La Princesse des Pirates // Roronoa Zoro //

Chapitre 5

Dès que les pirates sortent de la pièce, Zoro essaye de tirer sur ses poignets, tandis que Nami est assise, ses jambes dans le vide. Je suis assise dans la même position, dos à elle.

Nami : Laisse tomber. Ces cordes sont trop solides, même pour toi.
Zoro : J'ai connu pire situation.
Nami : Quand je suis sortie du chapiteau, j'ai vu une ville. Où plutôt ce qui en restait après que Baggy l'a détruite.
Zoro : Quand tu as voulu t'enfuir en nous laissant pour mort ?
Nami : On était cernés et sans armes, tu voulais engagé un combat qui était perdu d'avance ?
Moi : Oui, je préfère me battre quitte à mourir plutôt qu'abandonner mes compagnons.
Nami : On est pas compagnons, je ne suis pas une pirate, je les déteste.
Zoro : Je connais les gens de ton espèce. Rien à gagner ? Ciao.
Nami : C'est le chasseur de primes errant qui dit ça. Celui qui échange des vies contre des poignées de berrys.
Zoro : Ce que je fais est utile.
Nami : Ouais bien sûr.
Moi : Bon, c'est pas tout ça, mais on est un peu serrés dans cette cage.

J'utilise mon pouvoir pour me transformer en ombre et m'échapper de la cage. Je m'étire alors que le sabreur me regarde.

Nami : Tiens j'ai de quoi ouvrir le cadenas.
Moi : Parfait, je m'occupe de toi après Zoro.

Nami sort un crochet de serrurier de sa poche.

Zoro : Tu as un crochet de serrurier ?
Nami : J'en ai quatre. Et les clowns n'en ont trouvés que trois.

Elle me le passe et je commence à crocheter la serrure. Soudain j'entends mon frère hurler, ce qui me fait monter les larmes aux yeux. Je sais qu'il est fort, il résistera.

Moi : Luffy...
Zoro : Libère nous, on ira l'aider ensuite. Je te conseille de te grouiller par contre.

Je continue de crocheter la serrure. Elle est dure cette putain de serrure.

Moi : J'y suis presque.
Zoro : Quelqu'un approche.

Nami se met de sorte à ce que personne ne me voit tandis que je transforme mon corps partiellement en ombre à partir de la taille pour me camoufler. C'est un homme sur un monocycle qui déboule mais il est tellement concentré sur Zoro qu'il ne remarque même pas mon absence de la cage.

Lui : Tu te souviens de moi ?
Zoro : Non. Tu es pas le premier clown meurtrier monocycliste que je croise.

Le clown lui met un coup de poing dans le ventre. Je me mord l'intérieur de la joue pour ne pas aller le cogner tout de suite.

Clown : Ça fais un bon bout de temps que je pense à toi. Et à la manière dont tu as tué mon frère.

Fallait s'en douter aussi qu'il allait se faire des ennemis en butant tout le monde tout le temps.

Zoro : J'ai liquidé un tas de pirates.
Clown : Je m'appelle Cabaji, il y a quelques années, tu nous as pourchassés dans tous le royaume de Goa. Tu nous as suivis pendant des semaines à travers les marécages jour et nuit, sans relâche, tel un démon.

Zoro à le malheur de regarder dans notre direction alors le pirate nous regarde.

Zoro : Ça me revient toujours pas.

Cabaji tire alors un couteau qui va se planter à côté de la tête de Zoro.

Cabaji : Tu lui a tranché la tête et tu l'as mise dans un sac, tout ça pour une poignée de berrys.
Zoro : Hmm...d'accord, c'est bien ma manière de faire.
Cabaji : Et toi, est ce que tu vas garder ta tête ?

Il fait tourner la roue sur laquelle est Zoro et il lance couteau après couteau. J'entends enfin le déclic du cadenas. Victoire ! Ça devait peut-être être le dixième couteau qui volait vers Zoro quand la roue arrête de tourner.