« Si je t'aime, je t'aimerai jusqu'à te haïr »

Chapitre 79

J'espère que vous êtes bien caler sur votre lit parce que vous n'avez pas fini d'être surprises mes vies. Attachez vos ceintures parce qu'a partir de maintenant on entre vraiment dans le vif du sujet.

(Ps : JE VOUS AIMESSSS je regarde tout vos commentaires vous me faites tellement rires.)

Bonne lecture 💕,

DANS LA PEAU D'ANNA

Pourquoi est-ce que je sens que je ne suis pas sur mon lit ?

J'ouvre mes yeux faiblement, réalisant que je me suis endormie sur le canapé du salon. Je devais être vraiment fatiguée pour m'assoupir ici.

Ces derniers temps, le sommeil m'échappe. Depuis exactement deux mois, les nuits sont devenues très difficile

Je pense à ma fille. Je sens qu'elle ne va pas bien, et cette pensée me rend tellement impuissante. Entendre ses pleurs la nuit me paralyse. J'aimerais tellement la prendre dans mes bras, la serrer très fort et lui dire que tout ira bien. Mais au fond de moi, je sais que rien de ce que je peux lui dire ne pourra vraiment atténuer sa douleur.

Alalalaaa les peines de cœurs...

Je saisis mon téléphone dans ma poche, il est sept heures du matin. Je me lève en m'étirant, puis je traverse le couloir jusqu'à la chambre d'Hakim pour le réveiller.

En poussant doucement la porte, j'entre dans sa chambre encore plongée dans l'obscurité. Hakim dort paisiblement dans son lit, son visage détendu et paisible. Je m'approche doucement de lui en évitant de faire trop de bruit pour ne pas le réveiller brusquement.

...

Hakim était enfin habillé et en train de manger son petit déjeuner. Je profite de l'occasion pour aller voir Maeva. J'ouvre la porte de sa chambre et, à ma grande surprise, elle n'avait pas fermé à clé. La lumière de sa chambre éclairait celle-ci. Je m'approchai d'elle avec précaution, la trouvant complètement avachie sur son lit, profondément endormie.

Elle dort enfin

Je ressens un apaisement immédiat en voyant ses traits détendus, sans aucun signe de douleur et de tristesse qui l'ont tourmentée pendant tant de jours.

Je m'assois délicatement sur le bord du lit, prenant soin de ne pas la réveiller. Sa respiration régulière et calme prouve qu'elle dort profondément. C'est probablement l'un des rares moments de tranquillité qu'elle ait connus ces derniers temps.

Je contemple son visage, qui avant été marqué par la peine qui est maintenant apaisé par le repos. Les soucis semblent s'être évanouis, du moins temporairement.

Mon cœur se serre en pensant à tout ce qu'elle a traversé. Maeva a toujours été forte, mais même les plus forts ont leurs limites. Elle a vécue des choses dont une fille de son âge ne devrai pas vivre. Jamais...

Et je ne parles pas de sa rupture avec Igor.

Je passe ma main sur son visage