[histoire en cours, publication un dimanche sur deux]
》En septième année à Poudlard, Tom se concentre plus que jamais sur ses sombres desseins.
》Seulement, lorsqu'une nouvelle professeure de Défenses contre les Forces du Mal est engagée, c'est toute...
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Traversant le château d'un pas assuré, la jeune femme rejoignit rapidement le bureau du directeur.
Ses années d'études se rappelaient à elle, un léger sourire dessinant ses lèvres. Si un sorcier lui avait dit qu'elle enseignerait un jour dans l'établissement qui avait fait son éducation, elle lui aurait ri au nez. Ce qu'elle souhaitait, elle, c'était devenir Auror. Et elle avait réussi.
Mais alors, pourquoi venait-elle à Poudlard ? Le bandage sur ses yeux en témoignait assez.
« Facie angeli. »
Prononçant le mot de passe d'une voix claire, la jeune femme emprunta l'escalier dérobé. Des voix lui parvenaient du bureau, signe que le directeur n'était pas seul. Mais elle était ici de son bon droit et souhaitait faire savoir à son supérieur qu'elle était arrivée.
Elle frappa donc à la porte et attendit qu'on la laissât entrer.
Quand ce fut fait, elle adressa un sourire poli à son supérieur. « Mr le Directeur, j'ai pensé que je devrais venir vous voir avant de prendre mes fonctions cette année. »
Armando Dippet, assis derrière son bureau, lui sourit en retour. « Ah, Miss (nom). Quelle joie de vous compter parmi notre équipe cette année. Je suis sûr que vous connaissez déjà le Professeur Dumbledore. »
La jeune femme adressa un hochement de tête à son aîné. Ce dernier souffla presque du nez. Il avait été son professeur de Métamorphose pendant sept ans, ils se connaissaient bien en effet. « Je suis surpris de vous voir ici, ma chère. Vos yeux se sont-ils remis ? »
Un sourire douloureux au visage, la jeune femme effleura son bandeau du bout des doigts. « Oui. Je crains cependant que je ne puisse jamais voir comme avant. »
Un silence respectueux accueillit ses paroles, rapidement interrompu par trois coups secs frappés à la porte.
Le directeur autorisa son visiteur à entrer. « Mr le Directeur, je venais vous informer de mon retour inattendu. »
Le jeune homme observa les mages présents dans le bureau avant de poser les yeux sur la seule personne qui lui était inconnue. « Ah, Mr Jedusor. Nous ne vous attendions pas avant la semaine prochaine... »
Jedusor revêtit son sourire de façade, ignorant les questions fusant dans son esprit. Qui était cette jeune femme ? Était-elle aveugle ? Le bandeau sur ses yeux allaient en ce sens...
« Je souhaitais prendre de l'avance sur le programme de cette année et les seuls livres pouvant m'aider se trouvent dans la bibliothèque de l'école... Vous n'avez pas reçu mon hibou ? »
Dippet fronça les sourcils. « Je ne crois pas, non. Mais vous êtes déjà là, je ne vais pas vous mettre à la porte. » Il jeta un œil à sa nouvelle collègue, incertain. « À l'avenir, tâchez d'attendre une réponse de ma part... »
Jedusor hocha la tête, son sourire ne quittant jamais ses lèvres. « Oui, professeur. Ça n'arrivera plus. »
Il fit demi-tour, silencieux.
Il ignorait toujours qui était cette jeune femme, mais son instinct lui intimait de faire grandement attention à elle.
Il émanait d'elle une puissance et une connaissance sans commune mesure.
Décidément, sa dernière année à Poudlard s'annonçait intéressante.
Derrière lui, une fois la porte fermée, la jeune femme dirigea son regard vers le directeur Dippet. « Qui était-ce ? »
Le vieil homme passa une main lasse sur son visage. Le professeur Dumbledore se chargea de répondre à sa place. « Il s'agit de Tom Jedusor, un brillant élève de septième année. Il est à Serpentard. C'est moi qui suis allé le rencontrer avant son inscription à Poudlard. »
La nouvelle professeur ne dit rien, prenant note de ces informations. « Si vous me le permettez, professeur, je vais prendre place dans mon bureau. J'ai quelques cours à relire avant de commencer à enseigner... »
Le professeur Dumbledore hocha respectueusement la tête. Être Auror ne suffisait pas pour enseigner à des adolescents, la jeune femme allait devoir s'armer de courage.
Le directeur, lui, se contenta d'acquiescer. Il était déjà retourné à ces papiers. Sûrement devait-il signer les lettres d'admission des nouveaux élèves...
