Chapitre 2

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Le chant des oiseaux s'élève dans la légère brise, le soleil scintille par une belle et chaude journée à Lyon. Une adolescente sprint et franchit les grilles de son lycée pour arriver juste à l'heure en cours, place Bellecour, depuis la première fois en deux mois et demi. Elle se sépare de sa meilleure amie Julie, une fille de moyenne de taille, brunes aux yeux vert clair avec quelques taches de rousseur visibles parsemées sur son visage. La lycéenne rentre dans sa salle de classe pour son premier cours de la journée et de la semaine. Quelques minutes plus tard, le cours est interrompu par une des personnes que la jeune femme hait le plus sur cette terre en dehors de sa famille. 

— Mademoiselle Harmonia ! s'exclame la professeure en insistant sur le nom de famille de l'adolescente, pour attirer son attention, le regard de la jeune femme pose son regard sur la personne qui vient de rentrer dans la classe. Le proviseur vous a convoqué dans son bureau ! Prenez vos affaires, votre entretien risque de durer un bon moment, en vous connaissant ! Le motif de votre convocation ne m'a pas été donné, ce qui en dit long sur votre situation, mademoiselle Harmonia. Ordonne de sa voix grésillante madame Caire, l'enseignante d'économie qu'Harmonia déteste parmi tous les professeurs qu'elle a eus jusqu'à présent. Vous commencez bien votre année, mademoiselle Harmonia, rajoute sa professeure.

— Bien madame, je m'y rends tout de suite ! La jeune fille se lève de sa chaise plastique de jardin bordeaux et quitte la classe d'un pas pressé jusqu'au bureau du directeur, monsieur Gilardon, suivi par l'individu qu'elle méprise tant.

Le proviseur est un homme dans la trentaine sans cesse habillé en costume deux-pièces. Il irait bien avec madame Caire. Elle est perpétuellement vêtue à quatre épingles et toujours avec un chignon au-dessus de sa tête, ce qui lui procure un air sévère, tout bien réfléchi, le chignon ne lui donne pas un air sévère, elle l'est, pense la blonde. Harmonia hait encore plus cette professeure celle qui vient de lui donner fournir ce satané message. Elle ignore ce qu'elle lui a fait ou dit, pour qu'elle lui donne constamment de mauvaises notes. Alors qu'elle ne fait strictement rien pour déranger le cours à part de participer et de le faire avancer. Elle apprend systématiquement ses leçons et rend les devoirs à l'heure et même parfois en avance. Elle a toujours été présente dans ce cours comme dans tous les autres. Elle était loin d'être la cible des railleries de ses camarades, elle arrivait à avoir des bonnes notes, mais en restant dans la moyenne de sa classe. Son proviseur ne pouvait pas le savoir qu'elle n'exploitait pas toutes ses ressources intellectuelles ?

En relevant les yeux, elle voit qu'elle est devant la porte de son bureau. Elle prend son souffle et toque à cette dernière trois petits coups, mais assez fort pour qu'il puisse entendre pur faire connaitre sa présence.

— Oui, entrez ! Elle ouvre la porte avec toute la délicatesse dont elle est capable dans son état actuel qui est faible.

— Excusez-moi monsieur, mais vous m'avez convoqué. Je suis mademoiselle Harmonia. Carmela Harmonia.

— À oui, Mademoiselle Harmonia ! Une personne vous attend dans la salle de réunion. Je vais vous y amener. La demie-déesse bannie sens que son aura n'est pas habituelle, ce qui l'entoure provient du surnaturel ou plutôt de sa famille sur laquelle elle a tiré un trait il y a bien longtemps. Elle regarde ses yeux et ils ont une nuance d'un rouge qui émane que d'un seul endroit sur terre : les enfers et plus précisément le tartare. Si elle se fie à son instinct, soit les primordiaux ont décidé de se lever une fois de plus et faire régner la terreur. Ou les primordiaux et les dieux ont décidé de s'unir face à une nouvelle menace bien plus puissante qu'eux séparément et qu'ensemble, ils ont une chance de triomphé. Mais cela lui paraît peu probable, car les deux camps s'entendent comme chien et chat et avec les titans c'est l'apothéose. Les trois générations malgré qu'ils soient une famille passe leur temps à s'entretuer faire une alliance entre eux égale à une fin du monde imminente pour la terre et de l'humanité. Même si une guerre se prépare d'un côté, elle est rassurée, son secret est préservé et dans tous les cas cette guerre ne va pas l'affecter, car elle ne fait plus partie de ce monde et elle ne compte pas y remettre les pieds ni même un orteil.

Nouvelle menace à L'OlympeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant