Chapitre 33

Depuis le début
                                    

Nous finissons de manger quand nous nous dirigeons vers la sortie. Il fait nuit. Nous avons un peu marché pour rejoindre la Seine. On voit la Tour Eiffel et ses éclairages dans la pénombre. On voit le reflet sur l'eau, qui coule lentement. Il y a un petit vent, qui nous caresse la peau. J'ai un petit frisson.

David prend des grosses respirations pour profiter de cet air frais. Il avance en marchant doucement le long du fleuve. Je le prends en photo, avec la Tour Eiffel en arrière-plan, avec mon portable. La photo finit directement pour mon fond d'accueil. Je la trouve juste magnifique. Je reste quelques instants à le regarder marcher. Il a de grandes jambes, ce qui fait que je ne peux pas le rattraper. Mais il se retourne vers moi :

- Tu viens ?

Je tremble un peu et doit avoir la peau violette, car quand il me voit, il revient rapidement pour me passer sa veste toute chaude autour de mes épaules. Il me prend la main et m'entraine vers les quais.

Il observe chacune de mes réactions dès que je vois de nouvelles étoiles dans le ciel ou de nouveaux reflets de lumière dans l'eau noire de la Seine. Nous finissons notre petite balade. En revenant à l'hôtel, David passe réserver notre petit déjeuner servis en salle. J'en profite pour demander à la jeune femme de l'accueil une bouteille de champagne que je paye en carte bleu. Elle m'explique qu'elle sera livrée dans un quart d'heure.

J'attends David dans le hall. Il finit par arriver un peu agacé avec son téléphone dans la main. Mais, quand nos regards se croisent, il me sourit. Il m'explique qu'il a un problème avec la faculté et l'absence d'un professeur. Mais je ne le crois pas. Il ajoute avoir réservé notre petit-déjeuner pour neuf heure et demi en chambre le lendemain.

Nous prenons l'ascenseur, puis marchons dans le couloir. Il ouvre la porte après avoir sortie la carte magnétique. Je range mes affaires et lui les siennes quand quelqu'un frappe à la porte. David court ouvrir pieds nus.

- Tu as commandé un truc ? Crie-t-il.

- Oui, je lui réponds aussi fort.

La porte se referme et j'entends quelqu'un poser deux verres et un bol de glace, surement avec la bouteille de Champagne, dans le salon. David apparait alors dans le cadre de la porte avec un petit sourire en coin.

- Tu es une adepte du Champagne ? Si j'avais su, rigole-t-il.

- C'est pour fêter notre voyage.

- Adorable comme attention, me répond-t-il en se dirigeant vers le salon.

Je le suis à mon tour après avoir défait mes chaussures. Il prend la bouteille et bouchonne le bouchon avec classe. Je pose sa veste délicatement sur le canapé avant de m'assoir. Il sert les deux verres en les penchants de côté. Il a l'air d'avoir fait cela toute sa vie. Il me passe le verre et s'assoit en face de moi. Nous trinquons à notre arrivée à Paris.

Nous continuons alors à parler de musique et de cinéma notamment. Je suis plutôt comédie romantique et lui film d'action. Mais nous pouvons partager nos points de vue. Il me promet alors de me faire voir les James Bond, que je n'ai encore jamais vu et moi, lui faire voir le film 'Cinquante nuances de Grey', qu'il ne connait même pas de nom.

Nous nous sommes dit bonsoir. Je l'entends pousser la porte, mais elle ne se ferme pas. Je laisse alors aussi la mienne entrouverte comme cela je peux l'entendre se lever et travailler avec lui s'il en a besoin.

Je prends une rapide douche en me lavant les cheveux. La salle de bain est tellement grande que je peux en profiter. Je range alors mes produits de beauté sur le lavabo. Je trouve cela très joli à voir après. J'enfile mon débardeur et un jogging. Je sèche un peu mes cheveux à l'aide d'une serviette qui était là à mon arrivée. Je pose tout cela avant de rejoindre mon lit.

Je règle mon réveil pour huit heures et envoie rapidement un texto à Steph, mais elle doit déjà dormir. Je n'entends plus de bruit dans la suite. David doit dormir lui aussi. Je me glisse sous les couvertures et m'endors presque instantanément.

Je n'arrive pas à s'ouvrir la bouche. Sa main est plaquée pour plus que je ne fasse de bruit. Mes poignets et chevilles sont attachés aux barreaux du lit. J'entends quelqu'un respirer fort à côté de moi. Je vois alors son sexe tendu venir vers moi. Il me pénètre violemment sans protection. Il me tire les cheveux. Je prends des claques, des poings dans les hanches, des coups dans les jambes. Si je bouge trop, alors il me tient le cou et me menace de me tuer. J'ai l'impression de mourir sous ses coups. A chaque pénétration, j'ai l'impression qu'il me détruit un peu plus.

- Tu es à moi. Tu dois me donner cela. Je suis l'homme de ta vie. Une femme doit se soumettre à son homme. Cela a toujours été ainsi. Tu as écouté tes cours d'histoire ? Non bien sûr. Donc tu ne m'as pas fait à manger, tu n'as pas voulu de moi dans ton lit. Mais tu n'as pas à décider. C'est moi qui décide aujourd'hui et jusqu'à ta mort ! Et ne me dit pas que c'est du viol.

- Alex ? Alex ? Réveilles-toi, me dit une voix connue.


Liaison dangereuse 1. Plus qu'un prof...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant