Jusqu'à ce que (la mort) le contrat nous sépare.

Chapitre 6

Alessio NOTALI

Je descend de la voiture, ma petite sœur sur les talons, et m'engouffre dans le casino après avoir jeté mes clés à un voiturier en formation. Je vais directement dans l'ascenseur, après avoir prévenue Eden qu'il fallait que je gère une affaire importante, pour monter dans mon bureau. Ezel m'a appelé pour m'avertir qu'il avait trouvé ce que je cherchait. Je sais qu'il est très efficace, mais je doit avouer qu'il a été plus rapide que d'habitude. Mais ça m'arrange, plus vite je règle cette affaire, plus vite on rentrera en Sicile. Ca fera très certainement plaisir à ma petite sœur. 

J'entre dans mon bureau et vois mon conseiller assis sur mon siège entrain de s'amuser à tourner dessus. Il s'arrête quand il m'aperçoit, et me lance un de ses sourire charmeur, qui m'exaspère au plus au point. 

- Patron, assied toi je t'en pris, dit il en me montrant un des fauteuil placé devant.

Je prends place et lui fait signe de parler.

- Alors tous d'abord sache que si ça à été assez rapide c'est que, étonnamment, certains éléments qui m'ont permis de le trouver sont littéralement tombés devant nous, et, en plus nonna à un peu aider, malgré elle je doit l'avouer donc...

- Ezel, je le coupe en maudissant cette manie qu'il a de parler beaucoup trop, va droit au but.

Il allait reprendre, mais il se fait couper par le claquement de la porte dans mon dos. Le brun se lève pour saluer la personne qui vient  de s'incruster dans mon bureau. 

- C'est parfait que vous soyez là tous les deux, s'insurge la voix de ma nonna.

Elle s'avance et s'assoie sur le siège qu'Ezel occupé quelque seconde avant, pendant que celui ci reste debout à ces côtés. La voir à cette place me rappelle le bon vieux temps, où elle dirigeait tout d'une mains de maître. Contrairement à ce qu'Aldo pense, c'est elle qui m'a tous appris. Elle me toise d'un air qui me fait dire que la discussion qui va suivre est de la plus haute importance.

- Ezel, te rappelle tu de la jeune femme qui a aidé Eden ? ce dernier hoche la tête, j'y ai réfléchie longuement et je veux que tu la lui présente, termine t'elle en me désignant du menton.

Je regarde mon conseiller qui à l'air de savoir de qui parle ma grand-mère. 

- Euh, je veux bien, commence t'il, mais en quel honneur ?

- Il est temps que ton ami épouse une femme digne et surtout qu'il fasse taire ces rumeurs ridicule sur lui.

Je la fixe surprise. Comment elle est au courant de ces rumeurs ? Ezel à l'air aussi étonné que moi.

- De quoi tu parle nonna ? je feint l'ignorance.

- Ne me prends pas pour une idiote fils. Ce n'est pas parce que je t'ai passé la main que je reste en dehors des affaires. 

Je comprends que ces rumeurs peuvent l'embêter. Surtout dans le monde des affaires. Mais je ne souhaite pas me marier. Ce n'est pas le bon moment. Je n'ai pas finit d'agrandir économiquement la famille. Je n'ai pas la tête à penser à celle qui m'épauleras.

- Nonna, je tente de l'amadouer, il y a plus important que ça.

- Tu sais qu'en temps normal je n'aurais rien dit. Mais je ne peux pas rester les bras croisés en voyant mon petit fils se faire diffamer de la sorte, elle se penche vers moi et chuchote, à moins que ces rumeurs soient vrai ? Ce qui expliquerai que tu ne côtois même pas les prostituées.

Je secoue la tête. Certes je ne fréquente, pour l'instant, aucune femme. Mais ce n'est pas pour autant que j'aime les hommes. Je joue une dernière carte, en espérant qu'elle me laisse tranquille.