Un recueil, tout simplement

Chapitre 3 (bidons partie 3)

Pour ce texte, la consigne était « lui et moi » (on pouvait ensuite divaguer comme on le voulait)...

Je le voit, le regarde. Il m'ignore. Dans ce cas, moi aussi.

L'oiseau d'or, lui, ne l'ignore pas, ne m'ignore pas. Il observe, vigilant. Immobile, beau et délicat par les fleurs qui l'accompagnent.

Ce bidon là en est un autre. Je ne sais pas s'il a une histoire, lui.

Il est plus grand, plus haut, plus près de l'oiseau d'or.

Son ami est par terre ; il résonne trop, parle et répète. L'autre l'observe, perché.

Même en l'ignorant, je le vois faire.

Dans celui ci, je crois qu'il n'y a pas d'écureuils ; pas comme dans l'aîné à droite.

Les écureuils, il n'y en a pas partout. Et peu les connaissent tous, personne, même.

Il semble adulte. Voilà. Les écureuils, il les a chassés, depuis bien longtemps, avec l'aide du paysan.

Moi, je ne vois pas le problème avec les écureuils ; je les aime bien.

Comme les ratons laveurs, ou... non ; les mésanges, plutôt.

Je pense qu'on a tous besoin d'écureuils et de mésanges, même peu.

Beaucoup méprisent, se moquent, n'aiment pas les écureuils. Pas moi ; je ne pense pas le penser.

Ils ne voient pas leur souffrance. Ils ne les entendent pas. Ou plutôt, ne savent pas écouter.

Les mésanges, elles, ont toutes un point de vue différent ; et pas seulement à propos des écureuils.

Je respecte leur point de vue.

Et l'oiseau d'or est toujours là.