19 : Tentative de suicide

908 30 30
                                    

Bonjour à tous, 

J'espère que vous allez bien, en tout cas, moi, ça va.

Je m'excuse d'avoir été si peu présente lors de ces derniers mois, mais l'année de première n'est vraiment pas ce à quoi je m'attendais 🤣

J'ai eu beaucoup de devoirs, mon emploi du temps est très chargés, et en plus de ça, je dois profiter de mes amies et ma famille alors pour écrire, c'était très compliqué... 

Enfin bref, je vous donne un petit chapitre de 900 mots pour aujourd'hui... ( Je vous donne seulement ce petit chapitre car si il aurait fallu faire plus grand, vous auriez encore dû attendre longtemps... ) 

Je suis encore une fois très désolée de vous avoir fait si attendre... 😕

Gros bisous, 😘

Bonne lecture ! ❤


_____________________________


Esteban entre en trombe dans mon appartement, la peur scotchée au visage.

- Layana ! S'écrit-il en courant vers moi, affolé.

Il se met à dire pleins de choses à la suite, sans que je n'en comprenne un seul mot.

- Esteban, respire, et explique-moi calmement ce qu'il se passe. Dis-je.

Il respire à toute allure, et se met à m'expliquer.

- Cataleya s'est suicidée, j'ai appelé le samu, ils nous attendent aux urgences. Me dit-il.

J'écarquille les yeux.

À peine a-t-il déblatéré sa phrase qu'il se retourne et appelle Elio et Amaya.

Comment ça elle s'est suicidée ? Mais pourquoi ? 

Les deux petits arrivent, un grand sourire sur leur petit visage.

- Mettez vos chaussures, mes bébés. Essaye-t-il de dire calmement aux bambins. 

Ils hochent la tête et s'assoient au sol pour enfiler leurs baskets blanches identiques. 


[...]


Nous déboulons rapidement dans les urgences, Amaya dans mes bras, et Elio dans les siens. 

- Bonjour, que puis-je faire pour vous ? Nous demande la femme à l'accueil, nous voyant paniqués. 

- Notre amie a été admise ici par le samu. S'écrit Esteban, essoufflé.

- Quel est son nom ? Demande-t-elle.

- Cataleya Hernandez. Dicte Esteban, alors que j'apprends le nom de famille de ma nouvelle amie que je ne connaissais pas jusqu'à lors. 

La femme en blouse bleu tapote rapidement sur son clavier d'ordinateur avant de relever la tête vers nous, un sourire peiné au visage. 

- Elle est actuellement sur la table d'opération. Nous annonce-t-elle. Je vais vous demander d'attendre en salle d'attente, nous viendrons vous chercher quand elle sortira. 

Esteban soupire en s'avançant vers la salle d'attente remplie par des adultes de tous âges. 


[...]


- Je viens chercher les proches de Mademoiselle Hernandez Cataleya. Appelle un homme en blouse blanche tachetée de marron.

Nous nous relevons et suivons cet homme à travers les couloirs de l'hôpital, la peine et la peur de ce qu'il va nous annoncer nous alourdissant le cœur.

Nous nous retrouvons dans une petite chambre entièrement blanche, où juste une télévision noire, une petite table roulante blanche, des dizaines d'instruments médicaux et un lit médical où est allongée notre amie remplissant cette pièce. 

Cataleya est branché de partout, passant du cathéter au tube respiratoire dans le nez. Cette vision est terrifiante. 

-  Votre amie a fait une grosse tentative de suicide qui aurait pu lui être fatal si vous nous aviez appelé seulement une demie heure plus tard. Elle a perdu beaucoup de sang. Mais heureusement pour elle, elle est née sous une bonne étoile qui la protège de tout. Les veines de ses bras étaient profondément sanctionnées, mais nous avons tout réparé sur la table d'opération. Cataleya est désormais hors de danger. 

Il fait une pause, son regard se perdant sur notre amie qui dort profondément. 

- Je ne sais pas si vous le savez, mais elle est très connue des services de cet hôpital. Depuis petite. 

Il soupire. 

- Cataleya souffre de problèmes mentaux depuis ses huit ans, et sa mère n'arrange pas les choses. La schizophrénie la tourmente depuis son enfance, les voix de deux hommes et une femme la hantent. Toutes les semaines, elle a un rendez-vous avec la psychologue de cet hôpital, à qui elle raconte toute sa vie. Votre histoire de famille n'a pas échappé à la psychologue, et elle a remarqué que cette arrivée soudaine de Layana et Amaya ne l'a pas laissée de marbre. Avant, elle disait ne plus entendre ces voix, depuis que son fils et Esteban étaient dans sa vie, mais quand Layana et sa fille se sont immiscées, les voix sont réapparues.

- Vous savez ce qu'elles disaient ? Demande Esteban. 

- Oui. Au début ce n'était que des phrases de méfiances, comme pour la protéger de Layana. Mais plus le temps passaient, plus les voix devenaient plus méchantes. La voix du deuxième homme, la plus dangereuse, lui a même dit qu'elle devait faire du mal à Amaya sinon elle allait lui faire pire. Tous les jours, ses voix lui disaient des choses les plus horribles les unes que les autres. Puis à la fin, il n'y a pas longtemps, ces trois voix lui disaient de mourir, qu'elle serait mieux au paradis, qu'elle devait se suicider. Nous lui avons alors doublé ses rendez-vous psychiatriques pour ne pas qu'elle cède à ses voix, pour qu'elle résiste et reste en vie car son fils a besoin d'elle encore. Mais malheureusement, elle a cédé et s'est suicidé. 

Les larmes me montent. 

Elle ne me l'a jamais dit. Je n'étais pas au courant de tout cela et ça me brise le coeur. Pendant que j'étais heureuse à ses côtés, elle souffrait. 

- Nous allons la garder deux semaines à l'hôpital. Il faut qu'elle se rétablisse de ses blessures et qu'elle apprenne à résister contre ses voix. A les faire fuir. Sourit tristement le médecin. 

S'il y a bien une solution pour qu'elle ne souffre plus de ses voix, c'est de ne plus me voir.

Alors puisque c'est comme ça, je promets d'arrêter de la faire souffrir et de partir le plus rapidement possible pour que quand elle sorte de l'hôpital, elle retrouve sa vie d'avant, avec seulement son fils, et Esteban.  

Je le promets, et je le ferais.

Daddy MoneyUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum