Hasta que la muerte nos separe

Chap. 20 Pregunta

Je me réveille, Lolo la tête sur mes genoux, les bras croisés et les yeux fermés, à mon avis on a dû s'endormir comme ça... Je jette un œil à la fenêtre, il fait encore nuit, j'éternue en même temps il fait vraiment froid ici... Je décide donc de me lever le plus doucement possible et d'aller chercher une grosse couette pour Lorenzo . Je regarde un peu partout dans la maison avant de finalement prendre la grosse couverture présente sur le lit dans ce que je suppose être ma chambre . Je le recouvre et me retourne avant de sursauter

-À ce que je vois tu aime Lorenzo corazón

-Lu.. Luis..?

Il sort de l'ombre le regard dur, des creux se sont creusé sur ses joues, il a des cernes en dessous des yeux... Il est méconnaissable...

- Sí García cela fait plus d'une heure que je vous regarde dormir, toi ta mains dans ses cheveux et lui la tête sur tes cuisses... Quel beau couple vous faites

-Quoi...? Non... Je.. Enfin.. Non

Il passe une main sur son visage, il a l'air épuisé, au bord de l'évanouissement..

- Enfin bon je ne suis pas venu pour ça j'ai des questions a te poser

- Tu devrais dormir... Ça fait combien de temps que tu n'as pas dormi ? Ou même manger tu veux que je te fasse un bon plat ?

Il avance difficilement vers moi, il me fait vraiment de la peine...

- Luis c'est le médecin qui te parle là, prends une douche je te fais à manger et après je réponds à tes questions pendant que tu mange ?

Il hésite, je le vois et ça se sent, je m'approche donc prudemment et dépose doucement ma main sur son front.

-Tu a de la fièvre laisse moi te soigner dans ton état tu ne peux que te faire tuer et c'est pas ce dont le cartel a besoin

Il soupire et acquiesce avant de monter les marches des escaliers . Bon c'est le moment ou jamais pour faire en sorte qu'il me dise tout... Je m'attelle donc à ma tâche en lui préparant des crocs monsieur maison et en lui montant un plateau avec un verre de limonade du pain des petits gâteaux et ses crocs monsieur. Je dépose le plateau sur la table de chevet et me retourne quand le jefe sort de la salle de bain une serviette nouée autour de la taille. Je me retourne donc sans m'attarder sur lui.

-voici ton repas... Si tu as encore faim, n'hésite pas à me le dire...je...je vais te laisser t'habiller...

Je marche à reculons pour sortir de la chambre et bien évidemment la maladroite que je suis trébuche et je me retrouve sur le dos les yeux fermés

- C'est ce qu'on appelle tomber à mes pieds madame ou alors tomber sous mon charme

Il se met à rire, avant de me relever me tenant par les hanches j'ai toujours les yeux fermés une douce odeur de vanille mélanger de la cannelle me titille les narines.

- Je vais devoir te protéger du sol aussi ?? Me demande à demi sérieusement le jefe

- hahaha très drôle... je me débrouille très bien seul quand il s'agit de me protéger du sol ne t'inquiète pas pour moi... Laisse-moi sortir le temps que tu t'habilles...

Il ne me répond rien et me lâche me laissant planter en plein milieu de la chambre je ne sais pas si il m'observe ou fait autre chose en fait mes pensées divaguer sur ce qu'il pourrait me demander... Ça n'a pas vraiment l'air d'un interrogatoire non plus mais... Luis reste le jefe...

-Tu peux ouvrir les yeux corazón j'ai cacher ce qui pourrait te donner envie de te jeter sur moi même si tu en a pas besoin

Je soupire et ouvre les yeux le regardant l'air blasé je m'assois sur le lit les bras croisé