III• Regard brûlant

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-Nahara-

Le temps presse, j'ai pas dormis de la nuit tellement j'ai stressé et j'ai quand même réussis à prendre énormément de temps pour me préparer. Qui est donc très en retard ? Moi.

Enfin en retard pour moi, je voulais arriver au début de son entraînement, au final je vais arriver à quatorze heure, comme il me l'avait demandé.

"À vrai dire... je t'attendais, je pensais que tu n'allais pas venir."

J'ai rêvé ces paroles ce n'est pas possible.

"Nahara."

Quand il a dit mon prénom, une tonne de papillon a explosé dans mon ventre. Kit Connor, tu ne peux pas savoir quel effet ça me fait de te savoir près de moi dans à peine quelques minutes.

Je suis actuellement en route avec mon père jusqu'au stade du lycée. 'Wait a Minute!'  se fait entendre à la radio et mon père mon le son en se déhanchant sur son siège.

(vous avez la musique en média, si vous voulez écouter.)

— Woah-oh, woah-oh, commence t'il se qui me fait rire instantanément.

Et c'est partit pour le petit concert privé.

— Wait a minute, dit-on en cœur. I think I left my consciousness in the sixth dimension, continuons.

Mon père me montre du doigt pour que je poursuis seule, ce que je fais avec amusement.

— But I'm here right now, dis-je en bougeant vers la droite et mon père de même.

— Right now, dit-il nous faisant bouger à gauche.

— Right now, continuai je en tapant une fois des mains.

— Right now, termine t'il et nous arrêtons de bouger de gauche à droite.

— Just sitting in a cloud, oh- woow.

— I'm here right now.

— Right now.

— Right now with you, oh wow.

— Oh wow.

On se regarde en rigolant et dès que la voiture se stoppe, la panique commence à monter. Je vais passer un moment avec Kit Connor, le gars le plus beau du lycée. Je dirais même le plus beau du Royaume-Uni.

— Ça va aller, ok ? me dit mon père. S'il se passe quoi que ce soit, tu m'appelles mais je suis sûr que tout se passera bien ! me rassure t'il.

Je souffle un bon coup et hoche la tête de haut en bas rapidement.

— Ok ok, souriais je.

— Aller va, avant que je change d'avis, sourit il à son tour.

Je m'empresse de le serrer dans mes bras et de l'embrasser sur la joue. Puis, je sors de la voiture pour avancer vers le stade, les mains tenant les lanières de mon sac.

Ça me fait bizarre, d'habitude je passe par l'arrière et pour la première fois, par l'avant. J'ouvre la porte du bâtiment de gymnase et avance jusqu'à la porte qui mène au stade.

Puis je t'ai vuWhere stories live. Discover now