Dans un monde sans frontières, parallèle a notre univers, vivaient plusieurs créatures fantastiques, aux traditions bien nombreuses, une nature nulle comparable, et un futur roi bien mystérieux. Un humain.
C'est ainsi que notre chère Naïla, jeune s...
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•Naïla:
"Naïla, nous ne pouvons plus être en retard pour ces événements, je vous prie d'accélérer!"
Sa c'est ma tante qui m'a rappelé pour nul ne sait combien de fois de me dépêcher, mais je l'ai ignoré pour être honnête, comme toujours, mais malgré moi je savais qu'elle viendra me prendre par force tôt ou tard.
Je soupire de sorte à bien montrer mon mécontentement, avant de prendre mes affaires, je me vêtu d'une longue cape que mon père m'avait laissée quand j'avais une centaine d'années, la cape était ancienne d'une couleur sombre, si noir qu'on pourrait même me confondre pour une ombre si ce n'était pas pour les fines lignes dorées qui soulignent les contours de cette dernière.
Puis j'enfile ma capuche en prenant soin de cacher mes cheveux et mes yeux, laissant juste apparaître mes lèvres et le bout de mon nez légèrement.
Quelle tradition stupide me répète-je sans cesse.
Je m'approche des escaliers que je descends bien doucement, je ne peux mentir, la maison était loin d'être moderne et soignée, au contraire elle était usée et vieille, le bois craqué sous chaque pas c'était très désagréable ma fois surtout la nuit, après tous elle appartenait à mon arrière grand père et depuis aucune rénovation a été faite, certains disent que c'est un honneur d'avoir cette héritage, je trouve que c'est un malheur de devoir m'occuper d'un endroit si rouillé, vide de bonheur, de chaleur, mais bien sûr je suis habitué maintenant. Je crois.
Plus je descendais, plus les voix agaçantes de ma tante et ma cousine se rapprochaient, toutes deux avaient une cape qui les couvraient comme moi, je vis ma cousine me sourire avant de prendre nos bottes, nos lanternes, et nos paniers, pour sortir et assister à ce grand balle de minuit.
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Je marchais à côté de ma tante et ma cousine, le vent frais me frissonné, j'adore cette sensation. Je gardais mon panier bien contre ma poitrine, en regardant attentivement chaque pas que j'empruntai ou bien j'observais tous simplement le beau ciel étoilé, pendant que j'ignore les remarques incessantes de ma tante, "Ne fais pas ça, bla bla""Fait attention, bla bla"
Très ennuyeux, d'ailleurs je trouve que je ne suis pas une si mauvaise immitatrice, non? Bref.
Plus je marchais. Plus je remarquai mon bel environnement avec un sourire aux lèvres que j'ai dû cacher sous l'ombre de ma capuche, ah. La nature de Grand Falks.
De loin la plus fascinante et dangereuse de toutes notre belle île, Les Justania, les Kialnos, ou encore les Gendiac
Les Kialnos d'une beauté sans fin, si beaux, si délicats, si doux, au premier coup d'œil, comme si n'importe quel coup de vent ou au moindre contact elles pourraient s'effacer, mais pourtant.
Les apparences sont trompeuses.
Ce que j'ai su comprendre de ce monde, sans réelle vie, sans confiance et sans amour, tous comme ces fleurs, qui enfaite, si on a posé le petit doigt sur elle, pouvaient causer une brûlure qui durent quelques jours, surprenant? Je sais. Et pourtant devinez quoi, je me dirige actuellement vers elles, bien sûr loin des regards de ma tante et ma cousine, j'ai vite fait enfiler les gants au écailles de serpents que j'avais soigneusement caché au fond de mon panier, puis pris quelques unes de ces magnifiques fleurs, ca ferait une bonne décoration pour ma chambre minable.
Mission accomplie!
Maintenant a mis chemin mon esprit vacille un peu plus, alors que mes pas s'accélèrent atteignant le même rythme que ceux de ma tante, qui par ailleurs marché avec confiance, elle savait où aller, elle savait ce qu'elle voulait, elle savait ce qu'elle faisait, et je dois l'admettre je l'admire pour ça. Non loin derrière moi je vis ma cousine qui paraissait toute aussi perdu dans ses pensées que moi, elle regardait la terre comme si elle trouvera les réponses a ses questions. Si seulement c'était si simple. Dommage.
"Ah. Nous voilà arrivés, la forêt oubliette" déclara ma tante d'une voix bien que claire.
Forêt oubliette.
Ça fait un bon moment qu'on ne c'est pas revu.
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Premier chapitre de cette aventure!
Naïla raconte son histoire, en compagnie de sa famille, mais qu'est ce qui les attends? Et qu'elle est cet événement de minuit, sans oublier l'étrangeté de Grand Falks et sa forêt.
Au prochain chapitre les réponses nous attendent ❤️
