K.H : Chez Kamilia avec son fils.

Moi : Ah saha.

Jihan : Nihal goute ce gâteaux, il est trop bon.(en me tendant le gâteaux)

Sanah : Oh moi aussi c'est mon préférer !

Jihan : Il est trop bon !

Je prend le gâteaux et je le mange, c'est vrai qu'il est grave bon.

Moi : C'est trop bon !

K.H : Comme d'habitude, c'est moi qui a fait !

Moi : C'était sur.

Jihan : Mdrr, je l'es aidée un peu.

K.H : Eh kedaba va.

H.B : Pourquoi tu ment Jihan ?

Jihan : Mais je lui est apporté les moules ! Si ça c'est pas aider c'est quoi ?

K.H : C'est ce foutre de ma goule !

Sanah : Ahahaha !

Jihan : Haha c'est drôle.

K.H : Haya ousouktou 3lina.

H.B : Nihal ?

Moi : Oui ?

H.B : Tu sais quand tu sourie tu ressemble beaucoup à ton père Limad.

Rien que d'entendre le prénom Limad ou le simple vocable "père" fait naître en moi une profonde et lancinante nausée.

Ces deux mots résonnent dans mon esprit comme des échos douloureux, réveillant en moi une multitude de souvenirs emplis de souffrance, de tristesse et de peine.

Chaque lettre de ce prénom, chaque syllabe de ce mot, semble réveiller en moi des sentiments négatifs, des émotions douloureuses que je croyais enfouies en moi.

Ces années passés avec lui sont comme autant de cicatrices qui marquent mon esprit et mon cœur, rappelant des épisodes de douleur, de trahison et de mal-être.

Rien que d'y songer, mon cœur s'emballe, tressaillant dans ma poitrine avec une rapidité instinctive, comme s'il tentait de s'échapper de ce souvenir oppressant, de cette présence pesante.

Chaque allusion à ce lien familial déchu, fait revivre en moi ces blessures du passé, ces instants de souffrance et d'angoisse qui continuent de hanter mes pensées.

K.H : Bader.. C'est pas le moment !

H.B : Comment ça ?

Jihan : Je bah... on regarde un film ?

En repensant à tous ces instants où il me faisait du mal, où sa violence me faisait trembler de tout mon être, où le malheur semblait être mon seul compagnon, une onde de peur m'envahit de nouveau.

Ces souvenirs douloureux, ces moments sombres passés en sa présence, ressurgissent en moi avec une intensité déchirante, et je ne peux m'empêcher de trembler, secouée par l'émotion et le traumatisme qu'il m'a causés.

Pourtant, malgré le poids de ces souffrances, je ne peux en vouloir à Hami Bader, qui ne sait rien de ces tourments que j'ai traversés, ce n'est pas de sa faute s'il ignore ces blessures invisibles qui marquent mon être, ces cicatrices secrètes que je porte en moi.

Je ne lui en veux pas, car il n'a pas conscience de la douleur qui m'habite, de la lutte intérieure que je mène pour surmonter ces démons du passé.

« Lui seul, a su changer ma vie. » -NihalWhere stories live. Discover now