Chapitre 17

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« Tout est dans ce grand écart entre la science qui exige des gestes violents, souvent atrocement douloureux, et l'art qui nous lie à l'humanité de nos patients » de Victor Cohen Hadria, Les trois saisons de la rage.

Le matin, je me réveille doucement quand le soleil se lève vers huit heures. Quand j'ouvre les yeux, je découvre que je suis seule dans mon lit, une nouvelle fois. Mais cette fois, pas de signe d'Emilien jusqu'à ce que j'entends un juron qui vient de la cuisine. Je me lève pour le voir. Quand je rentre dans la cuisine, il me regarde de travers avant de me dire :

- Retourne te coucher, il est tôt encore.

Je fais demi-tour pour retourner dans la chambre sans réfléchir. Je me remets sous les couvertures et attrape un de ses T-shirt usagé dans les bras. J'aime sentir son odeur. Cela me rassure un peu. Je ferme les yeux. Quelques minutes plus tard, je sens Emi s'installer à côté. Je sens son souffle dans mon cou. Il commence à me caresser délicatement les épaules, puis les seins pour finir sur mon ventre. Il me retourne délicatement et me fait son plus beau sourire. Il m'embrasse délicatement. Je passe mes mains autour de son cou. Il me prend dans ses bras tout en continuant à m'embrasser. Il se dirige vers la salle de bain. Il me pose sur le rebord du lavabo pour me déshabiller. Il me reprend dans ses bras pour me plonger dans le bain qu'il a préparé et parfumé. Il s'assoit sur le rebord.

- Ecoutes Alex, faut que je rentre. J'ai un tas de trucs à faire. Je suis désolé. Mais tu passes une partie de la journée à la fac et ce soir, je t'appellerais vers vingt-une heures pour que tu te couches.

Il m'a fait plaisir pour me faire passer la pilule. On ne va pas passer le week-end ensemble, alors que j'en ai vraiment besoin... Cela doit être de ma faute. J'ai oublié le rendez-vous d'hier avec David et d'autres étudiants. Du coup, je dois y aller aujourd'hui. Je me sens tellement mal pour lui. Je n'ai pas vraiment été là pour lui ces derniers temps.

Il prend ma tête entre ses mains pour me déposer un baiser. Je m'accroche à son cou comme si je ne voulais pas qu'il parte. Il souhaite que je le lâche. Il me repousse, mais je le retire vers moi pour le faire basculer dans le bain. Il fait déborder le bain, il y en avait de partout. Je suis morte de rire. Mais lui, cela ne lui plait pas du tout. Il peste, cela me fait rire de plus belle. Il se relève, prend une serviette pour s'essuyer. Il me soulève pour m'essuyer. Quand il vide la baignoire, je le regarde avec ma tête de grande gamine et un pouce dans la bouche. Puis il me porte jusqu'au lit. Il me jette, puis se met au-dessus de moi.

- Tu veux jouer à cela, me dit-il en osant les sourcils.

- Jouer à quoi ? Je ricane.

Il se penche alors sur la commode pour prendre un préservatif. Il se déshabille complétement et enfile le préservatif sur son sexe. Je commence à mouiller. Je suis complétement excitée à l'idée de faire cela, alors que nous ne l'avions pas prévu. Il se met au-dessus de moi à nouveau, me maintient les poignets pour les mettre au-dessus de ma tête. L'excitation commence à laisser place à la peur. Et d'un coup, sans me prévenir, il me pénètre violemment. J'essaye de me débattre, mais il me tient trop fort. Les larmes commencent à rouler le long de mes joues. Il me regarde droit dans les yeux avant de dire :

- Alors, c'est cela que tu veux ? Tu me fais perdre du temps, tu me dois bien cela.

J'ai mal. Il me fait mal. Je commence à pleurer, quand il jouit. Il se relève rapidement et se dirige vers la salle de bain. Il revient quelques minutes plus tard lavé, habillé, recoiffé et parfumé. Il se penche sur moi pour m'embrasser et rajouter :

Liaison dangereuse 1. Plus qu'un prof...Where stories live. Discover now