Chapitre 6

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PDV Nour

Le public hurle, quant à moi je suis là transpirante face à Chiara mon adversaire au sol, qui ne se relève pas.

L'arbitre tape trois fois sur le tapis, ce qui annonce sa défaite mais qui annonce la victoire à mon plus grand soulagement.

C'était le match le plus sportif que j'ai fait, malgré les nombreuses faute de Chiara qui n'ont pas était dites, elle s'est battu avec ses genou et ses jambes la plus part du temps, ce qui est interdit en boxe, c'est pourquoi mon père s'énerve lorsque j'utilise mes jambes lors de mes entraînements.

Une fois dans les vestiaires, ma respiration est chaotique, j'ai mal partout, mon corps me crie de douleurs, mon cœur tambourine tellement que j'ai l'impression qu'il va sortir de sa cage thoracique.

La porte claque, faisant apparaître Carlos, putain mais faut vraiment qu'il sois partout lui, en même temps c'est vrai qu'il était pour Chiara mais putain c'est pas son vestiaire en plus elle est même plus la.

Je le dévisage alors qu'il s'approche de moi un sourire charmeur au lèvres, non mon beau je suis pas comme les filles avec qui tu couches, alors enlève moi ce sourire.

- Bravo beauté, tu as tout déchiré. Me dit il d'une voie rauque.

Je m'approche de lui, alors que Garcia me sourit à pleine dents, mon genou se lève vers ses bijoux de famille, mais il l'attrape avant que mon genou ne le touche.

- Je ne deviendrait pas stérile aujourd'hui.

- Va te faire voire Garcia, sérieux y'a pas d'autres gens à qui tu peux faire chier ?

Il fais mine de réfléchir et se met à rire, putain je pouvais tomber sur n'importe qui mais il faut que l'univers en décidé autrement, y'a pas que lui sur la planète, j'ai l'impression de le voir tout le temps.

- Arrête de me regarder comme sa je vais penser que tu veux me mettre dans ton lit, ajoute t'il.

Il me lâche la jambe alors j'essaye de lui en assigniez un autre de l'autre jambe mais c'est la même musique, il l'attrape en cours de vol, mon poing se rapprochant dangereusement de son visage il le bloque, son visage se contracte, je suis entrain de l'énerver.

- Joue pas à sa avec moi beauté.

- Je joue à aucun jeux Garcia.

L'air en devient étouffante, il me serre mes deux poignet me faisant lever les bras a coter de mon visage.

- Ta mère ne t'as jamais dit d'être gentil avec les filles ?

Son visage est complètement déformé par la colère, en quelque instant son regard me lance des éclairs, alors qu'il me serre de nouveau les poignets, un cri de douleurs s'échappe de mes lèvres.

- Je te le répète Nour, ne joue pas avec moi.

J'essaye tant bien que mal de le repousser mais il est bien plus grand et lourd que moi, la force d'une femme et d'un homme n'a rien avoir et je m'en rend bien compte, un rire s'échappe quand même de mes lèvres, alors que Carlos me foudroie encore plus du regard.

- Garcia, je peux te le répéter un milliard de fois si tu le souhaites.

Son visage à quelques centimètres du miens, son regards se pose sur mes lèvres et revient à mes yeux, puis soudainement il me lâche.

- Nour, la prochaine fois ferme juste ta gueule.

- Ta mère ne t'as donc pas appris la politesse, pourtant si mes souvenirs sont bon...—

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me plaque si violemment contre le mur qu'il en tremble presque, sa main autour de ma gorge me coupe presque la respiration.

- Et toi ? T'as mère t'as pas appris qu'on ne devait pas se faire répéter ?

Mon genou se lève en direction de son entre jambe, il n'a pas le temps de l'attraper qu'il est déjà plier en deux, un autre dans le ventre, Carlos m'attrape le pied me faisant tomber l'entraînant dans ma chute.

Se rattrapant de ses bras qu'il place à coter de mon visage, nos bouchent sont si proches que j'en ai la nausée.

Le bruit de porte se fait entendre, non non non c'est vraiment pas le bon moment, surtout pas dans cette position.

- Euh... Nour ?

Je tourne la tête, et mon père venant de rentrer a un sourire jusqu'au oreilles.

- Je te laisse mais ne tarde pas trop.

Il tourne les talons une fois la main sur la poignée mon père se tourne mais il fixe Carlos.

- À demain Carlos.

- À demain Coach.

Quoi ? Mais putain c'est quoi cette vie de merde ?

Une fois mon père sortit je le repousse et me lève aussitôt.

- Putain me dit pas qu'on va être dans la même salle toi et moi ?

Carlos passe sa main dans ses cheveux brun, riant a gorge déployé, il me dévisage.

- C'est justement ce que j'étais venu te dire beauté, tu vas devoir mettre ta rancoeur de côté.

- Fais pas genre tu me déteste autant que je te déteste.

Ses yeux brillent d'une lueur que je ne parvient pas à décrire, puis il tourne les talons me laissant la toute seule face à moi même.

Aimes moi autant que je te déteste ( EN PAUSE)Where stories live. Discover now