Chapitre 14

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De Oscar
Quand arrives-tu en Australie ? Tu loges où ?

À Oscar
Mardi exceptionnellement. Je loge une nuit avec ma mère dans le logement qu'elle a loué et le reste du temps à la réservation de l'écurie.

De Oscar
Hâte de te voir.

À Oscar
Moi aussi. Tu es rentré en Australie ?

De Oscar
Yep. Et toi qu'est-ce que tu fais ?

À Oscar
Je suis chez une amie à Paris. J'en profite, on ne se voit jamais. Tu me manques un peu...

De Oscar
Et toi tu me manques beaucoup 🫶

À Oscar
🫶

— Tu fais quoi, Ty' ?

— Rien.

— Tu n'es absolument pas crédible.

La jeune blonde s'installe à côté de son amie.

— À qui tu parles ?

— Personne.

— Tyana...

— Lia...

Magnolia rejeta ses cheveux en arrière et soupira. Le blond de ses cheveux contrastait avec sa peau hâlée.

— Et plus sérieusement ? insista-t-elle. Un garçon, vu ta réaction.

Tyana acquiesça à contre-cœur.

— Comment il s'appelle ?

— Oscar.

— C'est pas le nom du pilote ?

— C'est le pilote.

Magnolia sourit à son amie qui évitait son regard.

— Il est comment ?

Les joues de Tyana s'empourprèrent et elle lui montra une photo.

— Il est mignon.

— C'est pour ça qu'on en est là, marmonna Tyana.

Magnolia la dévisagea un instant et elle comprit trop tard ce qu'elle venait d'admettre indirectement.

— Il te plaît ?

Elle éclata de rire en voyant Tyana cacher son visage en ramenant ses jambes vers elle et en déposant sa tête sur ses genoux.

— Eh, Ty' ? Je suis heureuse pour toi.

— Rien n'est acté, bougonna-t-elle. Je l'aime bien, c'est tout.

— Un peu plus que bien, si tu veux mon avis.

— Bon, d'accord. Il est mignon, attentionné et intelligent et il me plaît.

— C'est sûr que, niveau physique, on n'est pas mal.

— Lia ! s'offusqua la data scientist.

Son amie afficha un sourire suffisant qui la fit sourire à son tour.

— Hâte que tu me le présentes officiellement en tant que copain.

—Tu n'as pas l'impression d'aller un peu vite en besogne ?

— Pas spécialement, répondit Magnolia avec malice. Pourquoi ?

Tyana se leva les yeux au ciel.

— Je ne sais pas ce qu'il pense de moi. Il ne m'aime peut-être pas.

— Non mais tu t'es vue ? Tu es magnifique, intelligente, adorable, et douée, et tes yeux sont incroyables.

— Il m'a dit que mes yeux étaient magnifiques, avoua la jeune femme en rougissant.

Calmant - Oscar PiastriWo Geschichten leben. Entdecke jetzt