Ch-1 Le Front

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La guerre, la guerre, la guerre et encore la guerre. Elle ne cessera donc jamais ? Y'a-t-il au moins un moyen de l'arrêter ? Je n'ai cessez de verser mon sang et mes larmes, et pourtant, la guerre continue, ignorant ma douleur et mes pleurs. Mais que puis-je faire ? Rien.

« Elima, il est l'heure... Elima ? »

Je lève ma tête d'entre mes mains, des larmes coulent encore sur mes joues, que je me dirige vers mon lit pour prendre ma sacoche. C'est à ce moment que je me rends compte que toutes les autres étés partis, je suis la dernière dans la tente.

J'enfile ma sacoche ainsi que ma cape.

« Je me sens sale... »

« Hmm ? »

« Non rien... Allons-y »

Je sors de la tente avec Ysvelt à ma droite. Le soleil me tape directement dans les yeux, la douleur me fait faire une grimace. Au moins on aura de la lumière aujourd'hui. Lorsque mes yeux purent s'accommodé à la luminosité, j'aperçois le camp.

« Qu'elle agitation. »

« On lancera l'attaque dans quelques heures, tout le monde se prépare »

« Serait-ce une attaque décisive ? »

« Oui, c'est pourquoi le capitaine a jugé bon d'employer des médecins de combat »

« Je vois, sage décision de sa part »

Putain de Capitaine de merde. Je ne veux pas y retourner, pas encore.

Ysvelt ajouta quelque chose, mais sa voix fut avalé par le fracas des armures, tous se dirigent vers le front, et moi aussi. Le front...

Ont continua d'avancer, en dépassant les tentes de généraux et celles des armes, On trouve les écuries, je déteste cet endroit l'odeur de la bouse de cheval est constante, ainsi que la puanteur abominable causer par la pisse, pas celle des chevaux, mais des soldats qui viennent y faires leurs besoin par manque d'endroit plus...disons approprié.

« Attend moi ici, je récupère Yllya et mon armure »

« Et ton arme ? »

« Toujours sur moi »

Il soulève son haut et laissa apercevoir un bouclier en métal au niveau de l'abdomen ainsi qu'une masse fourrer juste à côté.

Je me demande si ça ne lui fait pas mal de les avoir toujours sur ça peaux.

« Très biens, fait vite»

Il hocha de la tête avant de disparaître dans les écuries.

Je me mis à côté de l'entrés, le dos contre le cadrage de la porte, cadrage qui est l'une des rares structures en bois dans ce camp assez solide pour soutenir une personne.

Je dois encore y retourner.

Je me repose, mon dos contre le cadrage de cette porte, je songe à ce qui m'attend.

Je ne veux pas.

Nos ennemis doivent s'attendre à une attaque de notre part, mais quand même cela reste la meilleure occasion pour mettre un coup décisive au Vaalien. Nous avons réussi à les repoussez jusqu'aux plages menant à Braama.

Non, pas encore.

Il est normal d'employer toute les forces disponibles.

Pitié.

Même les médecins de combat.

Je vous en supplie.

Il est normale...De...NON !!!

« JE NE VEUX PAS Y RETOURNER !»

Des larmes commencent à couler sur mes joues. Je m'effondre au sol, la tête entre les mains, je ne cesse de pleurer. Je ne peux plus me contrôler. Ma vision se brouille par les larmes et ma respiration s'alourdit.

Ma tête...Me fait mal, terriblement mal.

J'entends le bruit de pas des soldats qui se rapprochent après avoir entendus le cri. Je n'ose pas lever la tête.

« Pitié...*snif* Je ne veux pas...*snif* Pas encore... JE PREFERE ENCORE LA M- »

Une main vient se poser sur ma bouche. Je n'arrive toujours pas à me relever.

« Ne dit pas quelque chose que tu risquerai de regretter Elima. Les gens comme nous ne peuvent que pleurer. Alors, pleurs mon enfants, pleur autant que ton petit cœur ne le permet»

Ça voix était douce, apaisante, c'était la voix d'une femme, je ne saurai dire qui. J'essayai de lui répondre, mais de ma bouche n'est sorti que des gémissements. Alors je fis comme elle me dit, pleurer, jusqu'au retour d'Ysvelt.

Pourtant, Je dois toujours y allez, vers l'enfer qu'est le front.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 13 ⏰

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