XXXI• Surprise

105 7 3
                                    

-Nahara-

J'ai ressenti cette excitation toute la nuit, j'ai mal dormis mais ça ne me dérange pas. Je dormirai certainement mieux ce soir dans les bras de mon petit ami.

Je suis si impatiente que j'en tremble.
Je ne cesse de sourire lorsque je pense à lui.
J'ai si hâte que je sautille toutes les cinq minutes.

Mon père souhaite qu'on part pour Londres dans seulement quelques minutes. Nous y partons en voiture ce qui me donne encore plus la boule au ventre.

Le chemin sera si long.

Je suis à plus de trois heures et quarante minutes de distance de Londres. De Kit.

Avant de partir sur la route, nous allons chercher Sélie qui vient avec nous pour retrouver sa mère et aussi son grand frère, évidemment. Même si je compte le coller toutes les secondes.

Mon père court partout depuis qu'il est réveillé. Il fouille les placards et le réfrigérateur en recherche de ce que l'on peut manger sur la route.

D'après lui, des chips et des sandwiches ne font pas l'affaire. Il en faut plus.

Au fond, je pense surtout qu'il doit surtout se dire que s'il prend assez de chose, j'aurais le choix et je pourrais manger ce que je souhaite. Il est comme ça depuis qu'il sait que je m'entends mal avec la nourriture.

Mon père est un ange.

Je n'ai pas peur de le décevoir désormais. Mais je ne veux pas qu'il fasse autant d'efforts pour moi. Il doit avoir trop de pression sur les épaules. Je ne veux pas lui infliger tout ça.

— Aller ma puce, on y va, me presse t'il vers la voiture.

Comme lorsque nous partions en voyage quand j'étais petite. Mon père s'arrête devant l'entrée, me regarde et commence à énumérer tout pour savoir si nous n'avons rien oublié. Pendant que moi, je fouille le coffre pour vérifier.

— Produits de toilette.

— On a.

— Cinq valises étiquetées à nos noms.

Dont trois qui sont à lui.
Sans oublier son sac.

Oui ! Trois papa, et seulement deux Nahara.

— Oui c'est ça, arrête de te la raconter, rétorque t'il voyant que je me moque de lui. Je devais absolument prendre le sèche cheveux.

Je soupire en inclinant la tête sur le côté.

— Papa... tu n'as pas de cheveux.

Offusqué, il plaque sa main contre sa bouche me faisant rire de plus belles.

— Comment oses-tu ?! Il m'en reste encore !

— Mais tu n'as pas besoin de les sécher au sèche cheveux. Un coup de serviette et c'est bon, je ris.

Il glousse avant de reprendre sa liste.

— Chargeurs.

— On a, dis-je en regardant à l'avant. Même les batteries rechargeables, je le devance.

— Plaids pour le voyage.

J'acquiesce mais je remarque vite que je perds patience.

— Ton traitement ! Tu l'as ?

— Oui ! Bon y va maintenant, je souffle en fermant le coffre.

Je suis très vite soûlée. C'était toujours comme ça avant. Mais aujourd'hui, c'est pire. J'ai tellement hâte d'enlacer mon petit que j'aimerais que le temps file à vif allure.

Puis je t'ai vuWhere stories live. Discover now