TENTATION

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Arrivée au taxi, j'y entre, faisant battre mon cœur plus rapidement devant chaque action qui me rapproche d'Olympe. S'il y a le moindre problème, mon père viendra à ma rescousse, mais cela implique aussi une leçon de morale sur mon lieu de fête. Papa, si tu savais à quel point mon esprit est embrouillé...

- Bonsoir, Madame Winters, je suis votre chauffeur pour ce soir, engagée par Madame Heisenberg, c'est moi qui dirigerai votre arrivée et de votre retour sans une seule égratignure à votre domicile.

- Madame Heisenberg vous a engagée pour moi pour la soirée ? Dis-je étonnée en oubliant la politesse. Je suis désolé, bonsoir d'ailleurs.

- Ne vous en faites pas, et pour vous répondre, oui pour la soirée. N'hésitez pas à lui envoyer un message d'ailleurs !

- D'accord, c'est ce que je vais faire.

Le chauffeur se met en route et je prends mon téléphone pour envoyer un message.

- Merci pour ton chauffeur Madame Heisenberg.

Puis, elle se mit à écrire, je ne pensais pas qu'elle serait aussi au taquet pour un message.

- J'espère qu'il ne te fait pas trop peur, tu as reçu ce que j'ai pris pour toi ?

- Oui, c'est vraiment joli, mais il ne fallait pas !

- Ne t'inquiète pas pour moi, c'est une soirée chic et je voulais que tu sois à l'honneur pour ce soir, surtout en ma compagnie.

- Parce qu'il y a un dresscode pour être avec toi ?

- Évidemment, qui n'aimerait pas être en ma compagnie, Madame Winters.

- Mon dieu, qu'est-ce que j'en ai de la chance d'être avec une femme imbue d'elle-même...

- Et pas que, tu risques d'être étonnée si tu restes avec moi dans cette robe que j'ai hâte de voir.

Je lève les yeux au ciel et éteins mon téléphone durant le reste de la route. Je ne peux pas m'empêcher, mais ce dernier message m'a fait de l'effet, Madame Heisenberg ne peut arrêter de jouer de son charme avec moi et elle sait que ça me fait quelque chose et en même temps, à qui ça ne ferait rien ? C'est une magnifique femme même si son caractère est assez spécial, je suis sûr qu'une nuit en sa compagnie n'est pas déplaisante.

Que fais-tu Bleuet a pensée à ceci ? N'est-ce pas ce que tu rejettes le plus, tomber dans les bras d'une femme d'Olympe ? Tu n'as pas appris assez de ton père sur ta mère.

"Ne t'approche en aucun cas d'une personne qui vient de là-bas Bleuet, ce sont des personnes qui n'hésiteront pas à te faire du mal et à t'emporter dans une boucle infernale, Élisa s'est fait emporter, elle est partie et je ne veux pas que ça recommence, tu comprends ?"

Ses mots là, mon père l'a dit en pleurant, s'agenouillant devant moi, cela faisait quelques mois que ma mère était parti et il ne s'était toujours pas fait à l'idée, on dit toujours que le temps, c'est ce qui nous permet de guérir, mais la douleur est là, écrasée sous un tas de pensée, elle n'est pas effacée malheureusement et peut ressurgir d'un moment à l'autre. Je ne dis pas que je ferais les mêmes erreurs que ma mère, mais je pense que mon père sans faire exprès m'a transmis sa crainte et ses angoisses, si j'en parlais que je suis allé à Olympe ce soir, j'ai peur qu'il replonge...

Plongée dans mes pensées, je ne pris pas le temps de m'en rendre compte, mais nous étions déjà aux abords d'Olympe, on regardait par la fenêtre, des lumières plonges la ville sous une nuit éveillée, les grands bâtiments surplombant les habitations, j'ai l'impression d'être à New York, mais prenant un côté très paradisiaque, comme un lieu divin. La plage étant à côté, je ne pus m'empêcher de rêver d'être en été là-bas, bronzant sur la plage avec l'eau si claire qu'on y verrait nos pieds. Si c'est où Freya habite depuis toute petite, je pourrais comprendre pourquoi la population là-bas est si importante, c'est une ville magnifique.