Complément sur le gris

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Encore une nuit d'insomnies.

Insomnies qui les appellent,

Les démons sont de sortie.

Sorties de ma tête, les peines deviennent plurielles,

Il va me falloir une amnésie.

Amnésie, peut-être à cause du miel ?

Celle d'avant est-elle déjà partie ?

Partie ? Non, envolée à tires d'ailes.

Les étoiles sont encore teintées de mélancolie,

Mélancolie qui peint en noir mon propre ciel.

Et celle que j'aime semble être ravie,

Ravie comme si je lui avais dit que je voulais d'elle,

Je suis à un pas, j'arrive chérie !

Chérie, ne pleure pas, éteins plutôt les chandelles.

Les roses n'ont pas fanées, elles ont pourries,

Pourrie comme un amour purement réel,

Dans un bouquet que je n'ai jamais pris,

Pris, par le temps ou le ciel.

Seul, je me sens un peu comme Amy,

Je ne vais pas dans le noir, moi, je vais dans le gris.

Anatomie d'une pulsionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant