Un simple Oracle [EN PAUSE]

Chapitre 44

-Qu'est ce que c'est que tout ça ?! Qu'est ce que vous faites ?!

-Je vais vous apprendre une petite leçon comme à un enfant de cinq ans puisque vous n'êtes pas capable de comprendre des instructions simples et claires monsieur le conseiller Bart. Affirmais-je lentement de sorte à ce qu'il enregistre les informations. Vous allez prendre une des armes de fortune ici et tenter de vous défendre contre deux soldats. Je vais en choisir un et vous en choisirez un autre.

-Pourquoi faire ?!

-Vous n'allez certainement pas comprendre si je vous explique. Dépêchez vous parce que je suis très loin d'avoir le temps pour ces idioties et nos très chers soldats ici présent également.

Il ne bouge pas. Évidemment qu'il ne bouge pas. Je pince l'arrête de mon nez en essayant de chasser la migraine qui me menace déjà.

-Dépêchez vous avant que je vous donne un désavantage physique également. Je crois que vous tenez à vos tendons, ce serait bête de ne plus pouvoir marcher.

Il attrape évidemment le couteau avant de se redresser rapidement. J'en profite pour remarquer qu'il est fort heureusement correctement couvert. Il est cependant particulièrement décoiffé et couvert de rouge à lèvres.

Ça me répugne.

Cet homme me répugne.

J'aurais presque envie de vomir quand il choisit l'homme le plus chétif du groupe. Évidemment qu'il choisit plus faible que lui. J'ai choisi quelqu'un d'autre au hasard. Le petit homme s'avance armé de son épée de bois.

-Attendez. Je dégaine mon épée et la lui tend. Tenez, nous aurons ainsi les conditions exactes de la situation que j'essaye de recréer. Il est correctement armé et vous non conseiller. Qu'allez vous faire ? Cet homme est certes chétif et plus petit que vous mais il reste un soldat entraîné et correctement armé. Imaginez que ce brave porte une armure.

-Et je peux savoir où vous voulez en venir avec cette idiote mascarade ?

Un petit sourire étire mes lèvres tandis qu'un petit soufflement de nez m'échappe.

-Essayez de vous défendre contre... Excuse-moi comment tu t'appelles ?

-André, mon chev- votre Majesté.

-On peut rester sur Chevalier ne t'en fais pas André. D'accord donc André tu vas contrôler la révolte et désarmer ce pauvre villageois incarné par monsieur Bart ici présent.

-Je... je peux ? Vraiment ? Avec une véritable épée ?

-Évite de l'abîmer, j'y tiens beaucoup. L'épée bien sûr. Précisais-je. Évitez également de tuer notre très cher conseiller ici présent.

Il hoche la tête avant de fermement attraper la garde de ses deux mains. L'homme en face de lui qui n'a certainement aucune idée de ce qu'il peut faire me lance un regard suppliant. S'il pense que je vais l'aider, il se met le doigt dans l'œil et l'entièreté de son bras jusqu'à l'épaule. Il va éventuellement finir par comprendre où je veux en venir. J'en doute mais il aurait pu amuser la galerie au moins. Je suis sûr que ce petit spectacle ravira les hommes réunis ici.

J'ai ma réponse dans la minute quand André effectue un grand mouvement qui vise à le trancher en deux. Il est évidemment plus lent que le reste de ses mouvements et largement plus brouillon. Il n'avait évidemment aucune envie de réellement le trancher en deux. C'est particulièrement impressionnant même aussi mal exécuté surtout si vous n'avez aucune expérience en combat. Le conseiller arrive évidemment à éviter ce qui receuille tout un tas de réactions différentes. Les soldats apprécient le spectacle tandis que notre conseiller est visiblement dans une situation compliquée. Il a évidemment du mal à se défendre tandis que le soldat évite assez facilement ses attaques maladroites. Sa lame s'approche dangereusement du cou de notre très intelligent conseiller.