Chapitre 24-Le choix

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(Média -> fiche trouvée sur Pinterest pour les trouples. Je l'ai donc fait version "[veuillez trouver nom de ship pour Haru x Yukio x Masato]")

C'était un jour d'octobre comme les autres.

Cela faisait plus de 2 mois que Yukio esquivait Masato, et 1 qu'il faisait la même chose avec Haru.

C'était un jour comme les autres.

Les classes étaient terminées, seul restait les membres du BDE.

-Président ! Appela une fille aux cheveux bruns, aux yeux verts et aux cernes. Une nouvelle plainte d'un élève !

-Pose sur mon bureau. Répondit le président en ne levant même pas les yeux de la feuille qu'il remplissait.

-Président ! Appela le garçon aux cheveux noir et aux yeux rouges. La prof de japonais des classes A et D fait grève ! Elle veut une augmentation.

-Dites lui que, quand on est absente un mois sur deux, on ne peut pas réclamer plus alors qu'on mériterait moins.

-On y va, président ! Signalèrent le garçon et la fille.

-D'accord, à demain! Salua-t-il.

Il soupira.

Ses cheveux rouges étaient gras, et ses yeux roses étaient entourés de cernes.

-Tu devrais aussi y aller, Yukio. Tout les autres sont déjà parti.

-Non merci. Vous êtes inondé de travail. J'aimerais vous aider.

-Je me suis engagé en tant que président, il faut que j'assume ce rôle.

-Vous reposez sur moi vous sera utile. Après tout, vous auriez dû avoir un vis-président pour éviter ce genre de situation.

Il pointa du doigt ses cheveux et ses cernes.

-Je ne voulais pas que quelqu'un du BDE se retrouve à avoir plus de travail que les autres mais moins que moi.

-Mouais. En attendant, rentrez chez vous. Je fermerais le bureau.

-Tu es sûr ?

-Mais oui! Vous finissez plus tard tout les soirs, une fois ne me tuera pas !

-D'accord, merci. À demain, Yukio!

-À demain, président !

Il lui sourit, puis se replongea dans les quelques dossiers qu'il avait sur son bureau.

Heureusement que le président était efficace, et qu'il ne lui restait plus beaucoup de travail.

Il passa donc une petite heure sur le dossier de harcèlement d'une élève de la classe A, d'une barrière en mauvaise état sur le toit, d'un professeur refusant d'enlever le 0 mis à une élève qui était à l'hôpital au moment de l'évaluation et de la professeure de japonais en grève.

Quand il eut fini, il était seul dans le bâtiment.

Il ferma le bureau, déposa la clef chez le directeur et allait changer ses chaussures quand il vit deux personnes à côté de son casier.

Deux silhouettes qu'il ne connaissait que trop bien.

Ces deux même qui lui avait avoué leurs sentiments, lors des deux derniers mois.

"Il ne m'ont peut-être pas vu... Je n'aurais qu'à prendre mes chaussures rapidement et à m'enfuir en courant"

Cependant, ses espoirs se dissipèrent en voyant ses deux amis s'approcher.

-Je suis pressé désolé! S'excusa le Satsujin en commençant à courir.

Cependant, Masato lui attrapa le poignet avant de le plaquer contre le mur.

-Tu as un peu de temps pour répondre à une question, quand même. Trancha-t-il.

Haru se mit à côté de lui, bloquant ainsi toutes échappatoires pour Yukio.

-Yu', répond, s'il te plaît. Choisis!

-Ch-choisir ? Articula le blanc, rouge.

-Oui ! Qui tu veux, hein?! Moi, Masato, aucun, les deux... Choisi!

-J-je-

-Aller! Insista Masato.

Sans s'en rendre compte, Yukio dit l'une des propositions au hasard.

Les deux garçons se regardèrent, surprit, avant de partir.

Le Satsujin s'assit contre le mur.

-Mais qu'est-ce qui vient de se passer...? Et qu'est-ce que j'ai répondu...?

Le lendemain, il stressait légèrement.

S'il n'avait répondu aucun, est-ce que ça redeviendrait comme avant?

Et s'il avait répondu Haru, Masato arrêterait de lui parler?

Et Haru, s'il avait choisi Masato?

Sur le chemin, il croisa les deux qui l'accueillit en souriant.

"J'ai dû répondre aucun, sinon ils n'agiraient pas comme ça" Pensa-t-il.

Il en était persuadé, jusqu'à ce que le brun l'attrapa par la taille et le rapprocha de lui.

Yukio rougit.

-Q-que?

-He ! Fit Haru. Lâche le!

-Pourquoi ? C'est mon petit ami.

-Et c'est le mien aussi, pourtant je ne fais pas ça !

Le Satsujin compris alors.

Dans la panique, il avait répondu la dernière proposition.

"Les deux".

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