L'aménagement.

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Pdv Olivia (en média)

C'est fini. Mon ancienne vie se termine aujourd'hui. Je suis libre. Je suis majeure. Je suis maître de moi-même, de mon corps, de mon esprit. Je peux être celle que je veux. Je peux faire ce que je veux.

Depuis mes 11 ans, ma vie, je la déteste. Elle ne m'a jamais rien apporter de bon, que du mal. Mes amis? Que de la merde. Mes amours? Que de la merde. Ma famille? Que de la merde. À croire que, peut-être, moi-même je suis une merde. Du moins, ma famille, c'est ce qu'elle pense. Je suis rendue habituée d'être jugée, alors ne vous sentez pas mal. On m'a joué dans le cerveau pour me faire croire des choses, pour me rendre meilleure, comme ils disaient. Ça n'a pas marché. Je suis toujours la même et j'ai appris à m'aimer ainsi.

Trêve de bavardage. Je reprendrais ce moment de confessions, avec vous, plus tard. Il est maintenant 3 heures du matin. C'est maintenant ou jamais. Je quittai ma chambre en prêtant attention à ne pas faire craquer le sol. Je jetai des regards à gauche et à droite pour m'assurer que personne ne me voit et j'avançai. J'avais hâte de passer le seuil de la porte pour me sentir en sécurité. Je savais que si quelqu'un m'entendait ou me voyait, j'étais morte.

Je traversai les couloirs, puis, lorsqu'arrivée devant la porte d'entrée, je regardai pour une dernière fois cette immeuble qui m'avait servi de maison durant 18 ans. Tout était sale, en désordre et une forte odeur de drogue et d'alcool traînait dans l'air. J'étais prête à mettre une croix sur ces années.

Je franchis le seuil de la porte et couru en direction du taxi qui m'attendait. Je m'assis à l'intérieur et pris un bon coup d'air frais.

-Direction l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, dis-je en reprenant mon souffle.

-D'accord, dit le chauffeur en démarrant son compteur.

Le stresse tomba lorsque je ne vis plus ma maison. Une énorme pression tomba de mes épaules. Ça y est, ma nouvelle vie commençait.

. . .

Je venais tout juste d'arriver à New York. Je vis les nombreux taxis et j'entendis les nombreux klaxons. Certes, c'était plus bruyant qu'en France, mais ça valait le coup. J'avais, préalablement, loué un appartement en plein cœur de Time Square Je pris donc un autre taxi pour qu'il nous amène, mes valises et moi, vers ce repère qui me servirait de maison.

Arrivée là-bas, je remerciai le chauffeur et remarquai la propriétaire qui m'attendait.

-Bonjour, dit-elle. Suivez-moi!

Je fis ce qu'elle me demanda et pris l'ascenseur avec elle. Elle avait, environ, 40 ans. Elle avait de courts cheveux bruns qui lui donnait un air professionnelle.

-Au fait, mon nom est Paula Lopez, dit-elle.

Je pris conscience de son accent et devinai qu'elle était espagnol.

-Olivia Wilson, dis-je en lui souriant.

Lorsqu'on arriva au 17eme étage, elle m'invita à sortir et débarra la porte. C'était comme sur les images. Lorsqu'on entrait, un petit couloir, où un vestibule était offert, nous menait jusqu'à l'air ouverte, communément appelée Loft. Mon appartement était fait en forme de ''L'' me procurant une certaine intimité. La cuisine, bien que très petite, était très lumineuse. L'îlot centrale donnait envie de cuisiner. Lorsqu'on continuait, on arrivait dans le salon. Encore un fois, tout était magnifique, car une multitudes de fenêtres donnaient une magnifique lumière naturelle. Puis, quand on tournait le coin du ''L'', on y trouvait ma chambre. Celle-ci avait la même clarté que mon salon en raison des fenêtres qui se poursuivaient jusqu'ici. Pour finir, une salle de bain attenante m'était offerte.

-Wow, dis-je, c'est vraiment parfait!

-Je suis contente que cela vous plaise! Voici vos clefs, dit-elle en me les tendant. Chaque fin de mois, je passerai le 28 pour avoir le chèque, des questions?

-Non, merci, dis-je en lui souriant.

-Parfait, donc je vais y allé pour vous laisser vous installer! Au revoir, dit-elle.

Elle quitta mon loft me laissant seule dans ces pièces immensément vides. Et là, je réalisai mon problème. Comment allais-je dormir si je n'ai pas de meubles?

. . .

L'heure que je redoutais arriva. C'était le moment de dormir. Je n'avais pas le choix. Je sortis de ma valise une douillette que je m'avais amené pour l'avion et m'installai dans ma baignoire. Ce n'était pas la chose la plus confortable au monde, mais, pour une nuit, ça passait le test.

Je regardai attentivement les petits détails de ma salle de bain. J'étais heureuse. Je pouvais maintenant vivre ma vie comme je l'entendais, sans avoir peur de me faire juger. C'était un moment spéciale pour moi, mais banale pour vous. Certes, j'avais le dos contre une baignoire, mais j'avais beaucoup plus que cela. J'avais maintenant une certaine liberté qui m'avait tant fait rêver.

Demain s'annonçait une grande journée. Je devais passer voir deux universités et acheter mes meubles. Étant au mois de juillet, en général, les inscriptions pour les universités sont complètes, mais j'allais faire de mon possible pour pouvoir continuer mes études en comptabilité. Je voulais, évidemment, devenir comptable. Je voulais réussir ma vie pour prouver à tous ceux qui n'ont cru en moi, qu'ils avaient tort. C'était mon côté orgueilleuse.

Je fermai doucement les yeux au son de l'air climatisée qui refroidissait mon loft. Puis, je plongeai dans un long sommeil.

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Comme premier chapitre, ce n'est pas si pire, non?

Désolée pour ce chapitre court et peu intéressant, mais fortement nécessaire à mon histoire.

-Addictobook

Un amour new-yorkaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant