One shot : Like the little mermaid

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Aiolos était comme attiré. Le jeune marin se déplaçait sur la plage comme attirer par un doux son à l'horizon. Une douce mélodie qui se profiler à travers les roches sur le sol, qui sembler aussi calme que la brise traversant le sable chaud à ses pieds tout en étant aussi violente que les vagues heurtant la cote. Le marin se laissé guider par ce mélange d'émotion, son corps allant au rythme endiablé que tout cela prenait. Il en devenait hypnotisé, sous le contrôle de l'inconnu, de la grâce d'où provenait la mélodie. Il se mettait presque à danser. Un. Le premier pas. Deux. Tournant sur lui même. Trois. Passant ses mains le long de son corps, ses orteils maintenant aspergés d'eau salé après qu'il se soit rapprocher du rivage. Il semblait exécuter une sorte de valse avec lui-même sur le son pénétrant son esprit. Et pourtant, bien qu'il semblait sous emprise, un large sourire s'étendait sur ses lèvres, quelque chose d'authentique. La mélodie, l'ambiance, sa danse, tout rendait le jeune homme extrêmement bien, il en était tout simplement charmer. 

Et puis, alors que l'eau arrivait maintenant à ses genoux, l'aria disparu. Tout s'arrêta. Aiolos sentit ses jambes de dérober. Il tomba quand une vague s'écrasât sur le rivage. L'effet de chaleur qu'il avait en lui partit tout doucement à son plus grand regret. Il tourna les yeux vers la mer, là ou le soleil commençait déjà à se coucher, la déception remplissant son regard. C'est à ce moment qu'il le vit enfin. Un garçon de son âge était tapi dans l'ombre sur un rocher, plus loin sur l'eau. Le contre jour empêchait Aiolos de bien le voir néanmoins il ne pu ne pas remarquer les deux cornes majestueuses qui se dresser sur la tête du garçon. Le jeune homme se releva voulant se rapprocher, le voir de plus près mais le garçon eut un mouvement de recule. Il était apeurer par la présence de quelqu'un sur la plage et ne voulait pas de discussion inutile, actuellement, il voulais juste fuir. Fuir loin de cet humain qui avait osé le regarder. Mais Aiolos n'abandonna pas, il s'approcha encore jusqu'à le voir entièrement. L'eau lui arrivant maintenant à la taille. Ce garçon n'était définitivement pas humain. Il était autre chose. Quelque chose de superbe. Le jeune marin comprit compris qu'il se trouver face à une merveille de l'océan. En face de lui, se trouver une créature à la fois humaine et marine. Humain, pour ses cheveux d'ébènes retombant sur ses petits yeux vifs et obscures, son visage aux traits souples, son corps fin aux muscles à peine dessinés. Le bas de son corps était une queue immense semblable à celle des sirènes des contes de fées. Cette queue était couverte d'écailles qui hésitait entre les couleurs bleu et vert sous l'influence des reflets provoquer par la lumière du couché de soleil. Et pour couronner le tout, il ne fallait pas oublier les grandes cornes ornant le sommet de sa tête. Comme il y a quelques minutes, le jeune marin sembla comme hypnotisé et ce simplement par la présence d'une telle beauté devant lui. Comment pouvait il voir une chose aussi majestueuse ? Comment l'océan avait-il pu offrir au jeune humain, une rencontre aussi incroyable ? Il en rester immobile, plus aucun gestes, une vraie statue. Voyant cela, le garçon parut moins effrayé. Cet humain n'avait pas l'air de lui vouloir du mal, après tout. Il sourit légèrement ce qui fit bouger enfin Aiolos qui lui adressa un sourire rayonnant en retour. Le jeune inconnu fut alors comme subjugué par un tel sourire. Aussi épanoui, qu'une fleur éclosant sous la rosé du matin, aussi charmant qu'en lui reflété toute la beauté de son âme. 

Les yeux du garçon s'illuminèrent à cette vision. Il ouvrit alors la bouche comme pour dire quelque chose. Aiolos, lui, pu apercevoir des petites canines très pointu au milieu de ses autres dents mais ce n'est pas ça qu'il attendait. Il attendait que celui qui lui apparaissait comme un jeune triton se mette à parler. Mais ce n'est pas des mots qui sortirent d'entre ses lèvres. Non, le garçon entama un chant. Le jeune marin écarquilla le yeux en l'entendant. Il reconnaissait l'aria qui se joué à ses oreilles. Oui, cette voix qui réussissait à s'insinuer dans son esprit, à imprégner le plus profond de son cœur. C'est cette mélodie qui l'avait mené jusqu'ici. Ce son transperçant et envoûtant. Les yeux d'Aiolos ne voulait plus le lâcher, son regard brûlant comme la braise. Le jeune garçon plongea dans l'eau, attrapant les mains du marin le faisant avançait là ou celle-ci lui arriverait aux épaules et une danse commença entre les deux jeunes hommes. Coordonnés sur la voix du triton, ils bougeaient comme une valse ravissante, leur corps en rythme, les yeux ne pouvant s'arrêter de regarder l'autre comme si ça en devenait un besoin vitale, comme si à partir de maintenant ils ne pourraient pas vivre séparés. Ils continuèrent de s'éloigner de la terre ferme peu à peu, Aiolos perdait pieds mais le triton le soutenait par la taille l'empêchant de couler, pire de se noyer. Cela fit rire le jeune humain qui en profita pour déposé un léger baiser sur le front du garçon qui se mit à rougir arrêtant sa chanson, regardant Aiolos avec des yeux illuminés de joie. Ce baiser avait était aussi doux que la brise du vent sur son visage, si agréable que qu'il entendait son cœur battre avec une grande énergie dans sa poitrine. Son âme ne voulait plus qu'une chose : que la bonté, le charme, la joie de cet humain reste avec lui. Que la petite étoile scintillante qu'il était, rayonne à jamais à ces côtés, éclairant le moindre instant de sa vie. Il déplaça alors une des mains qui soutenait Aiolos et la plaça sur sur sa joue comme si il voulait l'embrasser. Mais ce fut le jeune marin qui acheva ce geste faisant frôler d'abord leur lèvres avant un plein contact, innocent mais amoureux prouvant qu'il l'était aussi, sous l'envoûtement de cette rencontre entre univers terrien et marin. Leur baiser en devenait plus profond plus passionné, plus empli des émotions qui était imprimer dans les couleurs de leurs esprits. Plus ça durer plus la magie de ce coup de foudre improbable devenait enflammé, tourbillonnante de chaleur et d'affection. Quand le soleil eut fini de se coucher, leur lèvres se séparèrent. Aiolos se remit à sourire, totalement sous l'emprise enchanteresse de ce qu'il venait de vivre. Et c'est à ce moment que le jeune triton prit sa décision. Il le regarda droit dans les yeux, fixant ses grandes pupilles turquoises, murmurant un mot.

«Shura»

Le jeune marin comprit qu'il s'agissait de son nom. Shura. Comme la divinité de la guerre bouddhiste. Littéralement tiré du mot «carnage». Aiolos avait du mal à croire qu'un nom aussi violant était donner à un être aussi beau et fascinant que la créature dont il était tombé amoureux. Cela semblait presque impossible. En retour, le jeune humain murmura son nom à son tour. Shura sourit et prononça à nouveau quelque chose. Une simple question. Une question qui surprit son camarade sur le moment qui vint à accepter. Le jeune triton plongea alors dans l'eau, attirant le marin avec lui dans les profondeurs de la mer. Celui-ci savait bien qu'il finirait par manquer d'air mais ce n'est pas ça qui le déranger. Quitte à vivre ses derniers instants, autant les vivres sous le sort de cet personne qui avait capturé son cœur en quelques instants. A présent seul la existence de Shura comptait à ces yeux.

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Like the little mermaidWhere stories live. Discover now