Iréna

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Je regarde à travers la fenêtre, une magnifique aube se dessine à l'horizon qui promet un grand soleil, et pourtant, j'ai cette impression que nous allons baigner dans l'obscurité, cette impression que quelque chose d'horrible vas se produire.

J'enfile vite les vêtements que mon apportée Sophie hier, il s'agit d'un pantalon marron clair et d'une chemise blanche.

Je chasse cette penser de mon esprit, Ares sort de la salle de bain, il est déjà vêtu, il porte un pantalon noir qui moule les muscles de ses cuisses, et une chemise également noire et il a attaché ses longs cheveux noirs en queue-de-cheval.

Il me jette un regarde, avant de saisir son épée et de l'attacher à sa hanche, il se tourne vers moi une dernière fois pour m'adresser la parole.

― Iréna, le médecin sera bientôt là, il vérifiera les blessures, puis si tout est bien, je demanderai à Séros de te raccompagner chez toi et tu pourras retourner à ta vie. Me dit-il d'un ton sérieux très inhabituel.

Il se tourne pour partir, mais je l'en empêche.

―, c'est tout ? Ça va se finir comme ça ?

Il me regarde d'un air grave, et il fronce les sourcils avant de s'approcher de moi.

― Et que veux-tu que je te dise ? Bien sûr que ça finit comme ça, je te rappelle qu'ici, c'est un camp milliaire, nous allons bientôt rentrer en guerre, les personnes se trouvent ici son sur le point de mettre leurs vies en jeu, ces personnes savent qu'ils ne rêveront peut-être jamais à leurs familles, je ne peux pas me permettre de continuer à m'occuper de toi, il en va de mon devoir de tout préparer pour limiter le nombre de morts dans mes rangs, pour qu'un maximum de personnes puisse revoir leur famille. Me dit-il un air agacé au visage.

Ce qui fait monter la colère en moi.

― Je ne t'ai jamais demandé de t'occuper de moi ! Lui crachai-je au visage

Son visage qui jadis exprimer de l'agacement, est déformé par la colère.

― Oui bien sûr, tu aurais préféré que je te laisse mourir dans les bois. Dit-il sarcastiquement.

Je m'apprête à lui répondre quand la porte de la chambre s'ouvre.

Sophie franchit la porte remplie de bonne humeur, cette bonne humeur se heurte à la colère qui inonde la chambre.

― Je pense que je reviendrai un peu plus tard dit-elle avant de sorti aussi vite qu'elle étai arrivé.

Je me tourne alors de nouveau vers Ares, mais il ne me laisse rien dire.

― Je crois que tu ne réalises pas ce qui se produit actuellement, alors je vais te le dire, ces personnes ont confiance en moi, ils ont confiance à ce que je les guide à la victoire, car dans d'autre mesure sinon je les guide à la mort, mais bien sûr toi, tu ne sais probablement pas ce que c'est de risquer ta vie, et encore moins celle des autres ! Me dit-il sèchement.

Un rire amer m'échappe.

― Détrompe toi, sache ceci ''votre altesse '' je sait mieux que quiconque ce que c'est de risquer sa vie chaque seconde qui passe, je sait mieux que n'importe qui ce que ça implique d'avoir des personnes qui conte sur toi, et tu sait pourquoi ? Parce que c'est ce que je vis depuis toujours donc, non, je ne te permets pas. Je sens mon sang palpité dans mes vaines, j'ai la sensation qu'il boue littéralement.

Ares ce tien devant moi, une expression de surprise au visage, je ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit, je sors de la chambre en trombe.


Je descends les marches des escaliers à toute vitesse, une fois en bas, j'ouvre les portes du manoir, je suis frappé par l'air frais de la matinée qui aide à rafraîchir mon visage, les paroles d'Ares m'ont tellement énervé que j'ai l'impression que mon crâne va exploser.

Écarlate Where stories live. Discover now