Chapitre 8

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Le petit endormi se fait réveiller par la lumière du jour qui éclaira la pièce après l'écart qu'une des servantes avait mit entre les rideaux. Il baillait encore puis se redressa, se frottant les yeux.

Servante : Bonjour monsieur avez vous bien dormi ?
Shu: Bonjour et oui j'ai bien dormi merci
Servante : Hum... votre petit déjeuner est près monsieur
Shu: D'accord je me prépare et je descends.
Servante : Bien monsieur...

Elle s'inclina et se dirigea vers la sortie lorsque le petit l'interpella.

Shu: Attends...
Servante : Oui monsieur ?
Shu: Est ce que mes parents sont là ?
Servante : Non monsieur ils sont partis tôt ce matin.
Shu : D'accord... alors... est ce que tu pourrais m'apprendre à cuisiner aujourd'hui ? Comme tu me l'avais promis ?
Servante :...
Shu: S'il te plaît...tu me l'as promis...
Servante :... bien monsieur.
Shu: Merci.
Servante : Hum...

Elle s'inclina encore et sortie. Shu devint triste. Ses parents étaient déjà partis. Donc tout repart comme avant. Puis il se souvient de sa boîte à clown.

Shu: Où est ce que...ah la voilà...

Il l'aperçu près de lui à son chevet. Il la prise dans ses mains.

Shu:... heureusement que je t'ai retrouvé. Blood...

Il pencha la tête et il prit la manivelle de la main et la tourna. Mais, il le fit dans un sens précis... comme un code où une combinaison. Quatre fois vers l'avant et deux fois vers l'arrière. La boîte s'ouvrit mais il était... déçu. Comme s'il s'attendait à un truc mais que rien ne se soit produits

Shu: Peut être qu'il est fatigué... où bien occupé...bon...je vais recommencer plus tard...

M
Il déposa la boîte, se prépara et sorti de sa chambre.

...: Oh le mioche...je me demande comment il connaît comment ouvrir le parc? Bref il n'a aucune idée de ce que je vais lui faire...

A la salle à manger, Shu mangeait des brioches avec un bon verre de lait. Albert était à ses côtés. Il termine son petit déjeuner et il se dirigea vers la bibliothèque avec Albert pour approfondir son français, son anglais et son japonais. Il finit rapidement sa leçon.

Le prof : Bon tu as terminé pour aujourd'hui.
Shu: Arigato sensai Kara
Mm Kara: De rien Shu on se revoit jeudi pour la prochaine leçon.
Shu: Hai !

La prof sortie laissant Shu et le majordome seul dans la salle.

Shu: Maintenant qu'est ce que j'ai à faire ?
Albert : Votre leçon de mathématiques puis violon et piano et pour terminer votre leçon d'écriture.
Shu: Ça fait beaucoup...
Albert : Je le sais monsieur...
Shu: Je déteste les mardis...
Albert : Je le sais monsieur..

Shu soupira. Il resta assit à sa place attendant le prochain prof. Un majeur toqua à la porte.

Shu: Entrez...
Majeur : Monsieur votre prof de maths est arrivée
Shu: Demandez lui de se manifester.
Majeur : Bien monsieur.

Il sortit et peut après le prof entra dans la salle. La leçon commença. Elle se termina et la prochaine suivit. Puis, se fut l'heure du goûter.

Shu: Je suis exténué.
Albert : Vous avez besoin d'un remontant
Shu: Oui tu n'as pas tord Albert

Albert appela la jeune servante qui était venu réveiller le petit Kurenai le matin lui demandant de lui faire son goûter. Celle ci accepta et alla à la cuisine.

Albert : Monsieur et si...

La sonnerie du fixe l'interrompit.

Albert : Donner moi quelques minutes monsieur.
Shu: Oui.

Albert alla donc vers la sonnerie. Shu, seul, là, décida d'aller dans la cuisine.

La jeune femme sortait le matériel nécessaire pour la cuisine du goûter. Une personne s'introduit dans la pièce mais elle ne la remarqua pas le moins du monde. Elle était en train de prendre les derniers ingrédients lorsque...

...: Qu'est ce qu'on va faire avec tout ça ?
La servante : Ah... euh maître que... que faites vous ici ?
Shu: Tu m'avais promis de m'apprendre à cuisiner aujourd'hui. Alors qu'est ce qu'on va faire avec tout ça ?
La servante : Ah...ah euh...des...un burger végétarien...

Shu pris le couteau qui se trouva devant lui. Il colla la lame à plat sur sa joue et afficha son mignon petit sourire d'enfant sage et innocent.

Shu: Alors allons y !
La Servante : Oui mais vous devriez reposer ça c'est dangereux vous pourriez vous blesser.
Shu: À bon? Comment ? Comme ça...

En disant ça il se trancha la main mais pas profondément. La femme paniqua et cria voyant la plaie du petit.

Shu: Ça ne fait pas si mal que ça bien au contraire...
La servante : Monsieur... vous saignez...
Shu: Hein...

Aux cris de la femme, trois hommes en costume et lunettes noires arrivèrent et derrière eux Albert appeuré et traumatisé par la vision de la plaie.

Albert : Monsieur que vous êtes vous fais ?
Shu: Je me suis tranché la main Albert
Un des hommes : Monsieur comment pouvez-vous sourire en disant cela ?

Un autre des hommes communiqua quelques choses dans le talkie-walkie : Appel d'urgence nous avons un code jaune appeler une infirmière et vite.

Shu fut emmène dans une autres pièces où on le fit asseoir sur un grand canapé. La plaie fut lavée. Shu resta attentif à tous les faits et gestes de chacunes des personnes autour de lui. Une infirmière arriva rapidement sur les lieux. Elle couru vite voyant à sa hauteur l'ampleur des dégâts. Elle releva la plaie mais cette on y ajouta de l'alcool. Ceci dit, Shu retira sa main de celle de la dame. Tous pris ce geste pour de la peur face à l'emploi du produit alcool sur cette zone endommagée. Albert s'approcha de Shu et se mit à sa hauteur.

Albert : Jeune maître... écoutez n'ayez pas peur la dame ici présente ne vous feras pas de mal vous savez.
Shu: Oui. Mais je ne veux pas qu'on verse...de l'alcool sur ma main.
Albert : Monsieur c'est pour la désinfecté... d'éventuelles micro sont ont sans doute introduit la plaie. C'est... pour la laver.
Shu: Je sais mais je n'veux pas...
Albert : Monsieur s'il vous plait... c'est pour votre bien... ça vous aidera... s'il vous plaît...

Shu le regarda, regarda l'infirmière, regarda son entourage. Au fond de la salle, il aperçut la servante avec qui il était qui stressait et tremblait de tout son être. Il réfléchit un moment puis accepta. On lui mit donc la liqueur à la plaie. Il ne réagit pas. Ni de grimace ni de gémissements de douleur ni de cris. Tous restaient là, choqué par le sang dur du petit. L'infirmière finit par bander la plaie et Shu la remercie. Elle partit et lui aussi sorti.

Mon enfance Where stories live. Discover now