À Toi

16. Protecteurs

Point de vue de Keliye

Mes cheveux se laissaient onduler au rythme du vent alors que je regardai le vent remuer lentement les palmiers autour de nous.

Il fait froid...

Ce fut la première pensée qui me vint à l'esprit lorsque la brise caressa mon corps.

Inspirant profondément, je me concentrer de nouveau sur mon assiette que j'avais à peine entamé. Mes doigts ne fesait que jouer avec la fourchette de mon plat.

La voix interrogatrice de ma tante me ramena à la réalité.

Ça fesait un moment déjà que nous étions toute les deux autours de cette table. L'une en face de l'autre.

La fraîcheur et le calme que nous apportait ce dîner était tellement réconfortant que je me croyais seule au monde.

Yvy à toujours eu ce don de me plonger dans l'aisance et le réconfort quand on est ensenmble.

C'est par se même moyen quel me demande comment je vais et comment je me sens et pose toute les questions qui la preoccupe. C'est comme une deuxième mère pour moi.

On parlait de son travail mais la question qu'elle me posa était complètement or contexte.

Je reportai enfin mon attention dans ses yeux verts pures avant qu'elle ne demande :

─ Et avec tes amis ? Tout se passe bien ?

─ Bien... Enfin oui tout va bien, répondis-je d'une voix enrouée.

Malgré ma réponse, je sentais qu'elle avait des doutes juste à l'expression qui recouvrait son visage.

─ J'ai eu vent de la visite d'un beau jeune homme, annonce-t-elle sans me regarder. Grand. À la peau matte. Et très studieux à ce qu'il paraît.

Ma gorge reclama subitement de l'eau que je m'empressai de boire.

Ce que j'avais oublier de précisé chez ma tante. C'est quel adore parler de chose très indiscrète...

─ A tel point qu'il t'emmène chez lui tard dans la nuit pour finir un soit disant exposé. Un de tes camarade de classe je suppose ?

Bizarrement je sentit ma colonne vertébrale geler sur place.

La tournure que prenait ses question me fit presque recracher mes lasagnes dans l'assiette.

Je reposai le verre sur la table et me raclai la gorge avant de déclarer :

─ C'était juste pour travailler sur un exposé stupide.

Yvy continua à m'analyser, un peu plus convaincu de se que je racontais.

Et puis d'une part, c'est pas totalement faux non ?

Quelques minutes plutard je finissait mon assiette et Marta est venu débarrasser la table.

Ma tante me fit un bisou sur la tempe avant d'aller dans sa chambre.

Me levant à mon tour, je quittai la table et m'aventurai dans le jardin avant d'atteindre la seconde porte de la cuisine.

La voix de Marta parvint jusqu'à mes oreilles alors que je percevais une autre discuter avec elle, jusqu'à reconnaître celle de Marco.

Je les entendais s'exclaffer à mesure que je me rapprochait, la mâchoire serré.