IV

62 8 4
                                    

Il est cinglé, cet homme est définitivement cinglé.

- Nous allons nous marier dans 2 jours. Me balance t-il comme s'il m'annonce le temps qu'il fera demain

En le regardant de plus près il semble s'amuser de la situation

J'éclate de rire ça ne peut qu'être une blague.

Je titille mon medaillon qu'il a eu la gentillesse de me laisser pour faire passer mon stress.

Je regarde aux alentours, ils doivent forcément être là.

- vous êtes un très bon acteur, vous m'avez bien eu je l'avoue... Allez ou sont les autres?

Il me lance un regard incrédule un instant avant d'éclater à son tour.

Son rire n'est pas du tout apaisant bien au contraire

- C'est jan c'est ça! allez sortez les gars je vous ai cramé. Pitié faites que ce ne soit qu'une simple blague, et que cet homme soit un acteur embauché pour m'effrayer.

Avec ce physique, il doit surement être un acteur ou un modèle.

Je ne me leurre pas plus longtemps voyant que personne ne sortait.

Ce n'est pas une blague, il est très sérieux.

Pourquoi? Qu'est ce qu'il me veut?

t'épouser, il veut t'épouser.

Ca jamais! ca n'arrivera jamais; il devra passer sur mon cadavre.

J'èspere qu'on arrivera pas à cet extrème.

- je ne vous épouserai jamais.

Il me fixe droit dans les yeux, on dirait qu'il peut lire à travers mon âme. Ce homme me fou les chetons

- C'est dommage, ce n'était pas une question.

Il se lève fait le tour de la table et viens se placer derrière moi.

Mon coeur bat si fort que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine.

Ma main gauche aggripe fermement la fourchette avec laquelle je mangeais il y a juste quelques instants.

Mon imagination deborde sur les mille et une manière dont elle pourrait m'être utile.

Et si je la lui plantais, c'est vrai je maitrises l'anatomie humaine plus que lui alors même si c'est une petite arme je peux lui donner un coup fatale...

Pas pour le tuer mais juste le paralyser afin j'espère pour lui.

Si je donne un coup au niveau du cou et que j'arrive à lui sectionner les cervicales.

- Tu penses à comment tu pourrais me tuer avec une fourchette... me trancher peut-être la gorge ou le planter dans ma poitrine en espérant que le bout soit assez long pour toucher mon coeur...

Mon corps se fige instantanément, je sens son souffle sur mon oreille.

Il me saisit de force par la main qui tient la fourchette et m'oblige à me lever pour me mettre en face de lui.

- Fais le donc. Il place la fourchette au niveau de sa carothide. Vas y...

Mes yeux croisent ses deux perles emeraudes posées sur moi. Il s'en amuse, depuis notre rencontre il a toujours ce regard rieur comme ci j'étais une distraction.

Peut-être c'est ce que tu es après tout...

Mes mains sont tremblantes, après tout je ne suis pas une meurtrière.

La Veuve De Mr EDISONWhere stories live. Discover now