Ressaisis-toi Ayline ! T'es juste devant lui !

J'ai carrément oublié qu'on était proche, trop proche.

Je reprends mes esprits, puis je retire directement ma main. Il prend le fromage et sort de la cuisine. Je ne bouge plus.

Khalti Derya : t'as quoi kizim ? pourquoi tu bouges plus ?

Je me retourne vers elle en la fixant.

Moi : c'est rien.

Khalti Derya : Eh In Shaa Allah, aller viens.

Elle me prend par le poignet pour m'emmener avec elle, et on arrive au salon. Je vais m'installer à côté de teyze à sa gauche, en face de moi il y a Dilara et à sa gauche, Hamza.

On dis tous "Bismillah" et on mange.

Khalti Derya et Jelila parlent de mariage, pendant que les autres mangent.

Par réflexe, des morceaux de tomate qui se trouve dans mon assiette, je les ramène de droite à gauche avec ma fourchette.

Khalti Derya : d'ailleurs en parlant de mariage, c'est quand que tu dégages de chez moi toi ?

Elle parlait à Hamza. Il a levé son regard avec ses sourcils froncés vers elle en disant :

Hamza : mama j'ai que 18 ans ! et comment ça je dois dégager d'ici ?

Khalti : tu m'énerves c'est pour ça.

Hamza : t'es folle w'Allah.

Khalti Derya : *claque sur la tête* c'est qui le fou entre toi et moi répète ?

Dilara était en train de rire pendant que Hamza lui jette son fameux regard noir. Il pivote vers sa mère.

Hamza : c'est bon smeh.

Khalti Derya : voilà, maintenant mange et étouffe toi.

Il tire la gueule et mange, et moi, je continue à manger, le regard sur mon assiette, mais à l'intérieur de moi, je veux tellement me moquer de lui.

Quand je lève ma tête, je vois qu'il me regardais déjà, en ayant de l'indifférence comme d'habitude.

Et moi faut pas me regarder, je rigole trop facilement, donc je lâche un petit rire. Mais quelques secondes après je m'arrête direct.

Pourquoi je rigole pour sa gueule moi ? Je crois je tombe malade, je dois me mesurer à la maison en rentrant.

Quand tout le monde a fini de manger, c'est Khalti et Dilara qui débarrasse, j'ai dit à Khalti que ça me dérangeais pas mais elle m'a forcé pour ne rien faire. Dilara m'a accompagné dans une chambre, puis en me laissant ici, elle est reparti.

J'observe la chambre, à gauche de la chambre quand on y rentre, il y a une table de coiffeuse : quatres tiroirs vers la droite transparent, où il y a un peu de maquillage, un seul autre tiroir à côté, je vois aussi de la lumière qui se dégage autour d'une miroir. Comme décoration, elle a mis un petit arbre en plastique dans un pot gris à la gauche de la table.

Chronique d'Ayline : « Mieux vaut oublier »Where stories live. Discover now