Chapitre 68

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« Rien ne remplace la chaleur d'une bande d'amis. Rien, ni le travail, ni l'argent, ni la vie familiale » de Amin Maalouf.

Tout à coup, je sens quelque chose sur mes épaules. Je me retourne d'un coup et je tombe nez à nez avec David, qui pose ses lèvres sur les miennes de manière très délicate. Il est encore habillé avec un costume et une cravate bleu saphir et une chemise bleu claire. Je trouve cela attentionné qu'il vienne me voir avant de se changer.

Ses lèvres sont douces. A chaque fois que sa langue rencontre la mienne, je frissonne. Ses mains chatouillent ma nuque, tandis que les miennes passent autour de son cou en prenant soin de ne pas abimer le roman se trouvant dans mes mains.

Après un petit moment, nos lèvres se séparent. Je me hisse hors de l'eau avec son aide. Il prend le bouquin et en lisant le titre, il sourit du coin de ses lèvres. Je prends une serviette pour essuyer mon corps.

- Alors ? Il est bien ?

Je hoche la tête. Je reste toujours timide quand je ressens quelque chose pour mes lectures. Le roman, Une Vie, a été écris par Maupassant, un auteur classique français du dix-neuvième siècle. J'arrive complétement à me plonger dans la tête du personnage principal. Cela me rend mal si David le sait.

- Oh, tu ne souhaites pas en parler, finit-il par dire après avoir laissé planer un grand silence entre nous.

Je m'approche de lui et pose ma tête contre sa cravate, son torse. Il me caresse délicatement le dos et finit par me prendre dans ses bras. Je passe mes pieds autour de sa taille et mes mains derrières son cou. Je l'embrasse plus profondément. Il passe une de ses mains dans mon dos, alors que l'autre supporte mes fesses.

Je sens son sexe gonflé contre le mien. Une bouffée de chaleur monte en moi. Je commence à le griffer. Entre deux baisers, je lui mordille l'oreille. Il commence à haleter, sa respiration accélère au même titre que la mienne.

Il me transporte vers notre chambre et me fait basculer en arrière sur le lit. Mon corps tombe contre les couvertures. Celui de David vient se mettre au-dessus de moi. Il enlève sa veste et sa cravate, alors que je défais les boutons de sa chemise. Il finit complétement nu au bout de quelques minutes. Son sexe est en érection. En voyant cela, je passe ma langue sur mes lèvres comme si je voyais une sucette.

Il retire alors mon maillot de bain avec une seule main tandis que l'autre vient caresser ma poitrine, mon ventre et enfin mon intimité. Il me pénètre avec un ou deux doigts à plusieurs reprises. A chaque fois, je lâche un petit cri de surprise et de plaisir.

Il commence à promener son sexe contre ma cuisse droite, puis gauche avant de se placer près de mon sexe. Il me mord alors dans le cou pour me faire un suçon. Il ne m'a jamais fait cela. J'ai l'impression d'être au septième ciel. Mon vagin se contracte et je cris le nom de Dou en jouissant. Il est fier de lui, je le vois à son sourire...

Tout à coup, une voix, venant du hall, nous surprend avant que David n'ait joui.

- Monsieur Dreyer ? Mademoiselle Meyer ?

C'est Fred. David se lève rapidement un peu déboussolé.

- Merde. Je prends une douche rapide pour accueillir nos invités.

Il m'embrasse rapidement, trop rapidement avant de courir vers la salle de bain de notre chambre. Je me dirige d'un pas rapide vers ma chambre. Je prends une petite robe noire classique, que Linda a posée sur mon fauteuil.

Je passe dans la salle de bain. L'eau coule sur mon corps transpirant. Je découvre alors que ma mouille est descendue tout le long de mes jambes. J'essaye de laver toutes les traces de notre petite partie de jambes en l'air interrompue.

Liaison dangereuse 1. Plus qu'un prof...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant