Chapitre 9: La déduction de Kokonoi

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Avant que le chapitre ne démarre je tiens à remercier LittleRyusei / LoloArashi pour cette magnifique cover, elle est incroyable. *-*
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"- J'attends de vous de sincères réponses."

Kazutora était resté perturbé face à la demande de son interlocuteur. Il sentait qu'il allait jouer gros ce matin et que chacune de ses réponses pourrait lui valoir un châtiment. Sous l'ombre que lui faisait l'homme face à lui, il ingéra avec difficulté sa salive qui se faisait plus régulière. Le bicolore repensait à ses amis, il avait réussi à faire fuir Baji et ça c'était pour le bien de tous. Mais quand était-il de Ryusei? Ce dernier n'avait même pas tenté quoi que ce soit pour le sortir d'affaire. Même si certes, parvenir à faire changer d'avis le dirigeant devait être impossible, et bien il n'avait pas cherché à comprendre, le laissant se faire embarquer loin de lui. Kazutora n'y comprenait rien. Pour le moment il appréhendait son avenir avec discernement comme si seul une option s'offrait à lui; l'enfermement.
Ses iris jaunes passait en revu les objets de la pièce, passant des casiers qui semblaient bourrés de dossiers, des livres sur une bibliothèque de taille moyenne collé au mur à sa gauche, des tables basses éloignés de lui non trop loin de l'entrée, sur lesquelles reposait un pot de plante, et finalement toutes ces babioles réunis sur ce meuble marron repeint, comme cette petite lampe noir pliable, cette tasse de café vide, ce pot à crayon et la pile de feuilles blanches.
Cette espace ne le faisait sentir que trop petit et misérable. C'était sûrement les attentes de Kokonoi qui prenait plaisir à savourer ses inquiétudes.

Le suspect ne répondait pas à sa précédente requête, le noiraud s'attendait à une suite plus concluante et il osait espérer que ses attentes soient irréfutables. Avant de démarrer toute chose avec son invité spécial, Hajime tendit une main en avant, Kazutora avait d'abord pensé qu'une gifle l'attendait mais s'était vite reprit de ses émotions, constatant que cette approche ne lui était pas réservée.

- Inupi, viens t'asseoir ne reste pas planter là.

À l'entente de son nom se faire appeller, le concerné s'était simplement mis en marche sans prononcer le moindre mot. Kazutora l'avait regardé faire, se demandant même si il était heureux dans son travail. Seul le bruit des talons de Seishu claquant contre le sol s'était fait distinct dans leur oreilles alors qu'un silence régnait de l'autre côté, ajoutant à cette scène déjà angoissante une nouvelle pointe de malaise incommodante. Le blond s'était arrêté à quelques centimètres de son ami, comme si cela se faisait tous les jours et qu'il s'y attendait; Hajime l'avait attiré de son bras contre lui, le forçant à s'installer sur sa cuisse. Le bicolore n'avait aucune idée de ce qu'il se tramait et n'en fit strictement rien. L'homme face à lui ressemblait flagramment à ce cliché connu d'homme riche entouré de femmes ou bien d'hommes pour son bien personnel, souhaitant se vanter de sa notoriété et sa valeur à but discriminatoire. C'était clairement l'image qu'il renvoyait.

Hanemiya s'était surpris à rechercher une quelconque demande à travers les petits yeux verts d'Inui, ceux-ci ne lui parlaient pas; il était bien rare qu'aucun message ne soit ostensible à travers les orbites d'une personne. Peut-être jugeait-il la chose avec maladresse après tout. Il ne connaissait nullement le caractère habituel de Seishu.

Le poing du directeur s'abattit sur le bois de son bureau, avant que la paume de sa main ne prenne doucement contacte avec le meuble et qu'il ne joue avec, faisant par moment cabrioler le bout de ses doigts sur le dessus. Son autre main entourait les hanches de son ami blond.

L'accusé ! Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt