HELP!

Dix-huitième chapitre : Point de vue de Diego :

J'ai continué de frapper à la porte. Je ne voulais pas qu'elle fasse de conneries. Pas maintenant. Elle avait tenu pendant 18 ans. Elle ne pouvait pas craquer maintenant. Puis elle n'était plus toute seule, j'étais avec elle. J'avais l'intention de la présenter à mes amis. Elle aurait fait parti de ma bande. Elle aurait pu être la marraine des enfants que j'aurais eu avec Sarah. Ou, mieux encore! Elle aurait été la mère de mes enfants. J'aurai pu trouvé une solution, j'aurais pu parler avec Sarah, et lui dire qu'au fond, j'étais tombé amoureux de Mélia. J'aurai peut-être brisé son cœur, mais au moins, Mélia aurait pu être heureuse.
Mais j'ai attendu. Je n'ai pas parlé à Sarah. Je suis resté avec elle, alors que mes sentiments étaient très confus.
Finalement, je n'ai peut-être pas réussi à faire sourire Mélia. Peut-être que je lui ai carrément brisé le cœur.
J'ai continué de taper cette putain de porte.
- Merde! Mélia! Ouvre moi!
Pas de réponse. J'avais peur, mon angoisse était en train d'augmenter de plus en plus.
Au même moment, mon père est arrivé, avec une arme à la main.
- Pousse toi, Diego. Je vais l'ouvrir cette foutue porte.
Avant même qu'il n'ai eut le temps de faire le moindre mouvement, j'ai crié :
- MELIA EST A L'INTÉRIEUR !
Il a quand même pointé son flingue vers la porte, et il a tiré, me créant par la même occasion, une certaine peur et une angoisse.
Heureusement qu'il ne l'a pas touché.
Pourtant, elle est allongée au sol, totalement inanimé. Tous les placards sont ouverts, une seringue est à côté d'elle.
Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il s'est passé.
Mon père m'attrape par les épaules et me force à le regarder dans les yeux.
- Je risque de mourir pour ce que j'ai l'intention de faire, mais ça m'est complètement égal. Écoute moi attentivement. Sauve toi. Prends Sarah et Mélia avec toi, et barre toi. Emmène la à l'hôpital. Ça va aller Diego. Je me charge de faire diversion mais fais vite quand même. Prend soin de toi mon fils. Je t'aime.  
Il s'est levé en vitesse et il est parti.
Sarah est entré dans la pièce, et, comprenant qu'elle s'apprêtait à crier, je lui ai fait signe de se taire, et je lui ai expliqué en vitesse la situation.
Elle m'a aidé à m'enfuir. Je ne sais pas comment j'aurai fait sans elle.
Quand nous sommes arrivés à l'hôpital, les médecins se sont occupés de Mélia. Ils nous ont demandés ce qu'il s'était passé. On a rien pu leur dire, malheureusement.
Ils ont appelés la police, et j'ai porté plainte contre le père de Mélia.
Maintenant, il fallait que l'on attende qu'elle se réveille, pour qu'elle dépose sa plainte. En espérant qu'elle trouve le courage de le faire. Après 18 ans de cauchemar, il est temps que cet homme paie pour ses crimes.