Hazel, 17 ans , vit dans une ville proche de la capitale avec sa mère alcoolique. Pendant les vacances d'été, sur les lieux de son stage, elle va faire une rencontre inattendue. Rencontre qui va apporter de nombreux problèmes. C'est à travers ça qu'...
Le lendemain, quand mon réveil sonna , je sortis de mon lit d'un bond . Pas question de traîner au lit le premier jour de mon stage chez GermanTV ! Après avoir passé une demie heure dans la salle de bain, j'ai mis une jupe en jean et un t-shirt blanc , avec mes converses rouges (basique).
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Je me suis dépêchée d'attraper un sac à main et mon casque. J'ai ensuite jeté un rapide coup d'œil dans le salon : ma mère ronflait sur le canapé, du mascara coulant sur le visage, des bouteilles vides éparpillées autour d'elle . J'ai écrit un petit mot pour lui dire que je partais et je l'ai laissé sur la table basse. Pourquoi se laissait-elle aller ainsi ? Jamais elle ne me disait un mot doux, jamais elle ne m'aidait ni me complimentait. De toute façon, je m'en sortais très bien sanselle . Je sortis de la maison et couru jusqu'à l'arrêt de bus ( mon stage était à Berlin) . Casque sur les oreilles, chantonnant du avril lavigne en admirant le paysage, j'ai repéré un homme étrange. Il devait avoir la quarantaine et il me fixait bizarrement. C'est alors que j'ai compris : il fixait ma jupe . C'est vrai qu'elle était un peu courte mais tout de même ! L'homme me sourit d'un air tordu et je détournai le regard. Il me dégoûtait.bon, heureusement, je suis descendue du bus 10 minutes plus tard. Le vent frais du matin m'a faite frissonner. J'ai essayé de recoiffer mes cheveux bruns devant une vitrine,puis j'ai marché jusqu'au plateau télé, la boule au ventre. Quand je me suis présentée à l'accueil, une manageuse est sortie de nulle part pour me faire visiter. Elle était insupportable. Elle s'appelait Caroline et disait « eeeuh » à la fin de toutes ses phrases. J'ai vite compris que ce stage était pas ouf : en gros, mon principal boulot était d'apporter des cafés aux gens . Mais bon , ça m'évitait de rester chez moi à subir la gueule de bois de ma mère. Après avoir donné un expresso à Magdalena, une journaliste et un latté à Ronni, un présentateur, je me suis aventurée dans les couloirs. Il y avait beaucoup de pièces, pour les ingénieurs du son et les techniciens. Un peu plus loin , il y avait d'autres salles. Sur le mur, un petit panneau indiquait salle de pause . Je suis rentrée dans la pièce à droite du panneau. C'était assez grand, et ça sentait le café (pour changer) . Il y avait de nombreux fauteuils autour d'une table où était posée une guitare électrique . Bizarre... qui pouvait bien laisser son instrument comme ça ici ? Je me suis approchée . Je savais que je n'avais sûrement pas le droit, mais j'adorais les guitares électriques. J'avais pris des cours, il y a quelque années, mais au départ de mon père, on n'avait plus assez d'argent pour payer ce genre d'activités . J'ai effleuré les cordes du bout des doigts, produisant un petit son étouffé, puis j'ai attrapé la guitare. Les leçons me sont brusquement revenues en tête : je n'avais rien perdu. J'ai timidement joué l'air de judas de lady gaga , savourant le moment. J'ai continué... mes doigts me faisaient mal, mais j'ai continué. Quand soudain, la porte s'est ouverte. Un garçon portant des vêtements amples et une casquette est entré et m'a regardée . J'étais tétanisée de honte. J'ai tout de suite deviné que la guitare était la sienne. Pov Tom J'étais dans le couloir, quand j'ai entendu de la musique qui venait de la salle de pause. Je suis entré , et je l'ai vue . Une fille aux cheveux bruns et aux grands yeux sombres. Elle jouait, avec ma guitare. Je suis resté figé dans l'encadrement de la porte , puis j'ai souri « Pas mal »ai-je dis en m'approchant . J'étais guidé par une force invisible ou je ne sais quelle sorcellerie, mais le fait est que je me suis avancé vers elle , et que j'ai pris sa main pour la guider. Elle jouait vraiment bien . Elle m'a regardé, et je ne savais pas pourquoi mais son regard m'a fait comme une décharge électrique. De là où j'étais, je pouvais sentir son odeur. Elle sentait la vanille et le chewing-gum à la menthe. D'un coup, elle s'est décalée et à dit : « Je suis désolée, je voulais pas ... j'ai vu la guitare et... » « T'inquiètes , j'ai rit C'est toi la stagiaire ?
