Debout (Spin Off Relève moi)

Epilogue.

C’est la fin, ces cinq mois de longue distance arrivent enfin à leur termes et je ne crois pas avoir été autant excité pour quelque chose depuis si longtemps. James, Dorian et moi allons enfin pouvoir tenter d’avoir une vie normale, du moins autant que puisse l’être une vie avec un acteur mondialement connue. Je sais pourtant que même avec ce détail important, ça ne changera rien au fait que l’on sera bien tout les trois. C’est facile de s’en rendre compte rien qu’avec le temps que l’on a pu passer ensemble lorsque James était avec nous. Sa présence lors de ses courtes visites changeait le rythme de nos vies en quelque chose de tellement plus supportable.

Alors que je pensais pouvoir me satisfaire de vivre une vie de célibataire pendant des années, ou peut-être l’éternité, en ayant que mon fils pour compagnie, je me trompais totalement et avoir rencontré James m’a bien fait comprendre cela. Je suis faite pour vivre une vie de famille, avoir quelqu’un avec qui partager les exploits de Dorian, quelqu’un sur qui me reposer quand je suis épuisée, avec qui m’endormir et me réveiller… Même si la personne avec qui je pensais pouvoir vivre tout cela au départ était Jason, je ne me sens plus coupable de penser que j’y aie le droit avec James, malgré tout ce qui s’est passé. Je suis aussi amoureuse de lui que je ne l’étais de Jason, mais rien ne pourra jamais comparer les deux et personne ne remplacera cette partie de mon cœur qui appartiendra toujours au premier amour de ma vie, James l’a toujours su et l’accepte sans aucun problème. Je l’ai même surpris l’un des weekends où il était là, parler de Jason à Dorian. Même si mon fils ne comprenait probablement rien de ce qu’il lui disait, il l’écoutait attentivement pendant que James tenait dans sa main la photo de Jason et moi qui se trouve sur ma table de chevet, lui racontant que son papa était un héro qui avait sauvé sa maman princesse. J’avais eu les larmes aux yeux en l’entendant, mais je ne m’étais pas fait remarquer et avait laissé James continuer son histoire.

En cinq mois il se passe un tas de choses. Dorian a grandit à une vitesse folle et même si James n’était pas toujours là pour voir ses progrès, il pouvait tout de même les suivre tout les jours en vidéo.

Peter et Josh ont eu la joie d’accueillir leur bébé, un petit garçon prénommé Caleb, que James et moi avons eu la chance de rencontrer dès le lendemain de sa naissance. Mes deux amis étaient plus que ravie de l’arrivé de leur fils et James et moi l’étions tout autant pour eux. D’autant plus que de voir un nouveau né ne m’a pas laissé indifférente… même si je n’en ai pas fait part à James.

***

J’attends impatiemment que James rentre de l’aéroport en occupant Dorian du mieux que je peux. Je pense que Van Gogh et lui sente mon enthousiasme depuis ce matin, les deux sont emplis d’énergie et ne cessent de vouloir bouger partout. Dorian qui fait désormais du quatre pattes vagabonde partout au rez-de-chaussée suivis de près par son meilleur ami poilu qui le suit en se laissant glisser sur le ventre soit à ses côtés, soit derrière lui. Dorian trouve cela amusant et Van Gogh ne se plaint pas de pouvoir autant s’amuser avec son humain favori. Mon fils a même découvert comment se mettre debout pour ensuite attraper le collier du chien avant de se servir de lui pour faire plusieurs pas. J’ai été paralysé de peur la première fois qu’il m’a fait cela il y a quelques jours, craignant que Van Gogh n’accélère en pensant que son ami pouvait le suivre facilement. Mais à ma surprise, Van Gogh n’a jamais été plus vite que Dorian, il se laisse avancer au rythme des pas de mon fils et c’est devenu un jeu quotidien entre eux. 

Je me retourne rapidement vers la porte d’entrée quand j’entends celle-ci s’ouvrir. Mon sourire devient géant quand j’aperçois James sur le pas de la porte. Ce dernier s’avance rapidement vers moi avant de se stopper net dans son élan quand Dorian choisit ce moment pour lui montrer son nouveau passe-temps. James écarquille les yeux alors que mon fils avance lentement vers lui, sa petite main accroché au collier de Van Gogh qui se met au rythme du petit humain qui l’accompagne. James s’avance lentement d’eux, puis s’accroupit à seulement quelques pas entre eux, laissant Dorian combler la distance. Quand il ne reste que quelques centimètres, mon fils lâche Van Gogh et tends aussitôt les bras vers James qui s’apprête à le prendre jusqu’à ce que Dorian lâche naturellement un :