chap. 17 Quién eres?

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Nos mains liées, nous nous mettons à courir cherchant du regard notre groupe d'amis, mais les cris de frayeurs et la foule qui essaie de se sauver nous bloquent la vue et de ce fait ne nous permet pas de les retrouver... Les minutes paraissent très très longues, mon rythme cardiaque augmente face à notre détresse et l'incompréhension de cette agression...

-LUNA ! j'entend au loin.

j'essaie donc de trouver cette personne qui m'appelle, mais le jefe me maintient fermement le bras et m'entraine dans sa recherche d'un endroit sûr, après quelques minutes nous trouvons un petit placard là où nous entrons et refermons la porte à clés malgré le fait que ce soit très petit je parviens tout de même à m'asseoir au sol.

-bien García, tu restes ici je reviendrais te chercher plus tard, me dit le jefe.

-Qu...quoi....? Tou...toute ... seule... ?

-Non avec un des gringos qui tirent ?

Et là ma panique augmente considérablement, rester seule ... ici ... alors que dehors ça crie, ça tire puis franchement après avoir failli me faire kidnapper deux fois ... je ne pense pas que ce soit la meilleure des idées . Je sens une larmes perler sur ma joue puis une autre, s'en suivie de pleins d'autres, ne voulant plus s'arrêter, je craque c'est vraiment la goutte de trop. Je relève la tête quand je sens une main sur mon crâne, celle du jefe...

-Escuchame...je suis le jefe de ce cartel, ce qui veut dire que j'ai des personnes sous ma responsabilité et ma protection, ces gens ont une famille et tu vois, là, ma putain de familia est dehors parmi ces gens qui hurlent et qui essayent de ne pas putain de mourir !

Mes yeux ancrés dans les siens, je n'ai pas bougé, en fait je me rends vraiment compte qu'il a beaucoup de responsabilités et que ça ne doit pas toujours être facile ... mais je resterai pas ici.

- Je... je suis le médecin de ce cartel... alors je viens avec toi ... ta famille est devenue... mi..mi familia.

Il me regarde dans les yeux avant de me redresser et de sortir un couteau de l'arrière de son pantalon.

- Très bien alors je vais te faciliter la tâche.

Il prend ce couteau et d'un coup sec arrache le bas de ma robe m'arrivant de ce fait au-dessus de mes genoux, je le regarde choquée face à ce mouvement soudain.

- Si tu ne te sens pas de courir avec tes talons tu finis pieds nus, je te préviens tu me retarde et ce couteau finira sous ta gorge.

je regarde mes sandales hautes de peut-être cinq centimètres, tenu aux niveau des chevilles de façon bien, bien serrées.

Évidemment ...

J’avais peur de tomber ...

Heureusement pour moi j'avais un peu prévu le coup.

-Non c'est bon ... je vais m'en sortir.

Il me prend donc la main et nous repartons dans une course folle, évitant les gens et les balles qui fusent. Arrivés dans la salle, je vois Atilana et Celestina flingue à la main, nous nous avançons vers elles.

-Hermano !! Tu vas bien, seigneur j'ai eu peur ... vraiment très peur lui, dit sa sœur en le serrant dans ses bras.

-Les fédéraux sont là jefe, cachons nos armes, lui dit Atilana.

Ils s'exécutent tous étant donné que Lorenzo, Julian et Antonio nous ont rejoins puis un long silence s'installe et une vision de guerre s'offre à moi des corps, encore des corps certains sont morts d'autre inconscients, des cris, des cris d'horreur de tristesse de perte...

Hasta que la muerte nos separe Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt