Growing up requires great responsibilities ~ Fanfiction Spiderman [EN COURS]

Chapitre 19

Malgré les craintes que Peter m'a exprimées, nous avons fini par retourner en ville. Et à présent qu'une petite semaine s'est écoulée sans qu'aucun incident ne se produise, je le sens un peu plus détendu. Enfin, « détendu » est un bien grand mot. Disons qu'il n'a pas essayé de me tenir à l'écart depuis, et que nous ne nous sommes pas redisputés. La preuve en est, après avoir passé la journée à nous précipiter à plusieurs endroits dans New-York, nous sommes enfin rentrés chez les Stark et passons la fin d'après-midi à nous chamailler comme deux gamins innocents. Ça aurait certainement pu continuer un moment, mais mon téléphone reçoit une notification qui nous fait cesser.

Après avoir fait jurer à Parker de ne pas m'attaquer par surprise pendant que j'ai le dos tourné, je m'assois sur le rebord de mon lit et saisis mon portable, pour y découvrir un message :

« On se voit ce soir ? » propose Ned sur notre conversation de groupe.

« T'as l'art et la manière de lancer des idées au plus mauvais moment toi » répond MJ un instant plus tard, alors que je viens de déverrouiller mon portable et que Peter a sa tête posée sur mon épaule pour lire également le message.

« On est dispo nous » je tape avant de jeter un regard à Parker pour m'assurer qu'il soit d'accord.

Puisqu'il acquiesce, j'envoie le message, avant que Ned ne réplique par un smiley qui lève les yeux au ciel, et ajoute un « Flemme de tenir la chandelle » qui me fait ricaner.

Finalement, nous convenons de tous nous voir demain soir, et je profite d'être sur mon téléphone pour répondre à Laureen. Si nous n'avons pas pris le temps de nous rappeler depuis l'après-midi que Peter a passé chez Ned il y a un moment, nous échangeons régulièrement par messages.

—    Elle est vraiment fan de toi, je m'amuse en agitant mon portable alors que je coule un regard dans la direction de Peter.

—    De Spiderman, corrige-t-il.

—    Elle serait encore plus contente de savoir que c'est toi. Je disais pas ça parce que j'ai envie de lui dire, j'assure quand je percute que ma phrase pouvait porter à confusion.

D'un hochement de tête, Parker me signifie qu'il a compris ce que je voulais dire, et je réponds rapidement à Laureen. Aussitôt le message envoyé, Peter me prend le téléphone des mains pour le reposer sur la table de chevet, et me tire doucement en arrière pour que je m'allonge jusqu'à poser ma tête sur son torse.

—    On en était où déjà ? s'enquit-il doucement.

—    Tu sous-entendais que Madame Bennett était une bonne prof, je lui remémore après quelques secondes à remonter mentalement le fil de notre discussion.

—    Je l'affirmais, me corrige-t-il lorsqu'il s'en rappelle.

—    Mais elle s'est plantée dans les dosages de l'un des derniers TP !

—    Je suis sûr que c'était un test pour voir si on avait bien suivi ses cours.

Absolument pas convaincue, j'articule « Mais bien sûr » tandis que Peter ricane, mais nous sommes assez violement interrompus quand un bruit sourd retentit en même temps que l'ensemble de la pièce tremble. La secousse est brève, mais suffisante pour que je me redresse en sursaut.

—    Ça venait d'où ? j'interroge Peter alors que nous nous dévisageons avec surprise.

—    En bas, me certifie-t-il.

Soudainement prise de sueurs froides, je saute sur mes pieds et rejoins l'escalier pour le dévaler, suivie de près par Parker. Alors quoi, quelqu'un a réussi à s'échapper de prison et a décidé de se venger ? Norman Osborn en a marre de parler à la télé et veut passer à la vitesse supérieure ?