❄️°◇ chap 12 ◇°❄️

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Voilà maintenant trois semaines que je suis clouée à se lit d'hôpital et deux semaines que Mélia est en prison.
Dehors, il neige. Un silence règne dans l'hôpital et j'avoue, ça fait du bien.

Un docteur -je présume- entre dans ma chambre.

-bonjour Aria, voilà tes médicaments et un vers d'eau.

-bonjour, quand est-ce qu'on va commencer la rééducation ?

-cette après-midi normalement. Il faut juste vérifier que ta blessure se referme normalement.

-d'accord !
Je sourie, heureuse de cette bonne nouvelle.

L'homme approche la chaise roulante qui se trouve en face de mon lit.

-pour le moment ça sera plus simple de te déplacer avec ça.
Dit-il en souriant.

Il part et je m'assieds dans la chaise, je pousse la porte de la salle de bain et repose mes mains sur les roues pour me faire avancer.
Je met de la crème, du mascara et ensuite me brosse les dents avant de repartir en direction de mon lit. J'en ai marre d'être dans ce lit mais je suis contente de voire que ma blessure se refemerme.

Il est seize heure lorsque mon médecin entre dans ma chambre pour m'avertir que nous allons en rééducation.

Je m'assieds dans la chaise et il me pousse à travers tout l'hôpital en disant bonjour à quelques collègues à lui avant de m'arrêter et d'ouvrir une porte. Nous entrons et il se met devant moi en me tendant les mains, je les attrape et tente de me lever tout doucement. Il me tire lentement vers deux barres  et me place, je pose mes mains sur celles-ci et commence à placer un pas devant l'autre. Je suis heureuse d'enfin pouvoir marcher même si je ressemble à une grand mère qui aurait un lumbago.

Je retourne dans ma chambre et allume la télé. Une femme parlait d'un prisonnier qui avait été tué par un garde. Je coupe la télé, prise de panique pour mélia.

Je reçois un appel et le répondeur parle.

-une détenue de la prison (jsp) veut entrer en contact avec vous, appelez sur le 1 pour décrocher.

J'appuie sur le un et attends quelques secondes avant d'entendre la voix de Mélia

-Aria ! Ça va ? On m'a dit que je pouvais passer un appel alors j'ai voulu t'appeler.

-Mélia ! Oui ça va, aujourd'hui j'ai marché  !

-trop bien ! Pas trop mal ?

-si mais ça va c'est supportable. Tu sais tu sors dans 10 semaines donc, 70 jours !

-oui !

- je n'arrête pas de penser à toi, tu me manque !

-toi aussi tu me manque Aria, on se voit dans trois jours ! Oh ça fais déjà 2minutes, je dois raccrocher. Bisous je t'aime à dans trois jours !

Elle raccroche sans même que je n'ai le temps de lui répondre.

- je t'aime aussi..
Dis-je dans le vide.

Aujourd'hui, c'est le parloir. J'abaisse le lit au niveau de la chaise roulante et m'installe délicatement dedans, je me dirige vers l'armoire à l'entrée et attrape un simple pantalon avec un pull et un t-shirt. Je me prépare et me réinstalle dans mon lit avec mon téléphone entre les mains.
Il fait Clair dans la chambre car il y a beaucoup de neige donc ça reflète dans ma chambre laissant traverser une lueur d'hivers que mon père adorait.

Je déjeune et me rend au parloir accompagnée de la maman de yousra. Autrefois, c'était la meilleure amie de la mienne. Elles se sont rencontrées à l'école plus jeunes mais elles s'étaient perdues de vu.

Arrivés, elle ouvre ma porte et sort la chaise roulante du coffre  pour ensuite m'aider à m'y installer. Elle me pousse jusqu'à l'entrée du parloir et attends devant la porte où attendent les détenues. Un policier m'ouvre la porte. J'avance jusqu'à Mélia mais j'ai terriblement envie de la prendre dans mes bras, les contacts sont interdits donc je décide de prendre ses mains dans les miennes.

Nous parlons et environs cinquante minutes après une policière demande aux détenues de se lever, Mélia le fait et m'embrasse le front. Une policière nous regarde l'air de dire d'arrêter mais Mélia s'en  fou, elle part ne lâchant pas mon regard et je sors de la pièce. La maman de yousra est assise, elle lit un magazine et lorsqu'elle m'aperçoit elle sourit se lève et se met derrière moi pour me pousser.

-ça s'est bien passé ?

-oui. C'était court, dommage

-elle sort dans peu de temps ne t'inquiète pas.

Je ne répond pas et un silence apaisant fait place dans la prison entière. Nous sortons et Arrivée à l'hôpital je dois aller en salle de rééducation, Tous les jours à seize heure.

The Boss' Daughter [WLW]Where stories live. Discover now