Prologue

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TW= abus sexuels, violence physique et harcèlement !
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«Brisée»

Ce mot signifie ce que je ressens. Depuis mon enfance, ce sentiment m'envahit à longueur de journée .
Comment ? Mes parents ont été tués devant mes yeux en pleine nuit lorsque je n'étais âgée que de sept ans, cette inconnue qui a enlevé la vie à ceux qui me l’ont donné hante mes cauchemars depuis ce jour.

J’ai été prise en charge par une dame tant dis que mon frère avait été amené loin de moi, sans plus jamais n’avoir eu de contact avec lui. Je vivais donc avec cette elle depuis petite. Je n'avais pas la vie parfaite comme les filles que j'ai connues. J'ai plutôt eu cette enfance qui, vous savez, tournait autour de la violence physique, le harcèlement et la noirceur de l'être humain.
Depuis l'adolescence, elle m'utilisait pour avoir de l'argent, le week-end quand je n'allais pas au collège, elle m'envoyait chez des hommes qui la payaient pour détruire mon mental.
Mon corps était imprimé de leur main qu'ils ont laissé . Elle avait fait de ma vie un cauchemar noir dans lequel je n'arrivais pas à voir la lumière.
Elle disait : « Tu fais ça pour m'aider, pour que l'on vive toi et moi».
Mais à vrai dire seule elle vivait car moi, j'étais déjà brisée de l'intérieur par sa faute.
«Tu m'aides tellement, tu auras ta récompense plus tard. Laisse les faire ce qu'ils doivent faire. Tu oublieras très vite.»
C'est la phrase qu'elle me répétait en boucle, mais elle savait que leurs mains et les actes de ses gros porcs riches allaient rester graver dans ma mémoire.
La jeune fille que j'étais a été tuée par leur acte.
Leurs violes.
À longueur de journée, ils étaient présents dans mon esprit même quand ils n'étaient pas là, je ressentais la présence de leurs mains sur mon corps, et même plus.
J'attendais plus rien dans la vie, car cette femme avait foutu la mienne.

Qui suis-je?

Lilly. J'ai 21 ans maintenant. Je travaillais dans un café depuis peu la journée et le reste du temps elle vendais mon corps à des riches malsains qui l'a payer juste pour se vider en moi. Contre mon plein gré…

Ils étaient tous des merdes, cette dame la plus grosse de toute. C'était de sa faute si j'avais une vie aussi horrible tant qu'elle vivait sa vie toute allait bien. Je m'étais sacrifié pour elle et la seule chose qu’elle me rendait était la violence physique. J'en savais quelque chose parce que depuis qu'elle a commencé à me vendre ce soir-là,je voyais les traces de ses coups sur mon corps rempli de bleus et de cicatrices causé par celle qui m’avait adopté.

Tout était de sa faute. À cause d'elle , la fille heureuse que j'étais et devenue la fille détruite… que je suis à l'heure d'aujourd'hui.
Ma vie, mes choix, mon corps ne m'appartenaient plus.
Maintenant, ils étaient tous siens.
J'espérais juste que tout allait changer un jour, mais ce rêve s'était éteint il y a bien longtemps maintenant.
Elle ne voulait pas me laisser partir, car sinon elle n'aurait plus d'argent et par ma faute elle tomberai dans la pauvreté.
Elle avait besoin de moi et moi j’avais besoin de son soutien lorsque l’on me harcelait. Je revois ce garcon au yeux bleus essayer de me tuer avec ses amis dans les couloirs du collège . Ces coups, qui se posent sur ma peau, avaient imprimé des bleus durant mon adolescence. 

J'étais seule… Je n’avais personne.
Je voulais partir, ne plus m'accrocher à la vie pour qu'elle comprenne le mal que je ressens à cause d'elle et d’eux. Tous les traumatismes qu'elle, mes harceleurs et ses hommes horribles m'avaient causés . Pour lui montrer ça le suicide était ma seule solution, mais heureusement, j'avais un fil auquel m'attacher, celui qui me maintenait en vie.

Mon frère.

Au-delà des apparences Where stories live. Discover now