmeur.

-C'est bon, je ne vous mangerai pas et si possible tutoyez moi, je ne suis pas si vieux que ça, si?. Avec un ton amusé, il me regarde comme si j'étais sensé

-Nous ne sommes pas dans un spa pour nous relaxer ni amis pour se tutoyer donc repondez à ma question, je ne m'éterniserai pas dans ça. Je le regarde en y mettant tout mon sérieux.

-Mon frére avait raison, vous êtes une femme au caractére dure, la presse n'exagére rien didonc ! Tony aura un sacré boulot pour vous reconquérir. Tony ? Soudain son visage et lui de Tony se bousculent dans ma tête, c'est une blague !.

-Tony? Que fait Tony dans cette affaire?. Si cet salop est mêlé à cette affaire, je suis sûre qu'elle sera un plan foireux.

-Bon je ne vais pas passer par quatre chemin, Tony ton ex est mon frére et depuis votre rupture il n'est plus le même. J'ai envie que mon frére redevienne comme avant et c'est toi et toi seule qui peut faire celà donc ?. Malika jette presque la malette avant de repartir vite sûrement pour éviter la foudre qui se lit dans les yeux de son frére à cause de son acte. Il soupire juste avant de poser ses yeux sur moi. Je sais que tu vas sûrement me faire le coup de la meuf blessée par le comportement minable de mon frére alors j'ai en ma possession cette somme d'un million qui deviendra la tienne si tu acceptes mon contrat qui est simplement de ressortir avec mon frére bien sûr pas directement. Ça en est  trop pour mon cerveau, je ne pouvais plus me enregistrer ses conneries encore longtemps.

-Vous me prenez pour une moins que rien? Vous croyez qu'un million peut m'acheter ?. Rétorque je calmement.

-Ça va si c'est peu, il faut le dire. Je double la mise alors que ce que vous en dites ?. En plus c'est con est fiére de sa stupidité. Il me prend pour une mendiante ou j'ai l'air d'une pute de luxe ?.

-C'est fascinant comme vous pouvez être des connards putain je crois que c'est génétique mon Dieu !. Ton frére m'a en quelque sort vendu et toi connard comme jamais tu veux m'acheter ? Je crois que j'ai définitivement la poisse. Je me lève pour me diriger vers la sortie sans perdre mon calme mais le connard n'était pas du même avis.

-Tu passes devant une occasion en or. Tu sais quoi ? Prend la malette et réfléchit toute en la regardant, j'ai ma petite idée de ta réponse d'ici deux jours. Si ce crétin croit qu'il peut m'humilier de la sorte et bien il ne connait pas mon côté folle. Je prends la malette sous son air de vainqueur.

-Je savais que tu allais prendre la bonne décision. Je lui souris pour toute réponse. Devant l'hôtel, je lance un regard au frére de Tony qui ne comprend absolument rien à ce que je suis entrain. Je lui offre un dernier sourire avant d'ouvrir la malette et sous le vent peu doux de la journée, les billets de dollars s'envolaient pour s'écraser au sol comme des flocons de neige au plus grand bonheur des pauvres qui les ramassent. Je vois le connard venir vers moi comme un fou.

-Tu es folle putain ferme cette malette MERDE !. Il me l'arrache de main.

-La prochaine fois que tu essayeras de me payer pour ton putain de connard d'abruti de frére, tu vois cet hôtel qui est votre fierté familiale ? Je ferai en sorte que cela ne devienne que l'ombre d'un souvenir. Je le plante là comme un con ne réalisant toujours pas mon acte. Je démarre ma voiture en trombe vers la maison familiale. J'espère juste que la presse à scandale ne s'arrachera le scoop. Garant ma voiture n'importe comment, karl le majordome me dit qu'ils sont tous au salon. Je m'excuse de mon retard lorsque j'arrive avant que claire la cuisiniére ne nous annonce que le dîner était servi.

FIN

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