Douleur paternel

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Salut tout le monde. Ce chapitre va être assez bouleversant et pourrait heurter la sensibilité de certains. Si vous êtes assez sensible, je vous conseille de passer ce chapitre :)

Je vais passer un sale quart d'heure...

Mes mains commencent déjà à trembler tout comme mes jambes.

J'avance vers la salon à pas de souris. Me faisant toute petite pour ne pas risquer de l'énerver encore plus.

Arrivant devant le salon, je le vois, là debout devant la cheminée.

Ses points sont tellement fermés qu'on y voit leurs jointures blanchir et les veines gonfler.

Il se retourne lentement et me regarde de haut en bas avec un air de dégoût.

Suis-je si horrible que ça ?..

-Pourquoi toi ? Pourquoi, tu portes mon nom ! Car j'ai fait une erreur que je regrette, dés que tu rentres dans mon champs de vision. POURQUOI T'AS FAIT ÇA A MES BOUTEILLES BORDEL !

Les larmes commencent déjà à couler, le premier coup part, si violent, que je manque d'équilibre. Ça me fais si mal.

Je repense à toutes c'est fois où il là fait, toute les fois où il m'a laissé comme une merde au sol.

Ses poings fusent plus que d'habitude. Au bout d'une multitude de coups, mon corps est à bout et tombe lourdement sur le sol froid et humide, reculant jusqu'à ce que mon dos heurte le coin de la pièce. Son poing part en plein milieu de mon ventre et un autre sur ma mâchoire. Je sens le goût métallique du sang dans ma bouche. Il me répète sans cesse que je suis une bonne à rien. Qu'il me déteste et qu'il veut me voir morte.

Il attrape ma gorge avec une fermeté hors du commun. Mon souffle se coupe en un instant. Je commence à voir flou et les larmes ruissellent le long de mes joues. Je veux dire quelque chose mais les mots restent coincés au plus profond de moi. Il me crache des mots plus durs que le venin d'un serpent venimeux.

Comment un père peut-il haïr autant son propre enfant ?...

Mes paupières sont trop lourdes pour les garder ouvertes, je veux dormir, aller au pays des rêves, l'endroit où on peut être qui on veut, où on ne ressent aucunes douleurs, aucuns chagrins. La nuit est comme la morphine, elle nous soulage de toutes les mauvaises ondes de la journée.

Mon géniteur n'a pas l'air d'être fatigué.

Ce qui est mauvais signe pour moi.

Il déssert ses sales mains de mon cou, pour les poser sur ma machoire m'obligant à le regarder droit dans les yeux.

C'est trop dur de voir tout son regret dans ses yeux, toute sa haine vis à vis de sa propre fille.

-Putain de gamine de merde ! Tu ne sais rien faire d'autre que de pourrir ton entourage. Je te souhaite tout les malheurs du monde.

Mon cœur se resserre dans ma poitrine, je crois qu'il va se briser, laissant les miettes s'égarer loin de mes émotions.

Fichues bouteilles de merde, ne vois-tu pas tout le mal que tu crées ?

Je le vois reculer, sa machoire est contractée de rage. Il attrape le pied de biche posé à côté de la cheminée.

Mon esprit me dit de courir loin d'ici, m'échapper de cette maison qui sonne comme les portes de l'enfer. Mais je n'ai plus la force de me lever et de pouvoir me battre, je suis épuisée, épuisée de tout le mal qu'on m'a fait. Ses yeux sont légèrement recouverts d'une fine pellicule d'eau. Il s'approche de moi faisant aller le pied de biche dans sa main.

Un jeu dangereux mais passionnantOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz