Chapitre 1 - Retour aux orignes

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« Il étais une fois un monde magique où Serdaigles et Poufsoufles vivaient dans la joie, où les Gryffondors et les Serpentards s'entre aidaient et .. »

- STOOOOOOP ! C'est quoi cette horrible histoire fils ?!

Monsieur Malfoy était dans le salon principal de son manoir dans le Wiltshire, assis dans un des fauteuil marron en cuir en face d'une table basse style renaissance. Drago avait re décorer le manoir à son goût depuis la mort de ses parents mais sa femme l'avait beaucoup influencé, c'est une femme après tout..
Malfoy était donc assis là, stupéfié par son fils qui racontait une histoire qu'on lui a appris pendant sa deuxième année à Poudlard.

-Mais.. Mais papa.. Je.. C'est Mme Murphy qui m'a appris ça et..
- C'est qui elle ?
- Euh.. C'est notre nouvelle infirmière à Poudlard, dit le fils sachant très bien qu'elle aurait des problèmes à la rentrée prochaine.
- Quelle incapable ! Je regrette le temps de Mme Pomefresh !
- Drago ! Tais toi ! Dit une élégante jeune femme descendant les escaliers et tenant aux bras un petit chien, un carlin blanc et noir de bonne lignée. Elle a raison, c'est bien d'apprendre aux jeunes sorciers l'entre aide entre les deux maisons qui sont les plus ennemies depuis des générations. Je déteste mentir mais si c'est pour avoir la paix et ne pas voir notre fils crouler sous les heures de colles à cause de ses histoires avec les Gryffondors comme toi tu as pu le faire étant jeune ça m'arrange.
- Mais mon amour ..
- Non ! Je sais que le Serpentard qui est en toi reprends ses droits car ton fils a été désigné par le choipeau l'année dernière comme étant de la maison Serpentard mais ce n'est pas pour ça qu'il doit nous détesté et détesté mon ancienne maison !
- Bon.. Scorpius ta mère a raison tu ne dois pas détester les Gryffondors, même si je suis pour la continuité de la tradition.. dit il tout doucement de sorte à ce que sa femme n'entende pas. Mais il est temps de changer ! Regarde, ta mère et moi faisions parti de ces maisons et on a du se battre pour notre amour mais il est resté le même.
- Merci mon cœur, la jeune femme alla posé un baiser doux sur le front de son mari.

Le petit blond platine alla jouer avec le ballons de rugby de son père dans la cour du manoir aux couleurs chaleureuses désormais, le quidditch lui manquait.
Il avait hâte de retourner à Poudlard pour rendre fou les prof. Surtout son parrain, professeur de défense contre les forces du mal même si Vous-Savez-Qui est mort depuis 20 bonnes années maintenant.

19:00, heure du dîner.

- À table ! Drago, Scorpius ! C'est prêt !
- J'arrive chérie.
- Va cherché Scorpius dans sa chambre s'il te plait Drago et dis lui d'arrêter de faire de la magie dans le manoir, ça fait des interférences je ne suis pas idiote a ce point.
- D'accord Herm'.

Non les Malfoy n'avait pas d'elfe de maison, au plus grand désespoir de Drago. Hermione étant contre cela, elle voulait la liberté des elfes et surtout pouvoir s'occuper de sa famille seule.

20:16, fin du repas.

- Extra comme d'habitude mon amour, tu es la reine de la cuisine.
- Merci je sais !
- Papa ?
- Oui fils ?
- Raconte moi ton histoire avec maman ! Sortit spontanément Scorpius intrigué de cette rencontre
- Euh.. Si tu veux mais ça va prendre du temps accroche toi fiston !
- Pas dans les détails chéri ahah, sinon on a pas fini. Lança Hermione, en regardant du coin de l'œil son mari.
- Si tu savais ce que ta mère a fais pour attiré mon attention ah ah ! Ria Drago. Allez va t'asseoir sur le canapé, j'arrive.

Le petit Malfoy partit de la salle à manger et se planta devant la cheminé.

- Tu va tout de même pas tout lui raconter hein Drago ?
- Oh si ma chère "Granger", il va rigoler.. Lança Drago d'un air sournois comme à son habitude
- T'oserai pas "Mal-foy".. ? Provoqua l'élégante épouse
- Ah tu crois ma chérie ?

L'ancien prince de Serpentard se dirigea vers la cheminée, fît assoir son fils sur ses genoux et commença le récit. Sous les yeux méfiants de sa femme qui les regardait depuis la cuisine.

- Prêt ?
- Je suis un Serpentard papa, je le suis toujours.
- J'aime cet état d'esprit fils ! Alors voilà ta maman, je la connais depuis ma première année, mais au début je l'aimais pas trop.. À cause de son sang et en y réfléchissant j'ai vraiment était débile ! Je ne vais pas te raconter mes six première années car je les ai passé à détester ta mère. Je vais plutôt commencer par la septièmes année, la plus importante, celle où tout a changé.
- Je t'écoute papa.
- Août 1997..

[ plongeon dans l'histoire ]

Août 1997.

Comme tout les élèves de Poudlard, une semaine avant Hermione avait reçu une lettre de Mrs McGonogall qui les invitait à passer une nouvelle année à la prestigieuse enseigne. Hermione, amoureuse de cette école et de la magie, ne refusait jamais depuis sa première année une invitation.

Il lui restait une semaine de vacances avant de se rassoir une nouvelle fois dans ce train mytique, elle comptait donc bien profiter de ce petit bout de liberté au milieu des moldus.

Londres, 1er Septembre 1997.

Au petit matin de ce jour, Hermione dormait paisiblement mais son sommeil fut stoppé net par une machine horrible qui fut inventée pour ne pas rater les rendez-vous : le réveil. Elle le maudit de toutes ses forces et le jeta au bout de sa chambre. « Mon dieu que c'est difficile ! » grogna t-elle encore la tête dans l'oreiller.

Elle sortit de sa chambre encore en pyjama, les cheveux comme s'ils avaient subit une tempête, les yeux à demi clos, fila dans la cuisine et pris une tasse de café et une part de gâteau de sa mère, le meilleur de toute la région.

Vers 8h15, l'adolescente remonta, avec l'espoir de pouvoir se recoucher et finir sa nuit, mais loin de là cette idée. Elle ouvrit les volets et fut désespérée par ce temps si pluvieux et en même temps si fidèle à l'Angleterre. Elle ne pût s'empêcher de sortir un grognement des plus matinal et peu féminin, et se dirigea vers sa salle de bain.
Elle avait entretenu, la dernière semaine des vacances, son teint hâlé d'été qu'elle avait réussis à acquérir pendant ces deux mois aux côtés de Ginny.

Enfin vêtue d'un pull en laine gris, d'un jeans serré noir, et d'une paire de sneaker blanches, elle se maquilla en vitesse et très peu jugeant qu'elle n'en avait pas grand besoin, un peu de mascara et du fard à joue. Elle peigna ensuite à la vitesse d'un vif d'or ses chev.. Ah non c'est vrai cela lui prenait les trois quarts de son temps !

Une fois un minimum brossés, elle pris la décision de les rassembler en queue de cheval pour cacher les dégâts du passage de la brosse.
Hermione sortit de la salle de bain en soupirant mais rassurée de se dire que des années auparavant sa tignasse était mille fois pire.

Sa mère, Agathe, était déjà partie travailler depuis 7h30, mais Hermione s'en foutait de ne pas lui avoir dit au revoir jusqu'aux prochaines vacances.. Et son père était-il déjà partit travailler aussi ?
Et bien Robb est parti vivre en France, à Paris, avec la grande sœur de Hermione âgée de 23 ans, Charlotte, après que son ex femme l'est trompé.

Les Granger était une famille aimante jusqu'à ce drame, il y a de cela 2 ans, ce qui a boulversé la cinquième année de la lionne. Voir ses parents se séparer est la pire chose au monde. Hermione détestait sa mère pour avoir brisé ce cadre de famille si chaleureux à ses yeux, elle avait vraiment voulu partir loin de sa mère après cela mais pour Poudlard et ses études elle était obligée de rester en Angleterre. Elle ne voulait certainement pas faire le restant de sa scolarité chez Beaux-Bâtons, trop fi-fille et trop bleu pour Herm'.

Son père est l'être le plus chère pour elle, il lui manque énormément et le rejoindre à Paris est son plus grand souhait désormais.
Quant à Charlotte, sa sœur, elle a un brin de jalousie pour Hermione du fait qu'elle soit une fille à part, l'élu de la famille en quelque sorte, l'amie de tout le monde, la fille cool et intelligente, alors que la vérité est bien différente. Mais Charlotte aime quand même sa petite sœur.

Hermione surgit dans le hall d'entrée et, vu les circonstances, décrocha du porte-manteau une grosse écharpe à carreaux qu'elle réservait pour les longs jours neigeux de décembre. Et l'accompagna d'un manteau kaki à capuche.

La brune pris les clefs de la maison et sortit sur le paillasson d'entrée. Ferma la porte en vérifiant toujours la poignée, et s'en alla, à pied, telle une simple mortelle sans pouvoirs magique.

Improbable | dramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant