**Synopsis :**
Lysytsya, une jeune femme dotée de pouvoirs mystérieux, assiste impuissante à la destruction de son village et à la perte de nombreux êtres chers. Sous le joug du seigneur des ténèbres, Myrrhold est en danger imminent.
Déterminée à s...
Pendant les semaines qui ont suivi ma sortie avec ma mère, consciente de l'importance de maintenir mon apprentissage, j'apportais régulièrement mon aide à ma mère, observant ses pratiques et apprenant des enseignements qu'elle me transmettait. Je m'étais également appliquée à comprendre ma capacité à communiquer avec les animaux présents au village. Cependant, le nombre d'espèces disponibles pour la pratique était limité et j'avais soif de découvrir de nouvelles voix animales, de nouvelles formes de communication.
Un matin, après avoir réfléchi à la question pendant plusieurs nuits, je me suis décidée à demander l'autorisation à mes parents de m'aventurer en forêt, près de la rivière. Mon désir était de rencontrer des animaux qui ne partageaient pas notre quotidien, des créatures dont les comportements et les vocalises me seraient étrangers. C'était une manière d'explorer mon don naissant et d'apprendre à communiquer avec une variété d'êtres vivants.
Lorsque je présentais ma requête à mes parents, ils échangèrent un regard silencieux, puis ma mère prit la parole.
— C'est une belle initiative, Lysytsya, et une étape naturelle dans ton apprentissage. Cependant, Aegis est encore trop jeune pour t'accompagner. Les Valorkins ne sont autorisés à quitter le camp qu'après avoir terminé leur formation, vers l'âge de deux ans pour la plupart d'entre eux.
Mon père hocha la tête en signe d'accord, appréciant visiblement ma demande, et ajouta.
— Tu pourras y aller seule, mais fais preuve de prudence et de sagesse, ma chérie. La forêt regorge de beauté et de mystères mais elle est un endroit imprévisible. Sois à l'écoute de tes instincts et de la nature qui t'entoure. Si jamais tu ressens la moindre sensation désagréable ou inquiétante, rentre immédiatement. Et assure-toi d'être de retour avant le déclin du soleil.
Je m'avançai vers eux et leur fis un câlin chaleureux.
— Merci beaucoup. Je promets d'être prudente et de ne pas prendre de risques inutiles.
Avec un sourire radieux, je me détachais de leur étreinte et me dirigeais vers la forêt. Les sons familiers du village s'estompaient peu à peu, remplacés par les murmures de la nature.
Au cœur de la forêt, où les ombres et les lueurs dansent en harmonie, Lysytsya se retrouva soudainement en arrêt. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle observait une scène d'une beauté et d'une étrangeté indicibles. Elle aperçut une jeune fille entourée d'un halo à la fois féérique et mélancolique, le portrait de la vulnérabilité et de la fascination. À travers le feuillage dense, elle observa avec émerveillement cette jeune fille, entourée d'une invraisemblable horde de créatures majestueuses, les Felinaëlys, leurs corps élégants brillaient de teintes mauves et roses, des couleurs si rares et éclatantes qu'elles semblaient nées de l'arc-en-ciel lui-même.
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Les Felinaëlys dégageaient une aura mystique qui se mêlait à la lumière du soleil filtrant à travers les arbres. Ils se déplaçaient avec une grâce rare, une fusion enchanteresse de force féline et de grâce mystique. Leurs pas semblaient rythmer les battements du cœur de la nature elle-même, telle une mélodie envoûtante. Leurs queues, gracieusement enroulées en cercle autour d'eux, étaient comme des symboles de cycles éternels, évoquant l'harmonie et la continuité de leur existence dans ce monde en perpétuelle évolution. Leurs grands yeux évoquaient une conscience profonde, comme s'ils étaient les gardiens de connaissances oubliées. Des orbes aux nuances de jade formaient une couronne céleste sur leurs têtes semblant être des portails vers des mondes insoupçonnés. Leurs couleurs chatoyantes et leur présence majestueuse ne transmettaient aucune menace. Au contraire, leurs auras semblaient apporter réconfort et sérénité. Les Felinaëlys étaient des gardiens de la nature, des êtres en harmonie avec les mystères de ce monde, et jamais ils ne feraient de mal à un autre être vivant.
