Chapitre 13: Les prodromes de l'instance

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Ces ambiances inusités accompagné de toutes ces aventures on ne peux plus rocambolesques n'était plus que l'objet d'angoisse ferme. À l'antinomique de Shuji Hanma, Kazutora Hanemiya n'avait pas eu droit à ses longs moments d'échanges avec un avocat hors de sa cellule. Voilà environ une bonne semaine qu'il attendait le jour où son procès prendrait enfin vie sous les projecteurs du public. En réalité, il n'avait attendu que cinq misérable jours, durant lesquelles on l'avait laissé errer comme une âme en peine. Les seuls moments où on lui avait permis une sortie hors de sa chambre était pour rejoindre la cafétéria, épié par plusieurs gendarmes, ou bien pour se rendre à la salle de bain, toujours accompagné par les gardiens de prisons; ceux-ci avaient pour obligation d'assurer la sécurité absolu de leur bâtiment par évidence, c'est pour quoi les prisonniers étaient sans cesse victime de fouille corporelle et de contrôle de sécurité renforcée.

Kazutora ne s'était pas fait d'amis durant ces périodes affligeante, au contraire; au cours de ces derniers jours, il avait quelque peu redouté les moments du repas. Bien que peu à l'aise seul à l'intérieur de sa chambre de détenu, il n'avait pas à affronter le regard des autres une fois dedans; ses pulsions dangereuses pouvait être facilement mise en jeu. Le bicolore avait beau se répéter de ne pas perdre le contrôle quant à jouer le rôle d'un personnage, néanmoins un cas similaire de démence n'était pas à minorer. Plusieurs fois il avait croisé le chemin de quelques hommes dont les airs variés entre la folie, la neutralité et l'affliction. De son côté, il avait été l'homme austère. Cela n'avait pas été facile à vivre; se priver de tout divertissement afin de rester le plus digne possible durant son enfermement.

Divers prisonniers avait choisit de le considérer comme un garçon chétif, se montrant hostile à chaque apparition qu'il pouvait faire dans ces lieux ouvert au public, Kazutora se savait faible face aux critiques c'est pourquoi il choisissait de s'effacer complètement dès lors on lui adressait la parole; cela pouvait également éviter qu'il ne génère une dispute pouvant engendrer des coups et des blessures. Il y'avait en particulier ce couple d'hommes qui vantait leur faculté à se battre et briser les os de leur victimes; si ils avaient tentés de l'effrayer et bien c'était raté de toute manière. Tant que la situation en œuvre n'avait atteint ses propres yeux, il n'en croyait que la moitié. Bien que dôté d'une faible capacité à reconnaitre le vrai du faux en temps normal, ce coup-ci il avait pris la chose à la lègère. Kazutora détestait toutefois la présence de ces deux frères. L'un d'eux était de très grande taille, coiffé de deux tresses noire aux mèches blondes, l'autre était plus petit, ses cheveux blond cachait quelques mèches turquoise tandis que ses petits yeux mesquin étaient cachés derrière des lunettes rondes.

Jusqu'ici, ils n'avaient jamais tentés de lui lever la main dessus, malgré tout ils éprouvaient un plaisir indéniable à le pérsécuter, pensant certainement que Kazutora n'oserait se montrer caustique en retour ou ne serait-ce juste agressif d'une quelconque manière. Il aurait très bien pu ressortir ce côté grossier de lui, mais cela ne lui aurait pas été bénéfique, le faisant sortir de son caractère mensonger.
Être accusé de meurtre n'avait rien de fructueux, tout faux pas de sa part se retournerait contre lui.

Aujourd'hui, Naoto Tachibana était venu à son encontre sous prétexte qu'il avait reçu des nouvelles du tribunal concernant son affaire. Présentement installé face à l'homme penché devant son ordinateur de travail, Kazutora attendait impatiemment d'en apprendre davantage. L'officier rédigeait un message éléctronique à l'égard du directeur du tribunal et du jury, le bicolore n'était pas autorisé à lire leur échange et s'attardait donc sur autre chose de son côté jusqu'à ce qu'une attention particulière ne lui soit demandé. Il se mit à rêvasser un peu plus en profondeur, se remémorant les fois où il avait été contraint à utiliser les douches communes; celles-ci manquaient atrocement de propreté et sentait la transpiration par dessus le savon.

L'accusé ! Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu